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LES PAS DE NOS PERES

Envoyé par FUENTENUEVA 
Fuente Nueva
31 juillet 2008, 22:05
Merci pour votre reponse,je vous souhaite tout le bonheur que vious meritez et continuez a reveiller ma curiosite sur la ville de Tanger,merci, vous avez devine mon age c,est pour cela que mes souvenirs s,effacent un peu plus chaque jour !merci et a vous tous aussi amis de Tanger.
Re: LES PAS DE NOS PERES
04 août 2008, 13:33
Estimados amigos et hommes de bonne volonté de Dafina-net
Charmante Yael, Guilam, Pepita and co. Buenos dias:

Il était une fois a Tanger un homme qui écrivait de sa propre main son testament. Nous étions au début du XX siècle.

UN BUEN TESTAMENTO

Aux premiers mois de l’année 1906. Exactement le 15 mars. Heureuses années et heureux cet homme qu’était d’ailleurs banquier mais ignorait les ruisseaux d’encre que son testament écrit de sa main allait faire couler, en plus des sueurs chez des hommes de lois.
Mais laissons le la parole ou plutôt l’écrit : 

Ceci est mon testament: Je soussigné Haïm B. citoyen français, propriétaire, domicilié à Tanger. Il serait fait un inventaire de ma succession, laquelle sera partagée en 12 parties égales et les revenus seront répartis comme suit: une demi part pour le rabbinat (Kollel) de Tibériade (Palestine) et une demi part pour les écoles de l’AIU. Une part pour Raphael T. une demi part pour les enfants de ma sœur… etc etc….. il sera donné a ma bonne Nedjmac une pension de 500 pesetas a vie…etc etc … le restant pour l’entretiens et a couvrir tous les frais de ma maison Asile-Hospital que j’ai fondé à la mémoire de ma femme et de ma famille ….

On y voit que c’est le testament d’un homme de cœur et que si pour la suite il y a eu de contestations sur ce document la bonne foi de son auteur n’est pas en cause.
Donc. Paix à l’ âme de Haïm B. Benefactor de los Judios Tangérinos

LES DEMOISELLES DE MON PAYS

Monsieur Pinhas Asayag le remarquable journaliste israélite de Tanger écrivait une lettre au sénateur espagnol Angel Pulido en 1903 où il donne des éloges bien mérité pour l’œuvre culturale qui réalise a Tanger les écoles de l’Alliance Israélite et leurs personnel enseignants si courageux a la tache de éducation des juifs de notre ville il dit…

« En 1903 L’association des Anciens Élèves ont en plus des ateliers qui fonctionnent avec des succès mérités on apprend la broderies, coutures et repassages, ateliers aux lequel les jeunes filles israélites pauvres participent avec assiduités et acquissent des connaissances qui lui sont profitable pour gagner ensuite honnêtement leurs vie. Une existence modeste mais sûre.
Comme preuve de la culture de la jeunesse de deux sexe Tangéroise juive Il existe en fonctionnait une société artistique-philarmonique des amateurs qui porte comme nom « La Harmonia ». Cette société donne des soirées qui atteint un succès étonnante, les jeunes montrent leur facultés artistiques, Se distinguant surtout nos jolies jeunes femmes de Tanger , qui se font remarquer surtout dans la musique, le chant et la déclamation et c’est l’orgueil de notre communauté produisant l’admiration des uns et autres
La presse locale a écrit avec éloges de la dite société faisant ainsi justice des révélant attitude de notre jeunesse.
La Harmonia ne se limite pas de amuser les membres et leurs famille , ils donnent représentation théâtrales à bénéfice des œuvres de charité, arrivant ainsi a secourir à beaucoup de nécessiteux qui correspond avec larmes et phrase de gratitude pour cette sympathique société. »

La linda señorita Lisita H. Nahon, trésorière de la société « La harmonia » est concertiste de piano dans la junta (organe) de charité.

Je dis « linda » parce que je possède un dessin (portrait) de dite demoiselle avec un de ses chapeaux a fleurs de l‘époque .
12 Février 1903

Mais Fuentenueva ..Cela date un peu non? ..un asunto plus récents.. Mi Rey!

- Bueno, un affaire plus proche…Mais non ! !

VIOLENCES ET BRIS DE CLOTURE ( 25 août 1943 )

Kahoui Daniel est accusé de s’être livré à des violences sur M. A. Saguès et d’avoir brisé les vitres d’une porte dans les bureaux du Comité de Secours.

Divers témoins assurent d’avoir les uns bousculer le plaignant, les autres l’ont vu casser les vitres.
On sait que le rôle naturel de monsieur Saguès dans le comité en question est de distribuer aux réfugiés des fond provenant de l’étranger…mais seulement à ceux qui ont quitte leurs pays pour des questions raciales.

Je n’étais pas présente au moments des faits.. mais je suis étonné ayant appris que monsieur Kahoui qui habitait Trieste, n’avait pas été chassée de la bas et donc n’avait pas droit à aucun secours.
Malgré cela le Comité lui donne la nourriture, pour lui et les personnes qui il a sa charge, lui paye son loyer. C’est tout? Non; en plus et lui donne 300 francs (1943 !) par semaine…

M. K. qui se présente au tribunal après la rixe avec M. S. semble assez solide, sûr de lui et même…dominateur (hi! hi!)

Bon, dominateur serait un grand mot mais disons plutôt naïf que parvenu, dans le sens qui il semblait croire que les aides aux réfugiés étaient des lots d’une tombola où tout les billets sont gagnants. Mais soyons sérieux depuis le début de la guerre qu’il réside à Tanger monsieur K. n’a pas l’air ni de travailler ni de chercher a travailler…..Bon.. Parait qu’il se est présenté au Comité une fois de plus pour réclamer un vêtement qu’on lui avait promis ..mais le réclama avec tellement d’insistance et persévérant dans son prétendu droit que monsieur Saguès lui demanda de se calmer et que le vêtement l’aura le jour suivant.. mais monsieur K. était du genre « Je ne m’en vais sans la chose en question tout de suite »…(étonnant de la part d’une personne qui apparemment était bien habillée le jour qui se présente au tribunal et puis ne semble pas manquer de rien ) Il parle au tribunal d’une manière comme s’ il aurait été la victime d’un vol qualifié de vêtements.

Or, d’après les divers témoins, comme il ne fut servi le jour même monsieur Kaouhi se fâcha, accuse à monsieur S. d’avoir devenu au Comité une sorte de petit tyran autoritaire, frappa monsieur Saguès, (ancien magister) moleste des autres personnes présentes, employés du Comité.
Brisa-t-il des carreaux et de la vaisselle ? Nobody know..but it is because… comme dit le procureur, on a bien trouvés des témoins qui du reste sont là..

Maitre Daniel Saurin ne demande pas au tribunal de prononcer une peine sévère, mais simplement qu’ils soient protégés ceux qu’emploient la majeur part de leur temps à distribuer des subsides aux malheureux. Il se demande (comme votre serviteur) comme le prévenu très bien vêtu, avait besoin d’une façon si urgent d’un autre vêtement.. Caracoles !! Et que son attitude insolente et arrogante devant le président du Tribunal donne une idée de comme il a pu avoir (d’attitude) envers Monsieur Saguès…

Maitre Lascar plaidant pour le prévenu , dit que reprocher a M. K. des coups et blessures c’est un peu beaucoup. Selon lui il n’y a pas eu des coups mais une simple bourrade, et bris de clôture est un peu fort pour designer un simple carreau cassé sur une porte séparant deux pièces.

Les témoins? M’ en’fin comme dirait Lagaffe.. ce sont des personnes toutes secourues par le Comité, ils ont la reconnaissance du ventre pour témoigner it n’it is? Donc leurs dépositions « n’a pas grande importance ».

De toute façon le tribunal sentence. Kahoui Daniel est condamné a quelques jours de prison pour coups et blessures, acquitte du chef bris de clôture et la partie civile obtient le franc (1943) de dommages et intérêt qu’elle demandait.

Le prévenu semble content, M. Saguès semble content, les avocats semblent contents, Fuentenueva es content et il souhaites a ses amis de Dafina-net d’être content aussi afin de ne pas rompre le charme.

J’allais avec mon esprit tranquille faire la siesta quand je fut apostrophé par un quidam…

Jean-François: -Y en la Fuente Nueva? No pasa nada?

-Ay Juanito de mi alma… Si hélas…au n° 49 de la rue Nacerias.. despedidas ( des adieux) et en deux dates:

Les établissements S. ElGaly font connaître à leurs clients que le nommé Abraham Ponte ne fait plus partie de son personnel. le 20 janvier 1946

Les établissements S. ElGaly font connaître à leurs clients que le nommé Alberto Delmar ne fait plus partie de son personnel. le 2 Août 1953

…et la Nave Va.. ( et vogue la galère) FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
07 août 2008, 02:38
Estimados amigos de Dafina. Ce mois d’août commence d’une manière déplorable ici dans la régions parisienne. Enfin je ne pense que on est là pour parler de météorologie. Mais si n’on peut pas vraiment prévoir le temps qui fera On peut évoquer avec certitudes le temps qui fut..

Voila pourquoi … I love Dafina and is colleagues .. Feu !!

SE LAVER NE PAIE PAS
(1° avril 1947..c’est pas un poisson ! )

Mohamed ben Abdelkrim (C’est pas l’autre ) Boulanger de son métier à été volé de son pantalon au bain maure de la Fuente Nueva. Hamann de..la calle de los Baños. Es natural !
Plainte a été déposé au commissariat du Petit-Socco..

Les marocains ont heureusement une djellaba. Une mésaventure pareille serait plus graves (par exemple ) pour un européen participant de Dafina-net.

LETTRE A UN PATRON DEFUNT (3°)

Je me souviens assez bien Cher Monsieur S. des débuts de mon apprentissage de la photogravure que vous aviez bien voulu me faire aimer et qui me permis après de gagner modestement ma vie. Dans ce vieux atelier de cet quartier de Tanger aussi loin de la Fuente Nueva que du Boulevard Pasteur.
Les prémices du métiers furents heroïco-comique. Vous voyez le cadre, dans cette sorte de cave fermée sur un coté par une grille comme un poulailler de basse cour ( le magasin à papiers) et de l’autre coté l’écoulement de l’eau usée grâce a un moto- pompe qui évacuait l’eau, le soir.

Puis les personnages, vous aviez à l’époque, avec vous M. André Rauget qui habitait de coté du Parc Brooks.
Je lui avais connu comme rédacteur a La Dépêche, puis plus tard à la SELMA (Société d’Éditions et de Librairie Marocaine)
Monsieur Rauget il était gentil et marrant mais avec une carrure de lutteur de foire, avec un physique sévère qui le faisait ressembler, quand il était fâché, à l’homme du Cro- Magnon, comme nous l’appelions à la suite de cette chronique publiée par la presse Tangéroise sur les fouillis des grottes de Hercule et l’Homme de Tanger qui serait plus ancien que le Néanderthalien.
Il avait encore aussi là M. Jean Didier fils de l’éditeur parisien, Moreno dit, « el negrito » car il était d’un bel couleur black et un algérien dont avec un nom imprononçable, comme il était assez grand, à la photogravure nous lui avions donné l’appellation « metro y medio » (un M,50) et aussi j'était (votre serviteur.)
Tout ce beau monde avec l'aide d'un petit traité « la photogravure en dix jours » ou Les secrets de la photogravure sans peines »
voire équivalent de « La Photogravure pour les Nuls » d’alors !

Le commencement de nos épreuves fut a la mesure de nos inexpérience en voulant mélanger Carbonate de Soude avec Nitrate d’Argent une petite explosion qui mis a metro y medio noir de suie sur la face tandis que negrito devint blanc de peur
..en plus l’explosion me rendit sourd jusqu’à aujourd’hui..

Enfin contre vents et marées cela (La photogravure) finit pour démarrer avec « Anis el Atfal » journal illustré pour les enfant arabes dont les premiers jours furent distribué gratuitement dans le Souck el Barra. C'était la première BD en langue Arabe..?

Un autre personnage qui laisse en moi un souvenir impérissable depuis 1953 était Jacques Lalanne. Vous souvenez vous de lui ?

Magnifique dessinateur humoristique, fantaisiste, animateur et speaker à Radio Africa Tanger , parlant l’espagnol comme le français , c’est le type le plus marrant que j’ai connu de ma vie . Je savait qu’il était engagé a Radio Andorra quand la chute de la Maison Maroc Colonial vers 1958 et j’était heureux pour lui... jusque a un jour; quinze ans après, je était a Toulouse et en lisant un journal acheté dans un kiosque mi corazon me dio un vuelco… Wouo de nous ! !

« -Nous apprenons avec beaucoup de peine la mort survenue dans une clinique des environs de Paris, de notre confrère Jacques lallation Originaire de Mirande (Gers) ce sympathique et aimable camarade dont on appréciait, outre le talent, le caractère enjoué, l’humour et le dynamisme, avait choisi, en 1953, la carrière radiophonique.
Il avait été tour à tour, meneur de jeu à Radio-Africa Tanger ,directeur de Radio Atlantic et chef de service des reportage de Radio Andorra. Les auditoires de cette dernière station périphérique se souviennent sans doute de ses excellentes interventions à l’antenne et de ses propos qui étaient une invite permanente à la bonne humeur et à la joie de vivre. Jacques Lalanne était aussi un graphiste remarquable et nous lui devons la réalisations de très belles affiches.
Décédé à 45 ans des suites d’une longue maladie pour laquelle il avait suivi il a quatre ans, une délicate opération chirurgicale,notre regretté confrère laisse une épouse et trois enfants, à qui nous apportons notre sincère condoléances.
Les obsèques auront lieu ce jeudi 7 mars 1974, à 15 heures, à Mirande (Gers) »

Quand j’ai lu cela j’ai pleuré.

Caro amigo ..Amigo Bueno..Tu nous a rendu heureux ici dans le temps et puis tu est parti vers l’autre rives. Là avec vous M. S., mes parents, certains amis disparus mais on résonnes encore ici vos pas, avec les pas de nos pères.

Soyez donc bénis et en Paix.. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
11 août 2008, 03:10
Bonjour a tous amigas y amigos de Dafina, hommes et femmes de bonne volontés … Oyez !
LES RESIDENTS CELEBRES DE TANGER

La Fuente Nueva a longtemps fait office de centre et agora des rencontres pour un certain nombre de personnes et artistes qui sont devenus célébré dans le monde entier.
Toutefois je connais un certain nombre de tangérois qui non sont natif du tel quartier et néanmoins sont devenu des gens formidable.
Tel est le cas de un cher ami. confrère du atelier d’imprimerie au journal La Dépêche Marocaine. Je veux parler de José Bensadon Corral.

La familia Bensadon esta ahora dispersada por el vasto mundo. Le papa de José était un israélite d’Algerie, un oranais qui avait fait honneur au décret Cremieux en choisissant la nationalité Française. Sa maman une charmante tangéroise avec du sang andalouse vu que la grand-mère maternelle de José; les Corral avaient eut en son temps une certaine notoriété comme cantante de « Zarzuela » (sorte de opérette espagnole) en el Téatro Réal de Malaga.

José donc naquit a Tanger dans le quartier de la playa non loin du Théâtre Cervantès (une manie) José était presque jumeau avec un de ses frères Elias. La famille de sa maman contaient des beaux spécimen de démocrates, des oncles de José ils firent la guerre en Espagne du coté républicain. Naturellement, mourir a Madrid n’attire personne et quand Franco déclara a Burgos: La guerra a terminado, el invasor rojo (rouge) a sido hechado fuera de España… Los Corrales chassé en 1939 joindraient les chassé de 1492... Ainsi va le monde…

A Tanger et quand tout le monde pensaient que le pire est passé L’Europe s’allumé avec des feux de l’enfer, suivant la folie criminelle et raciste d’un peintre raté d’origine autrichien.

Le petit José qui étudiait a l’école italienne de Tanger, sens que l’air deviens irrespirable quand commencent les défiles des « balillas« …Pour comprendre le ambiance de l’époque il faut dire que a l’école de Alfonso XIII Cuesta de la playa, n’est pas bonne pour José, on dit que Tanger risque de tomber dans l’escarcelle de Benito M. soit de Francisco F. - Que faire ?- comme dirait Vladimir L.

Les parents du petit José Bensadon (qui ne sont pas nés de la dernière pluie) décident alors d’inscrire le petit gars chez l’École de l’Alianza Israélita ensuite a l’école professionnelle du Marshan où José, élevé sérieux et appliqué obtiens le titre de mécanicien ajusteur, ensuite passe a l’imprimerie où j’eut le « zehout » de le rencontrer.
Il travaillait sur une machine a imprimer appelle « minerva » je crois, un vrai piège a mains une sorte de tenaille mécanique où on a trois seconds pour placer une feuille de papiers ..et retirer la main avant que cela se referme (A l’époque n’existait pas les moyens de sauvegarde et sécurité qui sont obligatoire aujourd’hui) et papier bien placé ou pas la planche se refermait entre typographie et blanchet (ainsi appellent on l’endroit où la feuille doit être rapidement mise.)
J’admirait l’attention et la sérieuse application de mon ami Bensadon dans son travail.
José Bensadon parlait peu mais quand il le faisait tout les camarades d’atelier écoutaient avec attention car la sagesse de ses jugements étaient bien appréciés.

José Bensadon no conocia de la Fuente Nueva donde vivia que el señor Benitah en su casa-museo habia (y esto no lo sabia yo) un cuadro de Eugène Delacroix.
Ce peintre romantique vint a Tanger d'abord attirés par son climat, ses paysages, et le pittoresque bigarré de sa communauté juive au point qu’il se enamora de la belleza de las mujeres judias tangérinas. Il m’a dit (Bensadon, pas Delacroix) que si un jour je viendrais à Paris que je n’oublie pas de visiter le Musée du Louvre et voir les portraits de jeunes juives peint à Tanger en 1832.
( Conseil que j’ai suivis au pied de la lettre vingt ans après)

Mais pour retourner a ma marotte (la Fuente Nueva) si José ne faisait que le traverser quand il allait au port pour pêcher, par contra son frère Elias qu’était un bon vivant (influencia maternal) allait chez Medina allaient avec un groupe de juifs, espagnols et mêmes quelques jeunes arabes pour parier qui de eux buvaient le plus grand nombre de cannette de bière (horreur!!) Elias avec un ami arabe appelle Zinatti étaient les champions du singulier pari; une mémorable soirée ils burent entre les deux 64 bouteilles de Stock Beer.
Cet mémorable défi fut commenté pendant longtemps dans las Tertulias (réunions) de la calle Naceria.

Mais retournons avec José, Un jeune homme de cœur et de cerveau, il savait bien se débrouiller professionnellement au point que rapidement passe d’une branche de l’imprimerie a une autre de la typographie manuelle à la conduction de machine puis à la branche linotypie (composition mécanique)
Il était dans cet cadre quand la vie nous avait séparé.. mais je dois en tant que handicapé sourd et en aras (honneur) de la vérité de dire tout le bien qu’il m’apporta avec ses paroles d’encouragement…
je laisserai cet épisode de José Bensadon ici pour le continuer dans un autre envoi au forum.
… Gentil Joseph Bensadon qui devait perdre une jambe dans un tragique accident de moto à Tanger lors de « l’indépendance » du Maroc et malgré cela continuer sa carrière ailleurs avec l’aide d’une prothèse et surtout sa force d’âme…

UNE LETTRE ENVOYEE A PARIS LE 26 MARS 1911

Casablanca le ….
A Monsieur le président de l’AIU Mon cher Monsieur:

Veuillez avoir la liberté de vouloir bien infiniment vous prier de rendre compte à mes lignes de ce que je viens de vous écrire (sic ?)
Vous savez monsieur que j’ai travaillée à l’école de l’Alliance de Casablanca depuis la date du 20 février 1905 et j’ai bien servi, les directeurs et les professeurs , et toujours je leurs rend service comme tous les domestiques.

Et au mois d’août 1907 Monsieur Soussana tombait malade, alors Monsieur Pisa m’a dit de ne rien faire qu’a surveiller Monsieur Soussana jusqu’à ce qu’il guérira.
J’ai obéis a l’ordre de monsieur Pisa et même jusqu’au moment où les marocains pillaient la ville je n’ai voulu aller à la campagne comme tout les autres israélites jusqu’au temps où notre tour est venu et les marocains nous ont pillé de tout ce que j’avait, argents et vêtements .

Et quand Monsieur Pisa retournait à Casablanca . Il m’a dit qu’il va m’écrire la note d’effet qu’elle contient 300 francs des effets qui m’était pillé. Et au moment où les israélites commençaient a faire des réclamations j’ai demandé a monsieur Pisa si je dois écrire comme tout le monde alors il m’a répondu que c’est pas la peine d’écrire puisque mes 300 francs sont réclamé avec les autres effets de l’Alliance et quand l’Alliance reçoit l’argent des événements on m’enverra les miens…..
La lettre étant déchirée a cet endroit et puis allant perdu partie de mes copies d’archives je reste (nous restons) dans l’ignorance si cette bonne et loyale femme , je pense que c’est une femme qui écrit…a reçu bien l’argent qu’elle réclamait pour la perte qu’elle a eut lors de sa courageuse sollicitude envers un malade , ne l’abandonnant pas malgré les danger de rester dans la ville assiégée

…Elles étaient merveilleuses nos mères et grand mères.. Que justice leurs soient rendues !

Mes amis de Dafina se demanderaient peut-être :

-Etait bien sa place ici… cette vieille lettre écrite par une inconnue il y a 93 ans? Je crois que oui .. Un hommage à une anonyme dont la lettre (un peu naïve au commencement ) réclamait attention et justice.
On l’arrache de l’oubli afin qu’elle vive..
Car… La muerte esta en el olvido. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
12 août 2008, 02:31
Amies et amis de D F Alegria de mis ojos (Même si j’ai pas la chance de vous voir….)
Les pas de nos pères nous amènes a remonter le temps avec respect….pour nous pencher a la mémoire de…

DOS MUJERES DIGNA DE NUESTROS PASADO ( 1934 )

Après Preciada Nahon, Clara Bendelac; le destin s’acharne contre les meilleures des notre et c’est avec la même douloureuse stupeur que nous avons appris la disparition de l’une comme nous avons déploré naguère la perte de l’autre…
Clara Bendelac sœur de Haim Bendelac de la Compagnie Paquet
Elle n’est plus , hier encore d’une santé florissante et animée d’une fiévreuse et féconde activité elle n’existe aujourd’hui que dans nos souvenir et notre cœur. Nul n’oubliera la belle contribution que la défunte à apporté à nos œuvres et la vie intense qu’elle à laissée parmi la jeunesse juive de Tanger.

Comment d’ailleurs ne pas associer dans le même souvenir dans le même regrets? Issue toute les deux des familles les plus honorable de la colonie juive de Tanger.
Et ce furent deux fées bienfaisantes qui s’employèrent peut-être au delà de ses forces aux soulagements de leurs misères

Elles étaient toutes les deux la douceur même, la simplicité et la modestie. Un même cœur compatissant battait dans ces deux êtres d’élites qui avaient réussi a créer autour d’eux par leurs activité généreuse et autant que discrète une de ?
De sympathie et de gratitude. L’une a l’association d’anciens élèves de l’AIU l’autre s’attacha a Malmish Aroumin.

Conservons pieusement les souvenir et donnons à sa mémoire une pensée de affectueuse gratitude.

LOS CAMBISTAS ( LES CHANGEURS )

Les derniers des Mohicans si on peut dire Cette institution se fait hara kiri avec la fin de l’internationalité Tangéroise Dans ce temps la vous aviez toute la rue des Siaghines pour vous promener et circuler sauf autour de la rue semmarine et autour de la Plaza de Abasto ( Marché Central ) face a La Reina del Calzado aussi a la sortie des Siaguine et Souck el Barra par se tenaient les changeurs

Cette confrérie formait une caste appart dont la caractéristique principale était un mutisme presque absolu….Dans le monde tangérois des charlatanes les Cambistas sont muets. Sérieux, soupçonneux, Enchâssés dans les coins à l’ombre ,ou abrité sous un vaste parasol qui les protéges de l’ardent soleil, ils n’interrogent jamais, ils se contente de répondre d’un mot, plutôt d’un chiffre de pourcentage:
-A cuanto està la pesèta?
-A tant…%
-Et le rial Hassani ?
-A tant …%
L’ami facteur Botbol ou las Maria désorientées ou le fellah du Fahs
restent bouche bé en attendant la réponse de l’oracle avant de se décider a changer ses francs marocains ou ses pesètas..

Le chaland offre sa monnaie que le changeur soupèse et troque, puis l’autre continue son chemin, sans merci ni bonjour.

Les ménagères hispana ou portugaises sont moins rapides dans ses opérations financières elles doutes, se méfient, soupçonnent, las Marias, las Pépas, las Dolorès (de cabeza)
doutent, ne se décident pas d’un coup, elles en tant que femmes craignent les abus de confiance, les taxes, craignent aussi la chute de la devises…
Le cambista restent tranquille ils se reposent sur leurs sièges (quand ils ont) et regardent tranquillement les filles d’Eve avant de croquer la pomme et quand a la fin elle se décident alors , tend la main, la ménagère lâche ses bank-notes le changeur qu’il s’appelle Muyal ou Halioua regardent bien les billets recto et verso (les deux cotés) et aussi par transparence les francs marocaine a la recherche de la fameuse tête du lion de l’Atlas de profil et alors fait une compte mentale d’après le cour signalé avec craie sur son pancarte accrochée.

Donnent le change et elles partent a ses achats de fois heureuses de fois mécontentent du bas cour de la devise…

Sur le petit comptoir des cambiste il y a presque toujours une boite comme celles de typographes où dans des petit compartiment sont alignées des douros, centimos espagnol, rials, « perras gordas » (nom populaire de la monnaie franquiste de 0,10 centimos de pesèta.

En ce temps là; sois que la confiance régnait soit que l’ordre était respecté, mais jamais ai-je vu un cambista avec un gilet pare-balles ni protection anti hold-up.

….Gloup!! Mes repoussants archives viennent une fois de plus me contredire…Pardon mes amis..

UN CAMBISTA ATACADO 30 Septembre 1942

Hier soir a environs 20,30 heures quand il était de retour chez lui rue Iquito le changeur Raphael Benarroch fut attaqué par trois individus habillé des djellabah indigène qui ont essayés de lui prend la petite valise avec le produit des opération du jour. Monsieur Benarroch tint tête aux agresseurs , un d’eux armé d’un revolver tire dans l’air , comme le changeur résistait courageusement , le malfaiteur tire une deuxième fois cette fois sur lui et un projectile lui atteint le bras. Après de cela et en voyant la résistance de la victime et ses cris , les trois individus prirent la fuite par la ruelle qui du paseo del Doctor Cenarro conduit à la Huerta Benoliel. La police prévenue par les détonations sont rapidement arrivée au lieu de l’agression et informés des faits se sont lancés sur les empreintes agresseurs .
On croit savoir que les voleurs étaient des européens habillés a la mode du pays pour égarer
les soupçons.
Monsieur Benarroch fut transporté à l’Hôpital Benchimol . Mais la recette fut sauvée merci a son courage.


Bon… LA VIE EST BELLE… le 23 Octobre 1949 sont admises en examen de 6° technique nos maman et nos tantes.( et nos grande soeurs)

Becerra Maria, Benchetrich Celia, Benady Ann, Benaïm Fortunée, Bensadon Alegria, Bentolila Maria, Bounan Simy, Cohen Sultana, Consciencia Elisa, Farache Edith, Favier Annette, Lévy Mercedes, Lévy Messody, Millet Anne-Maria, Nahon Julia, Nuñez Concha, Perez Roselyne, Plaza Maria, Roman Carmen, Romero Maria, Saul Rose, Sérfaty Esther, Sibony Esther, Wall Hélène et Zouak Hafida…Ouf ! !

Félicitations de Dafina net a cette kyrielle de jeunes filles tangéroises aujourd’hui devenues la plupart des jolies maman…
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
12 août 2008, 05:55
Bonjour Fuentenueva,
Merci encore pour ces souvenirs de la période riche et heureuse de Tanger.
En pièce jointe la rue Siaghines ou orfèvres.
A bientôt
hharrouch
Pièces jointes:
tanger siaghin n-1.jpg
Re: LES PAS DE NOS PERES
15 août 2008, 12:52
Bonjour et merci de ta carte postale cher Harrouch 57 et merci cher amis de Dafina de avoir lu le message réfèrent à José Bensadon le jeune ami de 1949 qui m’aida dans ma jeunesse … M’aida en quoi? En disant une simple parole de solidarité… que je me souviens presque 60 ans après..

EN CE TEMPS LA…

En ce temps là comme aujourd’hui j’étais atteint de surdité profonde due a une maladie génétique, des membres de ma fratries aussi sont sourds en Espagne (mais moi j’était, et je suis le champion) Je n’entend que dalle. Je suis un peu plus sourd qu’un pot, Je n’entend pas même ce qui m’arrange, je suis un dingue sourd… Et je refuse de porter appareil car alors j’entendrai peut-être et donc je ne serai pas sourd, donc pas moi. Ma surdité est une vocation que j’entend (sic) garder toute ma vie. Pour rester dans la note j’ai épousé une femme sourde. Je suis un sourd heureux …Qu’on se le dise !!

Tel n’était pas mon opinion en ce temps là ( 1949) et les blagues et moqueries fusaient et certain esprit (dépourvu d’âme) me demandaient à l’atelier si j’allait a la pêche, je répondais suivant la tradition de l’almanach Vermot que non que j’allait a la pêche…and so on.. alors je faisait le sourd…
Je me refermais en moi-même demandant aux grands dieux ce que je avais faits pour être sourd et être le ainsi l’objet de moqueries, des fois de rejets injustifiée et d’exclusion.
Des fois je était désespéré et le monde et la vie me semblaient misérable.
Et pourtant je n’avait pas encore lu Schopenhauer…

Un petit exemple des erreurs et malentendus dû à cause ma surdité, travaillait alors a l’atelier un jeune appelé Augusto Mariscal assez costaud malgré qu’il avait une main bloquée paralysé par une hémiplégie partielle, ce qui ne l’empêcha point de faire bien ses travaux. Avec cette ironie un peu méchant à la mode en cette époque on lui appelaient El « Manquito » ( Petit Manchot) Mais pas devant lui…
Un jour le chef de l’atelier un tel José Villena qui avait besoin de lui me dit: - Zito, Va y traeme el manquito…
(Amène-moi le petit manchot) et moi fier d’avoir bien entendu et avoir des ordres précises je cour pour l’apporter..

…Un petit tabouret..!! ( Manquito.. Banquito…) Cela rime non?
Ainsi allait le monde de la Fuente Nueva.

Ce fut l’ami Bensadon qui me défendit devant un groupe de collègue il dit alors une paroles magique que n’était pas tellement connue a l’époque auprès de l’aréopage de brutes anti-sourds qui m’entouraient.
- Andrès n’est pas sourd, il est simplement complexé.
« Complexé » Le mot et la chose n’étaient pas assez connue à l’époque par le va nu pied que j’était cela me confortais C’était un mot mais il était comme José, positif !! -Quelle chance je me disais- Je suis le heureux élu par les sommités psychologiques pour porte un tel héritage. . .
J’allais un peu mieux et plus sûr de moi proclamant par la Fuente Nueva que je n’était pas sourd; mais complexé..
J’étais fier et mes amis du quartier (plus brutos que una manada de Miuras ) en apprenant la nouvelle me regardèrent avec une nouvelle optique.
Felipe (Félipito) Valencia me demande si c’est le Dr. Many qu’avait découvert l’affaire…
Manolito Rios s’interrogeait si le complexe est opérable…
Francisco (Paquito) Alegre craignait que le complexe ne fut contagieux et qu’il ne devienne sourd aussi…

Enfin; chose de l’enfance Mais pour une fois le diagnostique de José Bensadon ouvrit une brèche dans la noirceur de mes idées et je pus voir briller l’espoir.. que ma surdité n’était qu’un mirage…Mirage qui dure depuis 60 années mais je suis persuadé que mes oreilles finirons pour entendre raison et que mon autopsie (Suis pas pressé, quand même..) mettra tout le monde d’accord.

Mais allons soyons sérieux et continuons avec la petite bio de ce cher ami…
Bensadon après la guerre, déménagé rue Tarifa en haut du Paseo Cenarro, là il passe son enfance, c’est là aussi pas loin rue de Sevilla qu’il connu celle qui allait être plus tard son épouse. Sérieux dans le travail, amène dans les loisirs, l’ami José était serviable et menait une vie bien sociable.

UN DRAME DE LA JEUNESSE

Ce fut alors quand il devint victime dans un malheureux accident de moto qu’il conduisait. J’ignore les détails de cet fait divers.. choc ou dérapage mais il dut d’être amputé d’une jambe par les chirurgiens. Confronté dans la fleur de la vie a cette épreuve un autre aurait peut-être tombé dans une dépression sans issue mais ce serait mal connaître notre ami José Bensadon avec l’aide de celle qui l’aimait depuis toujours et en faisant preuve d’un courage sans borne il se surpasse. Il guérit et avec la cicatrisation de sa blessure après sa grave opération il se rééduque et très rapidement utilise une prothèse qui le permets de remarcher.

Quelques semaines plus tard je le vis au Grand Zocco; coté du Cinéma Rex avec l’aide d’une canne José montait sur le bus en direction de les Suanis (quartier où les ateliers de « La Dépêche Marocaine de Tanger » avaient étés déménagés…)
Et vous vous demanderez sans doute.. Comme cela fini? Que devins José Bensadon après de ce terrible incident ?
Vous le sauriez si vous suivez les épisodes suivants de cet feuilletons dont le seul défaut c’est qu’il dit vrai.
Je respect bien assez les personnes qui consultent Dafina Net pour le raconter des histoires imaginaires…a bientôt donc et merci d’avoir lu…

FUENTE NUEVA des choses et choses qui se passent

LE COIN DES POETES

« Il faut jamais frapper une femme, même avec une fleur » dit un proverbe persan.
Alors que penser de Mohamed Begduri et Hossein ben Mokhtar ? Sans doute ils ignoraient ce proverbe et on donné une raclée à la Fatma Erkia ben Mohamed. La pauvre femme a été conduite à la permanence de la Croix Rouge tandis que les deux lascars si courageux ont été mis en prison
Ce poème manqué se passe le 20 février 1941.

ESCLANDE SUR LA VOIE PUBLIQUE.

C’est pas décent de se disputer chez soi, se quereller ou insulter a autre dans sa maison parce que cela peut gêner les voisins, Sans doute a cause de cela que se sont disputé et bagarré en pleine rue Naceria les nommés Léon Bengio et Molud Benarroch. La force publique arbitrant mis fin au match en mettant les deux pugilistes au…calabozo ( prison)

CARNET ROSE

Monsieur et madame I. Y. Beniluz sont depuis hier
(14 Janvier 1954) les heureux parents d’un superbe garçon.
Clinique de la Croix Rouge Espagnole (Docteur Quiralte)

Con toda felicidad a dado a luz ayer (18 Julio 1942) una hermosa niña la esposa de Don James Nahon. Tanto la madre como la recien nacida se encuvement en perfecto estado de salud.

Nous avons le plaisir d’apprendre que notre excellente ami et collaborateur Monsieur Pimienta est depuis hier 7 Adar 5667 (Jeudi 21 Fevrier 1907 ?) le père d’un superbe garçon. Nous lui présentons ainsi que a madame Pimienta nos bien sincères félicitations.

Et la semaine prochaine encore. . FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
16 août 2008, 21:20
Il avait besoin notre cher ami José Bensadon quelqu’un qui raconte son passé et son intéressant histoire attachée pas seulement a Tanger mais aussi a Rabat et a Casablanca où il travailla aussi puis il change de pays, de continent et même d’hémisphère pour aller aux terres glacées que Dieu donna a Caïn ( et c’est pas un cadeau)
Le lointain Canada.

Comme vous voyez.. O fiel y simpaticos lectores de Dafina net; la vie de José Bensadon est liée avec le monde entier. J’essaie humblement de ne pas oublier les pas de nos père (dans ce cas précis plutôt les pas de nos grands frères ) qui doit être un exemple du courage et gentillesse de nos Sefarditas Tangerinos.

ADELANTE… (En avant…)

Resume: Après l’accident avec une jambe artificielle José put aller d’un endroit a un autre, Il se maria l’année 1957 avec cette charmante tangéroise de bonne famille avec laquelle il est aujourd’hui unis depuis cinquante années.
Son épouse, de l’honorable famille tangéroise des Pinto peut se vanter que leurs ancêtres sont au Maroc depuis quelques siècles.
Lors des excavations des fondations pour la construction du Théâtre Cervantès en 1911 on découvre une pierre lapidaire où on y pouvait lire gravé « Aqui yace Abraham Pinto venido de Castilla en 1492 » la proximité de l’ancien cimetière israélite explique tel extraordinaire trouvaille.
Déjà par tradition et costume familiale le grand père de l’épouse de José s’appelle Abraham Pinto et son beau frère se prénomme aussi Abraham.

José Bensadon a quatre enfants deux filles et deux garçons. Les deux chicas sont nées à Tanger tandis que les garçons Albert et Josh sont nés ensuite quand le couple vivait à Rabat. Professionnellement José monte en flèche le jeune débutant qui se défendait avec la petite machine a imprimer a Tanger en 1949 prend des initiatives Il reçut des contrats pour travailler à Casablanca et Rabat ( Cela dû au départ en masse des techniciens français lors de l’indépendance du Maroc.) Il travaille dans « Les Imprimeries Réunies » qui remplaçaient les grandes boîtes comme Imprimerie Fortin partie en France et autres imprimeries qui travaillait pour le nouvel état marocain. José une fois établi dans la capitale du royaume travaille très dur pour la maintenance de plusieurs imprimeries nationalisées parmi laquelle celle qui imprimait le journal officiel «  Al Wattan » je crois.

Il fut également professeur à l’École du Livre sorte d’école Etienne du métier d’imprimerie au Maroc; beaucoup des jeunes et dynamiques imprimeurs marocain doivent leur savoir à notre ami José Bensadon.
En 1968, et lors de la Guerre des Six Jours en Israél, José dont la devise semble être  « A cœur Vaillant rien d’Impossible » décide de venir chercher leurs vie aux antipodes . Il émigre au Canada avec sa famille.

Pour un de ces méridionaux avec faconde comme l’ami José

( …Soleil, soleil de mon pays perdu…)

Ce fut vraiment dur de s’adapter au nouveau climat mais comment des milliers de ses camarades et coreligionnaires exilés et a la grande surprise des Grizzly (Pardon l’ami..) et autres marmottes locales, José Bensadon commence aussitôt sur place un cour intensif d’anglais, puis aussitôt trouva du travail dans une des plus grande imprimerie. Il appris en plus sur place l’électricité, plumbing and électronic servicing. Chapeau l’ami José !!
Après des années de intense services et responsabilités dans des imprimeries les plus importants du Canada il décide un jour de penser à lui-même et a sa chère épouse.

Avec sagesse José Bensadon décida de prend la retraite a l’age de 60 ans (en 1990) Bien sûr il devait et aurait pu continuer cinq ans encore; mais il était un sage et « The american way of life » très peu pour lui (Gracias) il décida de penser a lui et sa famille … Et il profita pleinement, il voyagea assez: Florida, USA, Puis des loisirs amusant de repos et paix. Maquettiste, montage des maisons de poupées Pêche dans les lacs, Siesta a gogo et surtout heureuse retrouvaille avec la vie de famille etc etc.

Le philosophe anglais Bertrand Russell (mon maître à penser) disait avec sabiduria: - «   Une vie heureuse est une vie qui guide le savoir et qu’inspire l’amour… »

Un tel proverbe semble avoir été très proche de la vie que José Bensadon a choisi. Bravo l’ami, qu’avec un seul mot « complexe » sut me libérer de mon introversion au temps de mon enfance tangéroise.

LE GRAND RABBI EST DECEDE

Un deuil cruel pour la colonie israélite de Tanger en ce mois d’octobre de 1943 ce mois ci les gens sont résignés par cette longue e interminable guerre et le sort de les coreligionnaires qui souffrent de par cette Europe en flammes. Dans la Fuente Nueva les esprit sont secrètement réjouis en écoutant les rumeurs sur le sort de l’armée allemande déjà chassée de Russie. Mais pourquoi pas encore la libération de la France? Pourquoi pas un débarquement comme a Casa, en Argel et on savait que les italo-allemand se sont aussi rendu a Tunis..
Alors? Que espéra mi bueno?

Mais Tanger allait encore être en souffrance pour un malheur interne Le grand Rabbi Le révérend Judah Azancot n’est plus depuis le 21 octobre a l’âge de 72 ans.
Né dans la ville même en 1871. Le jeune Azancot a fait tous ses études très poussés les quel lui proportionna des connaissances assez approfondie sur les textes et écrit sacrées
Au même temps qu’une grande culture générale, spécialement en questions scientifiques et philosophiques.

Première autorité spirituelle de la commenté juive, en plus éminent jurisconsulte et grand Talmudiste, le révérend Judah Azancot fut nommé en 1925 a la tête du tribunal Rabbinique Il avait un sens inné de ce qui était juste et équitable , très appréciés par ses coreligionnaires et de tous ceux qui avaient eu l’occasion de traiter avec lui.
Fut aussi un des fondateurs du séminaire rabbinique, où il fut d’autre part pendant beaucoup des années le directeur et où il fournis des précieux efforts désintéressé afin d’instruire ses nombreux disciples.

Souffrant depuis quelque temps le grand rabbin avait dû ces derniers jour garder le lit, très malade, étant entourés de la vigilance et soins de la part de sa famille et entourés de la sympathie pleine de respect et dévouement de tous les israélites.
Aujourd’hui la Fuente Nueva, la calle de las Esnogas et toute la colonie Juive de Tanger pleurent celui qui fut et sera pour elle un bel exemple de droiture, de justice et probité.
Vivait 44, Calle Italia. 22 octobre 1943.

UN POCO DE INOCENCIA (Les petits pas de nos mamans)

Allons un peu plus loin dans le temps mes amis J’ai déjà parlé des petits de l’école maternelle de Madame Israël.
Or je dirais quelques mots. Nous sommes en début juin 1898
sur une autre école privé de cette ancienne époque: L’école de Madame et mademoiselle Robinet, qui avec une persévérance exceptionnelle dirigent i’établissement.

Ce dernier jeudi et avec la présence d’une nombreuse et sélecte assistance composée par Monsieur de Monbel, Ministre de la France , messieurs Riffault, Malperthuy et autres membres de la légation française,les parents des élèves et quelques amis de madame Robinet.

Le Rez-de-chaussée de la maison école était adornée coquettement des fleurs et petit drapeaux français.

La séance commença avec une petite comédie d’enfants « La charade » sympathiquement interprétée par huit jolis bambins petits anges de deux sexes. Estherita Nahon qui avait le rôle principale de la pièce théâtrale se fit applaudir vivement en chantant plusieurs « cuplés’ du saynète avec un accompagnement de guitare, Cela fut une préciosité.

ENCORE ces petits morveux ( Fuentenueva n’est pas gentil )

Après quelques monologues correctement récités par les élevés de troisième classe, nous assistons à l’amusante comédie en deux actes intitulées « les espiègleries de Godiche » ou la tabatière du diable ( Las travesuras de God..
Admirablement rendue par les demoiselles Lisita Nahon, Miriam et esthétisant Serfaty, Estherita Nahon, Lunita Benassayag et Camille Pariente qui sont vivement félicitées.
Cette petite fête scolaire du fin du cours annuel , dont la manque d’espace de ce forum aimablement prêtée par Dafina net et la patience des lecteurs m’empêche de prolonger fut finie par la distribution des beaux livres pour enfants de la collection Hetzel.

Que Madame et mademoiselle Robinet soient remerciés ici pour la bonne maintenance de l’école. Dont on parle encore
( Au moins ici ) mille neuf cent six années après…

Et colorin, Colorado este cuento se ha acabado.

Votre dévoué FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
19 août 2008, 00:15
Señores de Dafina Net; Don Ambrosio Edery, tiene el honor de informar a su distingida clientela…que dés dimanche 20 du courant (janvier 1946) transférerai sa boutique de viande CASHER à la carniceria dénommée « Boucherie Générale » Située dans la Plaza (marché) d’Abastos, n° 31 Téléphone n°14-66

Voila que c’est clair. Ainsi devais-je rédiger mes tangerinades

Par ailleurs je me suis éloignée petit a petit de la Fuente nueva Au début j’ai promis a aux gentils lecteurs de lui faire parcourir la calle Naceria mais mauvais guide (J’ai pas l’ xx de Dar Niabah et voila que j’ai laissés mes pauvres ouailles perdu en pleine Alcazaba … Ainsi je reprend l’itinéraire où j’ai laissés ces pauvres petit

(Je vous rappelle que nous sommes en 1947).

De par le monde la guerre froide USA / URSS bat son plein, au Maroc le général Juin est nommé Résident général et la première aventure de Lucky Luke parait dans Spirou…
( Caramba! on apprend des choses a Dafina Net…)

Calle Naceria donc au n° 5 J’ai travaillé dans ce salon de coiffure dont le proprio est Rafael Elbaz et le maestro barbero Abelardo X dit « le largo » après dépasser le n° 11 Dharambas & Tirthdas, la boutique des hindous et Paolino n°14 au n°15 on visite l’excellente horloger M. Chao Trojman qui travaille avec l’espagnol Francisco Gil Gutierrez. Passons devant le restaurant de Piñero qui est aussi une churreria (Fabricant de beignets)
Attention avec le perro …ça mord!
Le n° 17 C’est le Select hôtel. Dans le n° 21 vive au premier étage la familia Santos M. J. mais en bas c’est le hôtel Venezuela. Puis nous entrons par la ruelle Benasayag (sans sortie) Dans le n° 24, au premier étage j’habitait (Mi casa fué la suya) Au rez de chaussée Dona Meriam Bendayan (ça mord de fois..) au n° 26 la Pension Andrades, après n°29 Salomon El Galy, puis n°31 Cohen Isaac Joseph et Cie (Tissus) ensuite viens le n° 34 Atelier du bijoutier espagnol Carlos Menas, en face Aubay(?) Yahya, boulanger.
Il faut aller jusqu’au n° 39 pour voir les bureaux d’import- export de M. Luiz Fortunato Pinto que je crois a la nationalité brésilienne. En face M. Edery Alberto, bijoutier. Au n° 44, Matias Porcel, au n° 46 le coiffeur Jaime Benzaquen, au n° 47 Abdellah Asouah, quincaillerie. Au n°48: Le Séminaire Rabbinique. Puis au n°50 le bacal d’Asdelam Buach, au 52 Usine de vêtements Kaltex que sois dit en passant, avait besoin d’une pantalonnière sachant coudre à la machine pour son atelier. (Petites annonces de la Dépêche Marocaine le 16 Juillet 1951)
Bon; au suivant le n°55 Restaurant-Bar La Catalana et en face M. Hassan Kasara qui s’occupe des affaires immobilier…

-A S S E Z …

-Mais ? Quoi …Como… Que pasa?

-Para el carro FUENTENUEVA! Cette histoire semble la lénifiante liste de l’ annuaire téléphonique…
Des recits des actions...Des faits épiques ..de l’émotion et du courage des sépharades… On veut des histoires héroïques.. quoi ! !

-Wouo de mi.. Ay que menos..! Ahi va lo Weno. Todos teneis que callar si FUENTENUEVA se pone a berhear (Salut Soly, Kachito de Zielo)

UN VRAI ACTE D’HEROISME ( 1929 )

Un jeune israélite M. Jacques Maman âgé de 28 ans s’étant porté au secours de M. Francisco Sanchez Zamora, capitan de l’armée espagnole qui se baignait à la plage de Tanger s’est noyé en même temps que celui qu’il voulait sauver.
Les obsèques fort émouvantes, eurent lieu le 26 août 1929.
Monsieur Chesneau Consul de France à Tanger, prononça un discours ému devant la tombe du jeune héros qui avait déjà sauvé la vie d’une personne à Larache, et qui avait été cité a l’ordre de l’armée française il y a quelque temp.
« El Provenir » quotidien espagnol paraissant à Tanger à ouvert une souscription pour élever un monument à la mémoire de Jacques Maman.

EL CORAJE DE LOS JUDIOS DE TETUAN ( 1880 )

C’est pas à Tanger, pas la insurrection de Varsovie. Mais…
Vers 1880 la tribu de Ben-Ider, sur le Bled Siba ou hors du pouvoir du Sultan s’est révolté contre lui et attaquent Tétouan. Comme d’habitude ce fut la juderia la première victimes de ces temps troubles Déjà des familles israélite avaient fui la ville vers Tanger ou vers la côte. Autres tetouanais s’exilent vers Casablanca et même vers Oran ou le parler hispano l’aida a s’établir.

La chronique appelle a ces combats « La guerra de los Benider. »

Pourtant dans la Juderia une partie des rues furent défendue par des juifs courageux qui tinrent les berbères de Ben Ider a distance. Des maisons occupées par la famille Elalouf, des juifs courageux qui défendirent leur foyer avec des armes, leur habitants des plusieurs maisons partant de la calle de la Meca et parallèle à la calle des Aniyim (rue des pauvres) Là; les habitants ils se défendirent si bien avec fusil; escopettes et toutes armes possible, tirant depuis leurs fenêtres que les assaillants n’osaient pas s’en prend a ces maisons de la courageuse famille juive des Elalouf et ne ils furent donc pas pillés. Les autres maisons de la Juderia, hélas, ne connurent pas cette chance.

L’épopée de ces valerosos hebreos ne doit pas être oublié.

Je crois que c’est a Tanger dans la Fuente Nueva que l’ arrière petit-fils de cette famille témoignait des récits qui fit sa arrière grand-mère Estrella Elalouf une survivante et sœur de ceux qui se dirent:-« Chez nous, ils n’entreront pas… »

En suivant les pas de nos pères la démocratie sera sauvée.
…et merci Dafina de votre attention. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
21 août 2008, 13:07
OHEEE du Bateau Dafina qui navigua par la mer de la nostalgie ……Salut prospérité …Il était une fois….

LES « MISSES » DE NOS PERES…ET LES NOTRES

Miss zone espagnole, est la héroïne d’un grand bal au théâtre Cervantes auquel assistent aussi Miss Tanger, Miss Exploradores, Miss Balneario et Miss Football…
Il a pas longtemps j’ai lu dans un forum tangérois des polémiques sur qui était miss Tanger telle année ou telle année. Cela dépend quelle Miss ? Parce que je possède assez de nom des Misses tangéroise tant juives comme espagnoles et françaises. Je sais que la Miss Tanger 1938 se trouve quelque part en France (encore vivant si Dieu le veux)
Que la Señorita Elmaleh, fut Miss Pavillon Bleu, que même si le papa de Gisèle Salles était le patron d’un importante et ancien balnéaire tangérois il n’a pas influencé le jury qui couronna sa fille Miss Tanger - Plage puisque elle était vraiment jolie malgré son apparente fragilité. Je sais que Miss Juegos Florales (Fête des Fleurs) 1927 était Pepita Vallejo. Que nul journaliste avait influencé le jury de l’association de la presse de Tanger pour élire Miss Tanger 1929 Donna Marrache et son visage de poupée. Que Miss Fiesta de la Raza 1924 c’est-à-dire la señorita Charito Peña fut élue sans el « enchufe » (piston) de la créatrice du théâtre où se faisait la sélection..

Mais l’objet de ma petite réclamation c’est Pourquoi il n ‘y a pas l’idée de élire une Miss Fuente Nueva? Porque hombre? Porqué?
Il y a bien et il y avait bien de charmantes et jolies jeune femme dans notre quartier favori…
J’aurai voté pour la charmante Reina Bendelac qui habita rue Naceria dans les années 1945. . . Un bijou et quelle intelligence.

On a bien raisons de se dire que les bonnes traditions se perdent…

MOISE CADJI BENDELAC (Ou de la Fuente Nueva à l’éternité)

J’ai eu l’honneur de connaître M. Cadji en 1949 à quelques encablures de Secaida Yehida. Il travaillait comme Cajero ( caissier) aux bureaux la Dépêche Marocaine et il m’envoya une fois pour porter une lettre assez importante a l’Attaché Commerciale de la Légation de France, un petit annexe de dans le jardin de la Légation (Mais pas à l’édifice de la Légation, distingo) On monte par la droite en contournant la jolie et coquette pièce d’eau où la statue du petit garçon avec son amphore verse de l’eau en continu (Jolie statue de le sculpteur Jean Tarrit) ensuite au lieu de passer par les colonnade de le beau édifice pour monter au premier étage on doit contourner par la droite le jardin et alors seulement on peut trouver dans un édifice annexe le bureau de l’attaché commerciale. ma pauvre oreille malentendant n’entend pas de distingo pour elle un chat c’est un chat et je confondais la Consulat Française avec l’ attaché commercial. Le grelot du chat avec le chat lui-même. Total; je donnai la lettre au ordonnance du Consulat et je partit me promener par le boulevard Pasteur…

Malheur!! L’Attaché commercial ne reçut jamais la lettre importante destiné a lui. Le problème dura deux mois L’attaché demanda a l’imprimerie le devis d’un achat en France et Monsieur Cadji jurai les grand dieux que le devis avait bien été fourni et je me taisais puisque j’ignorai que le destinataire de la lettre n’était pas le bon. le Consul c’est pas l’attaché commercial.
J’ignorai également que le Consulat recevait des milliers de lettres dans la semaine et la mienne comme n’était pas pour le Consul aurait sans doute fini a la papelera.
J’ignorait que dans ce temps de rationnement c’en le devis pour acheter du papier en France pour un journal français du Maroc, Le papier étant rationnée dans les années après la guerre…La Résidence à Rabat s’émurent.. Il fallait contrecarrer le discours du Sultan prononcé à Tanger le 11 avril 1947.   selon lequel (en lisant entres les lignes)
Maroc est une nation qui est arrivée a maturité et voudrai marcher seule comme une grande..
En lisant aussi le discours car Fuentenueva est sourd il n’entend pas les discours il les lis entre lignes semble dire que aimerai que la France… lui lâche les basquets…ou les babouches si je n’ai pas bien lu

Le Résident en l’occurrence Messire Eirik Labonne qui accompagnait le Sultan parait qu’il faillit en trépasser d’indignation.
Bon; a quoi sert un journal sinon a lénifier ou modifier un discours politique.
Et a quoi sert les bobines de papier? …a imprimer un journal…
et a quoi serve Fuentenueva?
A f…tre le Souk partout où il passe ..CQFD. point a la ligne.

Heureusement Monsieur Cadji Bendelac refait le devis et le livre lui-même et reçu l’aman et la gratitude de l’Establishment colonial .
Tandis que votre serviteur ignorant l’incident diplomatique qu’avait presque provoqué sa surdité, mangeait tranquillement à la porte de la Dépêche Marocaine un cornet de taharichas acheté en face de l’atelier à coté du cinéma Alcazar.

Depuis lors Moisé Cadji me regarda d’une autre façon et je n’eut plus droit a la valise diplomatique.. M. Cadji n’était pas n’importe qui…Il était un de plus ancien collaborateur du Journal - Vous verrez amis de Dafina.. Sa carrière débute en 1928, rue de la Casbah qu’il fit ses premières armes dans le service de la publicité. Sa vie a été lié aux journaux français du Maroc il a connu a M. Hedelin, directeur des « Annales Tangérois » M. Rutily, directeur fondateur du « Journal de Tanger » M. Cavel , directeur de « Maroc Oriental » M. Robert, directeur de « L’Avenir d’Agadir » M. Bouillon, directeur du « Progrès de Fez ».

J’ignore si a connu aussi Monsieur Mas le directeur de « Maroc-Presse » Mais sûr et certain qu’il a connu le directeur de la «  Tribune de Meknès .. etc , etc.

Moisé Cadji Bendelac était un collaborateur très précieux pour la Dépêche Marocaine Why ?

Because il etait le encaisseur du journal…Et quel Cajero… Mauvais payeurs debaters récalcitrant Laissez ici toutes espérance … Il vaut mieux pour vous payer votre facture, votre engagement car M. Cadji ne vous laisserai de repos.. Même si vous allez vous cacher dans le coin le plus obscur de la Medine , à la Juderia de Tétouan ou à le Carrières Centrales de Casa Monsieur Moisé Cadji Bendelac comme le œil de la conscience finira pour vous attraper et vous devrez honorer votre facture..
Ainsi va (allait) le monde tangérois vers 1949...

Toujours tiré a quatre épingle M. Cadji c’est un homme de cœur..Voyant le mal habille que j’étais à cause de la pauvreté de mes parents décida un jour de me faire cadeau d’une belle veste. Il m’indique la maison du Marshan où je devait d’y aller un dimanche pour recevoir la belle « americana »
(Pour les français une américaine est je crois une voiture…mais pour les espagnol de l’époque franquiste una americana est une veste (Chaqueta) Alors j’était dans la gloire accompagné par mon papa j’avais 10 ans je me lance a la recherche de la villa de M. Cadji…Pas facile je tape a la porte d’un pavillon chez un tel Bowle, pas lui, je tape chez un tel Apperley pas lui je trouve un pavillon et je tape c’est une tel MacBey …désespéré, je bat en retraite presque en pleurs voyant ma belle veste s’envoler quand mon papa me dit:
- Hé Zito on t’appelle de esa casa!!
- Ouf!! heureusement une dame m’aide en signalant une autre villa - C’est là c’est la qu’habite Monsieur Cadji Bendelac… Ouf Gracias Señora

J’allais heureux comme un dieux en France avec la veste en question qui d’ailleurs m’arrivait aux genoux. Mon père décide que la veste ira a mon frère ainé Augustin. plus tard je la porterai et je serai comme un prince avec la chemise de mon frere que ma mere avair rétréci les manches et los pantalones hérité de mi tio (oncle Juan)
…La vie est belle! !

Mais Je suis entrain de bifurquer c’est pas de moi que je voulat écrire mais de Monsieur Moisé Cadji Perdona hermano… M. Cadji était mariée avec une jolie et gentille dame israélite Madame Myriam Bendayan soeur de Monsieur Shalon Bendayan Son mariage fut célébré en grande pompe a la synagogue Souiris le 29 Septembre 1948 Son bonheur était rayonnant. Monsieur Cadji de où vous étiéz Ici ou a la éternité je vous remercie de votre patience, gentillesse et humanité. Vous étiez d’une politesse rafinée et aussi d’un cœur en or.

Et pour finir pour aujourd’hui , amies et amis de Dafina-Net Voix des témoins de l’age d’or du Maroc de papa… je vous prie de vous lever brièvement…Parce que…

MESSIEURS…LA COUR !!

Un voyageur Léon T. arrive a un hôtel de moyenne catégorie de la rue Naceria . Loua une chambre et décide de passer la nuit.
L . T. se déshabille tranquillement et au moment de se mettre au lit, pensa a son portefeuilles, ou il gardait soixante mille francs. Plutôt que le laisser le portefeuille dans la poche de la veste décida de le mettre sous le oreiller ainsi sera plus sûr.

Le lendemain se lève; après la toilette et se raser, s’habille et descend à l’office, paye la note au gérant Abel .J et quitte l’ hôtel.
Demi heure plus tard soudain A. T. se rend compte qu’il a oublié le portefeuille sous le oreiller; rapidement il retourne a l’hôtel pour réclamer son bien.

Heureusement Leilah D. la femme de ménage avait trouvé son portefeuille en changeant les draps et faisant le service, elle le donna au gérant S. J.
A l’arrivé de A. T. le gérant de l’hôtel rend le portefeuille a son propriétaire qui le reçu avec la joie qui on suppose.

Mais, diriez vous - Alors si cela fini bien pourquoi sont les trois au Tribunal Mixte de Tanger ?

C’est une bonne question… et je vais vous dire:

Or, il arrive que quand L. T. sortit pour la deuxième fois de l’hôtel fut pris d’une terrible doute, ressorti le portefeuilles de sa poche et vérifie avec la surprise qu’on devine que seulement avait dedans quarante et cinq mille francs.
A l’ hôtel personne ne pouvaient pas le expliquer pourquoi cela, ni la femme de ménage L.D, ni même le gérant S.J.
L.T décide alors de porter plainte contre le gérant de l’hôtel.

Au Tribunal de première instance correctionnelle; après des explications embrouillée des parties on pu prouver que ce fut le gérant de l’hôtel S.J. qui s’avait approprié des Quinze mille francs qui manquaient. Il essaie de nier mais fut confondu.
Le gérant voleur fut condamné a quatre mois de prison.
La ley es la Ley. Bien mal acquis ne profite jamais.

BISON FUTE A LA FUENTE NUEVA

Mardi 4 août 1953, Si Taieb ben Abdeslam Mohamed Zigal demeurant au douar de Beni Makada a été légèrement blessé par l’auto conduite par M. Meir Emergui Kadach habitant 45, rue Sebou, dans la Fuente Nueva.

Chers amis de Dafina Net: Allez et ne pêchez plus.

FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
25 août 2008, 10:38
Cher Jean François Merci pour tes parabiéns (Félicitations)

J’écris ici a Dafina-Net parce que c’est juste que les anonymes qui ont fait le Maroc de papa ne soient point oublié. Los escapados de mal.

LEON LAREDO LE BROCHEUR DE LA CALLE ITALIA

Leon Laredo Lahmani, Relieur et brocheur dans la reliure de Les Editions Internationales de Tanger était un ami un maestro qui m’enseigna a l’époque le rudiment du métier de la reliure, Haut de stature; sérieux au travail, grand professionnel de l’imprimerie M. Léon Laredo né à Tanger d’une famille très connue et très considérée était depuis 1930 le plus solide pilier de l’atelier de reliure.

En-a-t-il collé, en 30 années de travail, des pages de journaux et des livres et brochures. !! Mises bout à bout elles couvriraient une distance que je suis en peine de préciser; il a toujours le sourire. Il l’avait rue de la Plage, il l’avait déjà rue de la Casbah. Son sourire s’est élargir en fonction directe du développement de la clientèle et sa gaieté augmente en même temps que le travail s’accroît. Le visage de notre sympathique relieur est plus éloquent qu’un bilan
... et je peut ajouter tout de suite que je ne l’ai jamais vu si souriant…que quand me demandais a environs las cuatros de la tarde -Zito, mi bueno. Quiere ir a mi casa y traer mi café con leche?

Ha, Vraiment la cérémonie du café au lait de mon ami Léon Laredo c’est un des us et coutume qui ne variait jamais. Vers 16 heures de l’après midi même s’il oubliait de me prévenir J’allais de la rue d’Italie a la Fuente Nueva. L’ami Léon habitait rue Ben Abdessadak en haut de la rue de Tidjania
Madame Laredo était une jolie femme, je ne me souviens pas si Léon avait des enfants mais Madame Laredo était une femme avec cœur en or. Toujours elle m'offrait des dulce ou galleta (biscuit) Diego. elle préparait la « merienda » (Gôuter) de son époux et je lui apportait en coupant par la rue Luccus, et en sortant a la calle Italie par le arc du farran ( four) de Mozzi derrière du cinéma Capitol.

Ainsi était mon ami Léon Laredo Lahmani. Que D. bénisse sa mémoire.


LETTRE A UN PATRON DEFUNT

Cher M S. Dans la reliure de la calle Italia se trouvait toujours Léon le très gentil relieur que tant de travaux de « encuadernacion » a fait pour l’imprimerie, Léon avait les yeux tout rond qui m’intriguaient et des cheveux tout blanc je me demandais si après tout Léon ne serait un albinos, car il était tout jeune. En tout cas ne serait une bonne idée de lui demander car quand il ne comprenait une chose, a la moindre réflexion de qui ce soit , il répondait invariablement par le mot de Cambronne. Soit en arabe Jara! soit en anglais Shit! soit en Haketia Merda!

Face a l’atelier de la Dépêche , c’est-à-dire derrière le cinéma Alcazar, se trouvait le magasin à papier dans lequel Juanito Iglesias massicotait de temps à autre, quand il était fatigué du spectacle de la rue…

Au pied de la Casbah, face à la Dépêche et pas loin de l’école de la Allianza Israélite, tout les vendredi après midi se rassemblait la fanfare du « Tabor » en garnison dans la Casbah et sur un air de la légion.. « Tiens ,Voila du boudin, voila du boudin, du boudin, du boudin »…commençait son défile hebdomadaire par la rue d’Italie vers le Grand Socco suivie d’une nuée de petits arabes…

A l ‘atelier, pour le service de nuit il y avait un comme chef tel M. Prieto qui avait deux fils qui travaillaient là aussi, sans oublier son n la linotypie Diego Sanchez et un garçon qui apprenait le métier en mécanografiant (dactylant ?) le feuilleton du Journal…ceci se passait il y a plus de cinquante années mais je me souviens du titre du roman qu’il faisait. Je ne l’ai pas oublié c’était: « Mon ami Vassias ».

Tous les samedi matin après la paie, on procédait à la « rifa » sorte de tombola où tout le monde donna un « douro » (5 pesetas), puis on sortait un numéro et celui qui l’avait, ramassait 25 ou 30 douros. Un petit apprenti, qui n’avait pas douze ans, était toujours choisi pour tirer le bon numéro, en contrepartie , le gagnant le remerciait avec cinq pesetas, c’était le prix. Un samedi le hasard voulut que ce soit M. Nahon le patron lui-même le gagnant, les cadres aussi participaient à la « rifa »..

AVARICIA Oubli? Avarice? En tout cas, ce samedi, le petit apprenti ne reçut point « una chica » (monnaie espagnole de 5 centimes, 1950) de la part de M. Nahon on voit que c’était pas lui un patron philanthrope. L’apprenti fut terriblement déçu par cette injustice… Il n’est pas encore revenu car l’enfant en question était moi.. mais c’est possible qu’à cette époque-là, déjà, on craignait l’inflation monétaire en donnant trop d’argent aux plus pauvres…

GULA Après l’avarice, la gourmandise: C’était aussi vers cette époque où Don Mariano (Chef d’atelier avait promis a Madame votre épouse de lui faire apprécier une assiette pleines de « chumbos » (Figues de Barbaries) Alors il envoya , avec un plat quinze de ces fruit, sans leur peau d’épine - et il envoya donc un apprenti nommé Francisco Alègre (Paquito) et aussi un autre apprenti beaucoup plus jeune pour les porter.
Celui-ci il avait tellement faim et soif qu’il mangea un chumbo, puis autres , enfin un troisième.. (Le chemin était longuet vous habitiez a l’époque dans le quartier de l’Emsallah) La marche ouvre l’appetit …encore un autre chumbo. Et voila pourquoi à l’arrivé, les quinze n’étaient plus que dix! La faute au petit apprenti.. c’était moi encore!

SOBERBIA : Suffisance. Le père de Don Mariano Je ne sais pas si vous vous rappelez. C’était un homme plein d’orgueil et de suffisance comme ces vieux espagnols de jadis décrits par Miguel d’ Unamuno. Il sont partout sans rien faire.
Il disait à qui voulait l’entendre, que dans sa jeunesse il était torero (Toréador comme dirait ..Mérimée ) Le plus grrrrrrand d’Espagne . Et bien à « La Dépêche Marocaine » route de Rabat, avant que les lavabos ne fussent terminés, on se lavait les mains devant la porte de la façade où un tonneau de métal , un tuyau de caoutchouc amenait l’eau. Vers midi tous les ouvriers faisant la queue pour en attendant son tour pour se laver les mains écoutait le père de Don Mariano se vantant d’être le plus grand matador,
Enfoncé Belmonte, Dominguin et El Cordobés.. C’était lui … ..
El Rey de la (arènes) en la Plaza de Toros de Tanger.

En ces moments.. Le hasard fit que un troupeau de vaches vint à passer, une douzaine conduite par un fellah qui les menais au douar des Souanis. Le père de Don Mariano devint livide, toutefois pour ne pas perdre la face devants ses camaradas se met au milieu de la route et avec des « banderillas » imaginaires provoque la vache.

La vaca qui sans doute était de mauvaise humeur et en plus n’aimait le folklore attaque a son tour le groupe des camaradas…
Et ce fut alors vraiment… La Corrida…

Un sauve qui peut général. Certains écopèrent des cornadas ( Coups de cornes) autres se cachent derrière l’atelier.
Certains grimpèrent les tronc d’arbres…. ..et le père de Don Mariano? Et bien il dut son salut en montant sur la fenêtre qui donna aux bureaux du patron
C’est-à-dire a votre fenêtre M. S. et cher feu notre patron….Que risa

ENVIDIA : Vantardise, L’envie après la vantardise cela peut s’appeler Fuentenueva et les sept péchés capitaux.

Pour le moment il y a quatre péchés..les autres dans un prochain envoi Je veut pas vous fatiguer avec des histoires a raz de pâquerettes.

TANGER EN BLANCO Y NEGRO ( NEGRO )

L’auteur ne voudras pas tomber comme vous savez bien dans l’angelisme. Des belles choses arrivaient à la colonie israélite tangéroise c’Est-ce que j’essais de ressortir en suivant les pas de nos pères ..mais aussi des choses triste indigne et désespérant aussi fut des fois la trame de la vie de nos parents

Voila pourquoi le Tanger noir c’est le 30 novembre 1955 qui fut le dernier jour pour James Montenerbi Batting, touriste, citoyen anglais de passage à Tanger. Agustin Salas Beldas, espagnol, vivait dans la rue Touzani n° 12. Salomon Benchetrit, israélite marocain vivait au Paseo del doctor Cenarro n° 1. (fut poignardé dans le dos quand fermais son commerce) et Ana Chocron israélite marocaine née a Melilla et habitant n°17,rue Temsamani.

David Chocron Dualla, israélite marocain fut blessé de coup de poignard. Hospital Benchimol. Rica Onayon israélite marocaine fut blessée également. Hopital Benchimol Antonio Gelabert Antich, ressortissant espagnol.
diverses blessure à l’arme blanche. André Fontan, français blessé de pronostique réservé. Hôpital français Il y aussi
(le pauvre et innocent petit) Haim Onayon (3 ans !) Pronostique réservé.

Le Journal « España » titre « Un loco ataco a varias personas dando muerte a cuatros. »
La police internationale fit feu pour l’arrêter.

L’itinéraire du « fou », armé d’un grand couteau de boucher commence rue Almanzor puis rue des Esnogas puis Quartier de ben Ider, rue Bencharkis, rue Tapiro, Escalier americana, rue de la Tannerie, Avenue d’Espagne et Gare de train Tanger-Fez devant laquelle il fut blessé par balles.

(TANGER EN BLANCO) Chance, Santé et Bonheur

Le premier prix, gros lots du 19 avril 1954 de la Loteria Benefica de Tanger est gagné par un habitant de Oudja Mr. Joseph Benzaquen, Chef Comptable et ses beaux frères messieurs Maoudi de Oudja et de Tanger…
Servez le champagne

Señor Salomon Bensimon, Señorita Clara Pinto et Señor Mai Sidny gagnent le 05 Juillet 1954 le gros lot de la Loterie de Bienfaisance de Tanger.

Le 20 décembre du même année…le troisième lots de la même loterie tomba dans les escarcelles suivantes MM Moisés Bendayan, Marcos Ayach, Manuel Cayuela, Abdelam ben Mohamed, J. Gabay, Mohamed ben Mohamed Ben Kadour et Josés Forante.

UN PEU ANCIEN Mais il faut pas oublier que….le mois de février de …1879 Mademoiselle Hortense Cohen ancienne élève de l’Ecole Préparatoire des Filles ( Institut Bischoffsheim ) a été nommée directrice de l’école de filles de Tanger, est arrivée à son poste le 14 février elle a ouvert ses classes avec 30 élèves toutes pauvres, désignée par voie de tirage au sort par Monsieur le grand Rabbin et Monsieur Haim Benchimol.

…et la vie renait: En el Hospital Benchimol y asistida por el Doctor Benarroch a donné a jour un beau et superbe garçon l’épouse de Monsieur David Gavison née Mary Tapiero. A Tanger le 21 Octobre 1954.

L’ami FUENTENUEVA avise a ses aimables lecteurs qu’il va passer une semaine a Londres en compagnie de son charmante épouse Nicole.

Comme on dit en angliche? « I am Deaf, Please » Besitos.FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
26 août 2008, 04:35
Fuente Nueva, merci pour vos recits,je vous souhaite de bonnes vacances aec votre epouse
Re: LES PAS DE NOS PERES
01 septembre 2008, 11:07
My Dear friendly Daufinaute. Merci Guillam de tes vœux de bon séjour chez le Major Thomson.
Oui C’était bien. Ce qui il a de bien chez les British est c’est pas loin et différent.
Mais attention les sourds!! Avant de traverser…
« Look ahead left »

DE LA FUENTE NUEVA AU BOULEVARD PEREIRE

Letter to a dead Boss.

ENVIDIA (Vantardise) J’ai déjà raconté comme pour échapper aux corne d’une pacifique vache un de vos employé dut de s’hisser jusqu’à la fenêtre de votre office (bureau) Oficina qué!

Curieusement je n’arrive pas a me rappeler la disposition du lieu. Oui votre bureau dut d’être quand même composé de une table qui donne le nom a la pièce, des chaises pour vous et vos visiteurs; machine a écrire (a Tanger cela était en général Olympia) Le stylo, Parker l’encre, Pelikan. Le cendrier avec mégot de Casa-Sport sinon pour vous cher M. S. plutôt Camel
(curieux camello con una sola joroba (bosse) …et les dromadaires combien de boss? (Patrons,hi,hi)
Bon, et la Caja Fuerte? (en général à Tanger cela était la marque Fichet)
L’histoire de ce coffre-fort est digne d’être compté.
Voici le personnage n’a pas d’importance nous l’appellerons Samuel a tout hasard. C’était un de ceux qui à Tanger voyant l’avenir politique préparait son Alyah vers ailleurs.

Samy un jour qu’on nettoyait votre bureau ensemble me dit d’un air conspirateur:
-Zito.. Je connais où se trouve la Caja Fuerte..
-Moi -surpris et inquiet- Où cela?
Alors Samy déplace un gros fauteuil soulève partie de votre tapis acheté à Fès après d’âpres marchandages et me montre une caisse blindée encastrée dans le sol.
Il y avait trois boutons avec des lettres et une serrure de sûreté.

-Moi- plus qu’inquiet- Mais.. et la combinaison?
-Samy-me voyant marcher- C’est facile . On place le premier bouton sur la lettre S, le deuxième bouton sur la lettre I
- Moi - en avalant ma salive….-et sans doute le troisième a la lettre N ?
(Notre patron s’appelait M. Joseph Sin )

-Samy- C’est ça! Et puis c’est le déclic , ne l’entend pas?

Hélas ! chers Dafineux ..Votre pauvre Fuentenueva avait de la peine a entendre le coup de canon annonçant la fin de la période de jeun du Ramadan alors…. Le déclic…
-Moi -Tout baba: - Et.. l’on peut ouvrir le coffre-fort maintenant ?

-Samy - Maintenant, ha, ha, ha,. Maintenant il faut avoir la clé pour l’ouvrir.. Gros Nigaud ah ah ah. - Idiota.. sans la clé
pas ouverture ah ah et son rire on le entendait jusqu’au Fondouk tandis que moi partait penaud.. Adieux vaches cochon etc etc.

IRA (Colère) Indignation, méchanceté, On m’avait faire croire que José Polito. Un bon et admirable chef d’atelier de l’ imprimerie était « El Enmascarado » L’homme masqué, célèbre lutteur de catch, réputé invencible par les sportifs de Tanger des années 1950.
Là aussi « J’ai marché » Mais quel candide j’était dans mes jeunes années…
J’ai cru vraiment que pendant des mois les vendredi soir il ôtait son bleu de travail mettait une cagoule et montait sur le ring installé derrière la légation américaine , sur la terrasse Renschlausen..
Je l’ai cru pendant longtemps s et je me méfiais de ses manchettes terribles…
Naturellement M. Polito qui tout le monde appelait affectueusement « el Inglés » ( Je crois qu’il était né a Gibraltar) était le homme le plus pacifique du monde… Mais quand je lui questionnait il ne disait ni Oui ni Yes ni rien de tout. Or je pensait que c’était naturel de ne pas divulguer un secret ..Il y a avait une forte récompense pour celui des lutteur qu’arrivait a lui en lever sa masque donc mystère et barre de chaise…
Or je suivais passionnément la séries des combat que El Enmascarado faisait au Lido Kursaal Français et au Théâtre Cervantès contre les autres « Luchadores »

Il gagna son combat contre Urteaga un basque énorme, également triomphe sur Hoyo autre lutteur espagnol, La semaine suivante envoie Le temible lutteur juif Ben Chemoul, puis vint Mouchet; El Enmascarado gagne par point, Urrutia qui avait une réputation de brute et qui faisait trampas"Tricheries coups bas " ( rien a faire ..au tapis.) Un portugais Rocha ne fut gai en se voyant perdre, même sort pour Salmeron autre lutteur qui voulut gagner mais Wualou!! El Enmascarado était vraiment invincible (et moi j’étais fier de Don José Polito, puisque pour moi c’était lui le plus fort champion…
Comme la prime pour celui qu’arrive a arracher la cagoule consistait en une chiffre de pesetas suivie de trois zéros …
Les candidat se multipliaient.. venaient même d’Amérique du sud comme ce fut le cas du cubain Cheo Morejon (Une sorte de Mihure noire) et bien notre Enmascarado se fit une bouchée de lui, Un Hébreu tangérois une sorte de armoire a glace appelé Liberaty.
Gouo por ti…On lui appelait la Estrella de Sion El Enmascarado sans respect pour un si beau nom lui envoya sobre el tapiz tambien , Le marocain Ben Ali essaya mais le pauvre sorti volant du ring …
Et moi chaque samedi félicitait notre cher Polito.
Lequel gaigne aussi sur Cassaux un français et aussi à (l’oranais ?) Vela, un lutteur considéré comme le champion d’Afrique du Nord …
Mais tant va la cruche a la fontaine…

Un funeste vendredi soir tomba notre pauvre Enmascarado sur une sorte de géant qui ne faisait que gronder. le black de 110 kilo…
Kid Zamboaqu'il s'appelait . celui-ci envoie El Enmascarado a l’hôpital ..et sans masque…
et moi qui préparait des orange pour aller le voir, voilà que le jour suivant je vois débarqué notre ami Polito l’imprimerie! ! frais comme un gardon. …Alors c’est pas lui? Qui était donc ce misterioso Enmascarado?
Bueno la histoire ne dit qui il était vraiment mais malgré la crainte que j’avait M. José Polito ne m’a jamais rien cassé quoique des autres camarada de l’imprimerie ne se sont pas privés! !

PEREZA .Je finirais les sept péchés capitaux avec la paresse. La palme de la fainéantise sera attribués aux suivant Un tel José Bergara, Mojtar et votre serviteur.

José Vergara était un gros et rouge (poupin) typographe de La dépêche Marocaine qui aimait davantage la « Siesta » que el « Trabajo » et toujours on me le donnait en ejemple:
- Zito, Si tu ne t’applique pas, seras un « Burro »… comme Vergara…

Moktar était un typographe mais des composition en arabe , le abécédaire arabe je crois que comporte davantage de casses par lettres que le européen … Il dormait début le pauvre Moktar. Mais je crois qu’il abusait du kif en apartés ce qui le faisait voyager en imagination et rêver début…

Et MOI et moi et moi… ( Paresse , suite..)

Au premier étage du journal; Route de Rabat au dessus de votre bureau, cher patron disparu; se trouvait une pièce où l’on classait les journaux reçus. Là, je m’enfermais quand j’avais marre de travailler et tranquillement Je lisais les journaux et revues deu Maroc Ce que j’aimais le plus ce sont les aventures du Professeur Nimbus mais aussi Zito de Alphonse Bruzon aussi sur le Maroc Presse les aventures d’Arabelle la Sirène ainsi que les histoires policières de Rip Kirby d’Alex Raymond en bande dessinées Oléééé.

ENTRE-TEMP DANS LA FUENTE NUEVA…

Pas grand-chose en particulier ce 8 mars 1954 mais tristesse dans la ville dans la communauté juive a l’annonce de la mort de M. Joseph S. Toledano La peine de son épouse Alia et las familles apparentées Jacques M. Pinto, Moses Abensur, Elias S. Toledano, Madame Estrella Buzaglo était bien réelle.

Le décès de M. Joseph S. Toledo produit un profond sentiment dans la ville. Il appartenait le défunt a une ancienne et respectable famille de grand ascendance au Maroc et vivant il a su conquérir l’estimation et le respectueux affectueux de tous par sa politesse et grand vertus.

Avec lui disparait une prestigieuse figure du monde commercial, et au même temps la communauté sépharade Tangéroise perd une personnalité éminent de premier plan.

Sa mort laisse une profonde empreinte et un inoubliable souvenir parmi ses nombreuses amitiés.

Et enfin avant de fermer notre édition (sic)

Messieurs Niddam et Benzadon ont l’honneur de vous faire part de la promesse de mariage entres ses enfants Menahem et Julia.
( Tanger, mois de Mars 1954 )

Et la paix pour les lecteurs de Dafina-Net Un site bien sympa des anciens du Maroc de nos pères. FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
06 septembre 2008, 07:55
Bien que no es de la Fuente Nueva lo que quiero relatar
Regardez Mes chéris Comme Mon grand père que je n’ai pas connu.
Il fut puisatier et mourut d’une mort violente. Un accident mortel de travail. Je connais cela par des brides car on parlait a peine en familles des malheurs mais je sais que mon père n’avait que des mois quand cela arriva en 1904 ou 1905 L’année de la visite de l’empereur allemand( Celui de la moustache à la Dali)

UN MEDECIN ORIGINAL (1911)

Mon Grand père paternel a dû de connaître ce docteur assez bizarre mais que avait la confiance des Légation à Tanger du début du siècle.
Ceci se passe avant le régime internationale de la zone.
Le docteur en question s’appelait Berenguer ou Belenger. Ce docteur en médecine (a l’époque les médecins généraliste durent d’être spécialistes aussi ) Pour les natives Le Tebih Roumis était le dernier recours quand toute los curandero (guérisseurs) et charlatans avaient passé sans résultats notable pour la santé des malades.

A dire vrai le Dr. Bérenger ( appelons ainsi) tenait plus de astrologue que de Médecin mais enfin Mon grand père dû de faire connaissance avec lui vu que tant le un comme l’autre appartenait a la loge maçonique « Mogreb el Aksa »

Il fut appelé une fois par le Sultan Moulay Haffid afin de lui traiter sur des migraines qui lui tourmentait.
(Sa réputation arrivait jusqu’à Fez ) Le Dr Berenguer se déplace en caravane et accompagnés par des mokazin jusqu’à la capitale religieuse du Maroc. Après d’examiner son auguste malade; le docteur Berenguer assura a Moulay Haffid qu’il devait développer dans son entourage les signes de son période de naissance zodiacal.

Moulay Haffid était né sous le signe de Leo.
-C’est normal de comparer la puissance du lion avec a magnifisance de Sa Majesté.

Le Lion de l’Atlas est le symbole de la force de votre royaume …et vous n’aviez pas de lions dans la ménagerie de votre palais…

Le Moulay Haffid répond au docteur qu’il n’y avait plus de lions dans la montagne et alors suivant les conseil de ce médecin (un peu parano) Envoya a Hambourg un de ses européen qui s’occupait de l’intendance pour acheter des lions.
(Autour du Sultan s’accumulaient des gens - roumis - des parasites, des personnes qui vivaient dans la cours impérial sans occupations bien définies) Français, espagnols, allemand et anglais qui vivaient au frais de la princesse. Il envoya un dentiste espagnol (..et oui, ma chère…) duquel je parlerai en une autre occasion.

Ainsi la Fuente Nueva fut en émoi le jours que des petits arabes et quelques juifs et espagnols criaient …est arrivé des lions dans un bateau au port ..Il y a des lions a Tanger ! !
Tout les gamins courraient vers le port tandis que dans la rue de la Marine les boutiquier fermaient leurs bakalitos et les marchands ramassaient leurs tenderetes (étalages ).
La descente des cages des lions du bateau (allemand) aux barcasses et les camalos qui durent se mettrent a huit pour porter les deux cages au port en bois construit par les allemands.
Menuda cosas pasarons alli ! ! Et ensuite les lions rougissant dans ses étroites rue de la marine dans une rue déserte et la plupart des spectateur sur les fenêtres et penchés sur les terrasses…De mémoire de Caraburro (un chargeurs du port fort connu au début du siècle.. 1900)On n'avait pas vu de chose pareille...
Quand passe la cortége par le Zoco Chico , un spectacle terrible..

Un café que occupait a l’époque le lieu où plus tard installèrent le café central « Le Buena Vista » la bien nommée, puisque derrières ses fenêtres s’agglutinaient maures, juifs et chrétiens avec cet élan démocratique que la peur donne a tout le monde…
Le Consulat Austro-Hongrois Installé là où plus tard serait l’emplacement du Café Fuentes; le Chancelier teuton fier d’avoir le lion germanique …mais prudent quand même.. ferme ses portes et regarde le passage depuis la terrasse (Azotea)
Certain despistados (tête-en l’air) n’ayant pas notice de l’événements débouche sur le Petit Socco mais un rougissement du lion le fit partir vers la rue des chrétiens et se cacher chez lui sous le lit après d’avoir cadenassé la porte… Ay que meno!!..

Mais entre temps dans le milieu du Zoco Chico les camalos on mis une cage sur l’autre et bien attaché les deux afin de pouvoir réduire la zone de danger en attendant les mules qui devaient de venir du fondouk pour tirer de tout cela sortir a Souck el Barra et partir vers le chemin de Fès…

Mais il y a loin de la coupe aux lèvres.. Mes petits frères de Dafina.. Comment vous aller lire.

Parce que.. …WALOUH … Du Zoco Chico ne partirent pas aussitôt; quelque chose clochait et c’est que le cages n’avançaient pas parce que les lions lançaient des rougissements a faire faire pipi de peur aux rares badauds et curieux qui regardaient par les fenêtres et balcons de la place,
…enfin ils préparèrent les chariots mais les mules terrorisées refusèrent d’approcher leurs croupe des cages …les « déménageurs » ont beau faire tirer les bêtes mais celles-ci: - Non non et non …et vous savez, rien plus entêté qu’une mule …. Et quand un des camalos ose frapper avec un bâton le quadrupède lance une ruade qui l’envoie par terre .. Et les lions: Grrrr et le public presque applaudissent.

Le Pacha and Cie depuis Dar Niaba en plein émoi pour de ce zoo en centre ville. Les Légations souhaitaient se débarrasser de ces bêtes féroces d’une fois (Les lions, pas les mules…) Mais Nan! il fallait comme minimum une distance de trois mètres entre le chariot des cages et cette tête de mule de la femelle hybride du cheval et l’ânesse (ou de l’âne et de la jument)
…Allez vous savoir car la science de Fuentenueva a des limites.

Et le délégué du Pacha ..a prudent distance… vint parlementer avec les camalos « …que aquello era un cachondeo y cuanto ante se vaya el léon mejor sera… »

Jamais vu des mules si cabochardes- dit un tel Charles Charbonnier employé de la Compagnie Algerienne derrière les vitres de la Poste Française (où plus tard le Café Tingis allait être installée)

Des fenêtres et balcon chacun disait la manière de procéder .. Mais un des camalos apostrophe un des conseilleur de descendre le faire lui-même... alors il n’était d’accord parce q’eux ne sont pas les payeurs.

Du balcon du Consulat de France et avec des jumelles M. Regnault, consul de France suivait la scène.
A l’époque le consulat se situait dans la rue Almanzor a deux pas de la Fuente Nueva. M. le consul avait déjà une idée derrière sa caboche .. « Ces gens là ont besoin d’un Protectorat… »

Mais retournons a notre scène.
Les disputes entres les chargeurs et les autorités montait de tons. les mules, tranquille ( De aqui yo no me muevo) et les lions dans ses cages ..ma fois!! Ils semblaient rigoler…

Finalement décident de remplacer les bâtons ou manches du chariot et on les rallonges de trois mètres supplémentaire, avec des cordes attachèrent ainsi aux mules; lesquelles rassurées acceptent.
On donna des morceaux d’un brave cordero (Gentil mouton) qui sans doute se sacrifice pour la cause… aux fauves et avec un grand draps noir recouvrirent les cages afin que ces messieurs puissent s’arrêter de rougir , digérer et dormir dans le noir sans faire peur aux têtues mules et la caravane pu enfin s’ébranler.

Monta enfin lentement la rue des Siaguines desserte (mais avec les balcons pleins de spectateurs européens tant Juifs que non juifs) Cela paraissait un tendido ou palco dans une course de taureau

… et Allez.. Ils sortirent enfin par la porte de la ville au Grand Zoco. Les cerbères fermèrent aussitôt les portes après le passage du singulier remorque.
Dehors, le targui décide d’emprunter le chemin de Fès tandis qu’ à la Fuente Nueva qui se réveille et chacun vogue vers ses occupations l’opinion communément admise était: « Les lions rougissent…mais la caravane passe.. »

AY QUE MENOS.. (1929)

Monsieur le président Millerand lit la lettre envoyé à l’Elyssée depuis le Nord d’Afrique .. « Le 13 juin dernier, des groupements israélites locaux ( x ) ont célébré dans une synagogue de Tanger les décisions de la conférence de San Rémo sur la Palestine. Le chargé d’affaire britannique prié de présider cette réunion, y a assisté en invité sur instructions de Londres…Ainsi un petit groupe sioniste s’est réuni pour célébrer la ratification du mandat sur la Palestine par le conseil de la SDN. La réunion a groupé 300 personnes, dont le grand-rabbin et le président du consistoire, dans une synagogue.

Deux orateurs israélites russes et deux marocains se sont félicités en français et en espagnol de la création du Foyer…des psaumes et l’hymne sioniste ont été chantés… »


NO LA OLVIDEMOS…Por favor (1910)

On parle et on écrit beaucoup sur des écoles publiques tangéroises: Regnault, Alliance Israélite, Alfonso XIII, etc mais pas assez des petites écoles privé.

Parmi les écoles mixte des petits existaient à Tanger au début du siècle des classes élémentaires x dirigées par mademoiselles De Attias et Toledano et aussi de l’espagnol Samaniego, sans oublier
bien sûr l’ école des sœurs Robinet.

Mais celle qui trouva grâce a mes yeux c’est l’école maternelle de Mlle. Pinto, Toute la colonie Juive de la Fuente Nueva appela cette dernière « La Escuelita de Pinto »
Esther Pinto c’était son nom de cette señorita admirable (Elle ne c’est pas mariée considérant son travail comme un apostolat..)

Je possède une photo de sa classe un groupe d’une douzaine de « parvulitas » (petites filles de l’école primaire) et elle au centre Elle est une jeune femme habillée strictement en noir tête droite , les enfants sont bien habillées et propres dans une sorte de petit jardins sans doute le préau de cette école. Au début seule l’école de l’ AIU faisait concurrence a cette petite école privé juive de Esther Pinto. Mais l’apparition d’autres écoles privés…

La fin de la señorita Pinto, déjà a la retraite, seule et malade fut assez triste. On raconte que personne savait qu’elle était prés de sa fin, que les anciennes petites élèves ignoraient son mal et qu’elle était seule après d’avoir tant travaillée pour élèver et éduquer de génération des enfants juifs

On disait en la Fuente Nueva que quand il y a des maladies de gravité ou malheur en une maison, on lave le huis de la porte de la rue
« L’ atba » on dit, et on jette ensuite l’eau du nettoyage a la mer, pour éloigner le mal . Cela était une superstition pour éloigner le malheur.
Mais la pauvre Esther Pinto…La pobrecita estaba sola cuando murio…Une nuit se trouva assez mal et sût qu’elle allait mourir, et il n’y avait personne a la maison.
Alors je ne sais pas comme elle fit.. Mais pris un livre de Téfilà.. l’ouvre a tout hasard, et la page qui s'ouvrit était celui du Chema Israél…
Et au matin on la trouva morte avec le livre ouvert sur son visage et c’est la lecture du Chema qui se lisait en cette page.

Elle qui avait éduqués tant des enfants qui par la suite eurent une vie prospère, n’avait point personne a son coté à l’heure d’aller à l’autre rive..
Mais Mademoiselle Esther Pinto est guidée dans notre mémoire par la main de D. vers son éternel séjour parmi les juste. Amen.

PASTORA IMPERIO

Walter Harris le correspondent du « Times » à Tanger ’avait pas la réputations d’aimer les espagnols, mais une fois qu’il parlait avec le Docteur Berenguer dans le Palmarium(sorte de salle de fête qu’existait avant l’Hôtel Minzah el prétendit que le Sultan Moulay Haffid aimait beaucoup la danse des sévillane (Bailarinas andaluzas)
Un jour paya une fortune a l’imprésario de la danseuse espagnole Imperio Argentina afin qu’elle se produise dans une fête en son palais de Fès.

Selon Harris: - Pourquoi le docteur avait demandé pendant la fête de laisser sortir un lion de la cage?
-Docteur B. - Parce que c’est dans la tradition que les monarques ancien avaient dans sa cour des animaux non domestique pré de leurs trône.
-Harris:- Mais vous savez que un lion peut bien se lancer soudain contre n’importe quel invité (ou non) et le dévorer.
Dr. B. - Non, parce que ces lions du palais sont bien alimenté et traité, donc s’ils sort librement de sa cage ne fera que regarder tout avec curiosité, donner un petit tour puis se coucher tranquille faire la sieste au pied du trône du sultan.

Bon retournons à la fête dans le palais de Fès Pastora Imperio danse des sévillanes avec « Garbo y encanto » et tout le monde battent les paumes a la mode andalouse
« todo el mundo tocan las palmas de la mano »

..et même le sultan parce que pour Moulay Haffid voir danser Pastora Imperio est le plus beau spectacle du monde.

On sait la nostalgie que provoque la musique arabo-andalusi parmi les juifs et même marocains de Fès ou Tanger…

Pastora Imperio danse devant les invités du sultan ,chefs des maisons consulaires invités au palais; ainsi que le corps diplomatique et autres dignitaire européens. Elle danse dans la cour intérieur où se déroule la fête, sous sa robe de « volantes » ses pieds frappent avec la talonnette un petit tablado qui surplombe le patio. Il y a en chaque coins de la cour des zones vertes avec des immenses et hauts cocotiers.

Près du trône de Haffid des proches du Sultan admiraient aussi la « bailaora… »
Harris:- Alors, vous osiez demander au sultan de relâcher…
Dr. B.: - Oui m’inclinant je me suis approché de Moulay Haffid en tant que médecin personnel, j’était autorisé de lui parler.. en arabe.. bien sûr!

Dr. B.: - Majesté c’est temps que vous donniez ordre de sortir les lions… Pour montrer votre puissance

Et ce candide de Haffid suivant les conseil de ce médecin demi-lunatique ordonne ouvrir deus cages et sors deux lions; d’ailleurs bien nourri et heureux. Ils eux se promènent tranquilles et langoureusement et ensuite se laissent choir sur un tapis pas loin du trône du sultan.

Dr. B. : - J’avais raison, j’avais raison.. Ces bêtes ils ne firent que se coucher sur le sol et rester là tranquille comme des chatons parce qu’on y voit qu’ils étaient presque domestiqués et ces sorties le fonts de temps en temps…

…et la fête continue au palais mais… sans Pastora Imperio.

- Et pourquoi sans Pastora Imperio ?

Demande un hébreu tangérois qui écouta le récit du Dr. Belenguer et Walter Harris au Palmarium.

-Parce que des que elle s’aperçut des lions en liberté, elle,
Pastora Imperio grimpe sur un des cocotiers et il n’y avait pas moyen de la faire descendre de là-haut…
Jusqu’à ce qu’on enferme de nouveau les lions…!!!

Wa mes amis de Dafina, lo antiguo ya paso.
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
10 septembre 2008, 13:32
Bonsoir Mes amies, amis de Dafina-Net
Merci aux lieutenant de ce merveilleux porte-parole des nostalgique de notre Maroc d’antan. La Paix pour vous tout.

LETTRE A UN PATRON DEFUNT (Mais pas oublié…)

Alfonso le photographe : je ne puis pas préciser l’année, (vers 1955) don Alberto España , écrivain et journaliste tangérois de grand renom fait publier son livre « La Pequeña Historia de Tanger ».
Toutes les « similis » et clichés furent réalisé dans la photogravure Grama où je travaillais, comme originaux il apporté des vieilles photos jaunies, des daguerréotypes, des anciennes photos collées sur cartons, bref ce ut pour Alfonso, l’intellectuel (Je ne sais pas ce qu’il est devenu par la suite) de nous faire une demonstration de ses qualités d’ historien amateur.
Le Tanger du début du siècle, La visite de Guillaume II, la conférence d’Algésiras, le naufrage du « Delhi », l’occupation espagnole à Tanger..
Bref tout y passa: si les clichés n’avancer beaucoup, je peux avouer que la conférence fut intéressante et remplaça pour une fois le travail: ainsi allais le petit monde de l’imprimerie tangéroise.

Sur le seuil de l’année 1953 .Il nous arriva une aventure extraordinaire . Cher patron vous aviez placardé un avis nous annonçant que désormais , des cours de français gratuits obligatoires et probablement laïcs, serons donnés aux apprentis de l’imprimerie.
Je ne peux que vous remercier à posteriori car ce que vous aviez voulu faire de nous , dans ce temps là, ne pouvait être que le signe annonciateur de profonds changements dans nos infrastructures mentales.
Nous avions besoin d’apprendre le français comme vous le démontrera l’histoire ci-après.

Un jour vous m’aviez donné à colorier une première page du « Canard Enchaîné » où un magnifique dessin de Moisan tenant toute la page représentait, sous le titre « Nous remonterons les Champs-Elysées »; De Gaulle et tout l’état-majeur de la future V° République suivie d’une grande manifestation couvertes des calicots.
Parmi ces dernier une pancarte disait «  Les anciens de la brosse à reluire ». Comme à l’époque je confondais facilement le mot  Reluire (Hacer brillar) avec Reliure (Encuadernacion)
Je me suis toujours demandé ce que faisaient là dans la manifestation une délégation de vieux relieurs…
O là là, adieux Cervantes et… Voltaire au secours !

Maintenant si vous et les aimables lecteur de Dafina me permettrons je vous parlerai (écrirai) sur M. Antonio Reina Le linotypiste (Composition de texte en plomb fondu ) M. Reina avec ses lunettes cerclées d’or et le dernier « Chiste » (Blague )
Composition du dernier gouvernement japonais: Ministro de la guerra:Nitiro Tirito, Ministro del interior: Tekojo Tejodo, Ministro sans portefeuille: Atoma Pokulo. etc. etc. hi, hi, hi, Sacré Antonio Reina ..

Le jour du mariage de notre ami Antonio Reina ce fut une grande fiesta.
Il habitait pas loin de Sidi Bujari quartier pittoresque de Tanger, des juifs, chrétiens et musulman de l’imprimerie assiste a son mariage

… Mais Il faillit devenir veuf peut après mariage: sa femme une belle blonde, fut blessée a l’arme blanche par un fou criminel près de la rue Semmarine à coté de la porte de « Calzados El Léon » Autres personnes (en général européens et juifs) furent tués ou blessés cette tragique journée du 26 avril 1956.

Je vous rappelle d’ici a l’éternité cher patron, que le 30 juillet 1952 je quittait "La Dépêche Marocaine" pour vous suivre dans l’aventure Grama et précisément le premier client que nous avions et a qui j’allais livrer nos travail ce fut Monsieur Jean Salles, du magasin Tanger-Sports rue du statut face a l’Hôtel Minzah et comme je fit la connaissance de Clotilde la grande et massive femme qui travaillait là et qui d’ailleurs était la sœur de M. Mariano Garcia; chef de l’atelier d’imprimerie.
Mr Salles le patron du bazar était un des plus ancien tangérois de nationalité française et aussi fut un temps propriétaire du balnéaire Riviera a la plage et une de ses filles fut élue Miss Tanger plage avant la guerre.

Mais don Mariano avait aussi en plus de sa sœur Clotilde, un frère appelé Manolo. Celui-ci était dans le corps de police internationale de Tanger.
Manolo on le voyais toujours sur le Grand Zocco , il était rouge de peau comme ces œnologues ou tastevins irlandais et semblai une écrevisse avec son casque de G.I. américain (surplus de guerre) peint en blanc.

Plus d’une fois les marines yanqui qui descendaient a la ville lors des escales des bâtiments de guerre; a demi ivre le saluaient militairement croyant qu’il était membre de la « military police » qui patrouillaient en ville.
A la dissolution de la police internationale vers 1967 il me jura qu’avec le « péculo » qui l’avait donné l’administration
Il allais s’expatrier au Venezuela. ..

Mais trente années plus tard en me promenant par la parisienne Avenue de Wagram.. Qui je vois venir?… Ce farazmal de Manolo; son aventure vénézuelienne fit long feu et il errai par Paris aussi rouge écrevisse que à Tanger lors des pas de nos pères. .

Ainsi va le monde…

FUENTE NUEVA ( Mode d’emploi )

Si l’aventure (sic) de Manolo termina mal en Amérique du Sud. Oyez mes frères en Dafina… Comment des temps de nos grand pères les aventures brésiliennes finissaient bien pour ceux de la rue Naceria.

Suffit par la magie de nos esprit pour nous transporter dans le temps et l’espace
We are in remote year 1889 au N°2 de la rue Bouselham; une rue assez étroite et longue qui reliait la rue Naceria juste de la synagogue Assayag (Beth Yehuda) qui était le n° 2 de la rue et se prolongeait jusqu’à la rue Almanzor (ou rue de los lateros) ou bien rue de l’ancienne Légation de France (aujourd’hui Dieu sait quel nom…
Facile pour un historien ces changements des noms des rues hi hi !)

On entend des accords de piano doux et mélodieux.
En haut de la synagogue je veux dire dans l’immeuble où était située le temple habitait la maman de Moysés Pinto né le 27 décembre 1862 en cette maison..
Ce piano causa une véritable révolution à Tanger qui était à cette époque une toute petite ville. Ainsi l’arrivé d’un piano
( Pleyel, s’il vous plait) étonnent les juifs qui menaient une vie calme qu’aucun événement pouvaient surprendre
Alors, Je me répète l’arrivée de ce piano à cette modeste famille Pinto habitant un petit deux pièce cuisine en haut de la maison dessous la synagogue Beth Yehuda…
L’ affaire du piano livré depuis Paris et porté a dos de mule du port a la rue Naceria fut regardé avec un peu d’envie mélangé au ressentiment par certaines familles de la rue.

Mais qui habitaient là à l’intérieur de cette fenêtre d’où sortaient les doux accords de Haydn…?

Modestisima et digne épouse et mère au foyer Donna Serfatty formait avec son époux M. Jaacov Pinto un couple de modeste mais laborieux ménage que jamais attirait ni la convoitise ni des ennuis dans le quartier.
Mais recevoir un piano Pleyel (le plus moderne a l’époque) faisait jaser la Fuente Nueva.

D’abord quand sa fille Hola folle de joie commence ses gammes et rapidement se fait les main sur le clavier de son piano la famille devint fière mais les arrivées des critiques et supposition de la part des voisins cela peine la pauvre femme Donna Pinto (de soltera Serfatty) et les critiques la faisant pleurer.

- Comme cela se fait - lui demanda un pere de famille (poussés par ses filles un peu jalouses) - Comme c’est Dieu possible, madame Serfatty d’avoir un si beau piano quand les autres familles de la communauté, mêmes celles nanties de la calle Tetuan et de Ben Ider (quartier El Progreso) ne peuvent l’avoir… et votre Holita le peut ?

Mais une fois ressaisie. Mère Courage, Me Donna Pinto elle défend le droit de sa famille .
- Ese piano le a fait arriver « Lo bueno moi de mis ojos , ese escapado de mal de mi hijo Moysés » depuis l’Amérique.

En effet, a une époque en que les difficultés du temps, la manque d’avenir pour les israélites marocains dans le Tanger d’avant le Régime International, deux de ses courageux fils; Moysés d’abord et Abraham ensuite s’étaient expatriés vers le Brésil pour se faire une situation et aider ses parents et famille restés au Maroc.
Ils partirent vers Lisboa (Portugal) et ensuite au Brésil pour rejoindre leur oncle Elias Sarfatty;frère de Donna.

Ce départ qui se fit le premier jour de l’année 1879

Ayant appris dans le lointain Manao (Orenoque) par lettre de sa famille que sa sœur Hola Pinto aimait la musique et commençait apprendre le chant; Moysés Pinto ne eut pas de repos que insistant auprès d’un compatriote juif de ces sauvages contrées M. Kahn, alsacien et gros commerçant entre la France et le Brésil qui allait faire le voyage vers sa patrie, qu’il achète et fasse livrer depuis Paris jusqu’à Tanger un piano Pleyel pour la joie de sa sœur et le loisirs de toute la famille…

Ceci montre; O chers amis de Dafina, que la solidarité tangéroise que n’entame pas l’oubli ni la distance et l’amour des sephardites pour leur famille et que « los Muestros » c’est pas un vain mot.

Ainsi laissons ces voisins avec un peu de dépit et avec les pas de nos pères, écoutons (ceux qui ont des oreilles) les doux accords de Haydn que les douces mains de Holita Pinto laissent échapper de son piano Pleyel vers cette étroite et obscure rue Bousselham.
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
16 septembre 2008, 02:17
Bonjour mes chers amis de Dafina-net. Il fait un temps superbe. On a envie de se promener, de s’exiler, de se rapatrier comme au temps jadis tel que nous informe (sic) ces vieux journaux tangérois d’autrefois.

EMIGRATION TANGEROISE ou un de moins! ( 1890 )

On remarque en ces moments un mouvement assez fort de l’émigration des jeunes de la colonie israélite vers l’Amérique du Sud, Brésil, République Argentine et même jusqu’au Pérou.

Bigre! C’est que les affaires ne sont pas brillant en ces moments sur la Fuente Nueva, Il y a pas du travail pour Haim, ni Jacob ni même pour Alvarez…Les poste de travail bien limités, les mouvements et circulations interdit du coté de l’agriculture aux juifs marocains. C’est pour cela qu’ils ont décidés de chercher une sortie, se chercher une patrie meilleure tras los mares, là bas où les grandes espaces sont ouverts à l’activité humaine.

On a l’exemple des Coriats, Benzaquen et des Benarroch et Azancot, ces compatriotes qui sont partis vers des nouvelles régions et qui retournent plus tard après d’avoir faits fortunes pour vivre une retraite tranquille dans une petite maison qui se font construire sur le Mont, à Sidi Amar ou dans le quartier de l’Usine de l’électricité.
(des amis de la calle Naceria.? .(No me acuerdo..)

Souvenez-vous frères des anciennes migrations de nos pères et ancêtres dont parle le Livre de la Genèses.

Acordaos de de esas grandes émigraciones de nuestros patriarcas y nuestro Pueblo delante del Eterno.

Que ces nouvelles terres soient pour vous la terre du lait et du miel…

Ô emigrante de la Fuente Nueva. Vous qui étés déjà dans la Terre Promise… N’oubliez pas des rials hassani que je vous avais prêté avant de vous embarquer vers Cadiz ..

Ô Tandjaouis qui étés déjà à Rio de Janeiro, Buenos Aires, Bobigny, Iquito, Toronto, Nice, Nueva York…

Soyez bénis… Peuple de la Diaspora tangerina.

64 ANNEES PLUS TARD ( 1940-2008 )

Julio Garcia A. qui travaille comme ouvrier chez l’atelier de Pêcheries se senti hier avec envie de casser la baraque et voulu faire « gangolina » (vacarme) antifasciste.

Pour cela il passe par devant la maison où habite sa sœur Mercedes, rue Naceria. Il l’insulte grossièrement parce qu’elle avait placé un drapeau sur sa fenêtre « la bandera national » provocant bien sûr le scandale conséquent.

Quelques bonnes femmes venues des rues adjacents, parmi lesquelles se distinguent Emilia « La Sevillana » et Maria Campo « La Pitusa » s’en prend aussi contre Mercedes laquelle dû chercher aide au Dispensaire Municipal puisque jusque là fut persécutée par cette quadrille de femmes en furie.

Heureusement, quelques israélite du voisinage prévint aux agents de service au Zoco Chico et l’ordre fut établi peu a peu quand les agents purent enfin calmer ces femmes déchaînées.

AUTRES TEMPS, MEMES MŒURS ( 1957 )

La patronne de l’Hôtel Andaluz calle Naceria aussi est toujours dans un état hystérique et elle crie , elle crie beaucoup même la nuit (pour un autre motif ) embêtant a mi buen amigo Tarzancasa.
Le pauvre ne pouvait dormir ces nuit tangéroise de l’année 1953 a cause des cris de cette Dueña de Hôtel, au point que allait voir chez le restaurant Italien NINO dans la même rue, voir et parler un peu avec son propriétaire Signore Nino Ferri.

Ô la la! Ces tangéroises qui embêtent mes amis de Dafina…

EL DENTISTA DEL SULTAN ( Circa 1910 )

J’ai écrit il y a quelques semaines about des lions lâchés comme cela sur le Zoco Chico et j’ai mentionné un dentiste qui dut de aller l’acheter en Allemagne je voudrais revenir avec la bienveillance des lecteurs de Dafina

Il s’agit d’un dentiste espagnol , par la suite la réclamation de ce pauvre « sacamuela » fut un problème assez difficile a résoudre, une histoire qui fut assez compliquée pas seulement parce qu'elle risqua de provoquer un conflit internationale.
Rien que cela… Mi Bueno.

On pourrait penser que la facture du dentiste était due a ses services professionnel mais Que va ! Le dentiste réclame le prix qu’il avait payé pour l’achat d’un des lions…

Le Sultan dans les premiers jours de son règne avait engagé ce dentiste avec un salaire fixe et ce dentiste fut adjoint a la suite impériale à Fès.
Pendant un certain temps il traite les bouches des habitant du palais ( Palacio no Paladar) mais a la fin tous les interventions furent faites et tous les dents de ces dames de l’harem brillaient avec de l’or.
Alors le dentiste n’avait rien a faire et resta inactive.

Mais d’après les « prud’hommes » de l’époque ( et le bon vouloir du Sultan) Il n’y a pas aucune raison pour que un dentiste sans travail ne puisse être employé pour … acheter des lions.. Pour la vie de ma mère!

Bien sûr Pour la señorita Guillam, Le bon Jean Francois et autres dafinistes cela ne semble pas évident; C’est pas l’habitude et puis cela n’entre dans les attributions d’un dentiste d’aller acheter des lions …Mais Mi Candil; va tu protester au Vizir du palais de Fès; voir que cela donne…

Wo mi Rey… Si dans le Maroc de 1906 il n’a pas une bonne idée de des utilisations des compétences .

Déjà au temps de Moulay Abd el Aziz plusieurs années avant un des attributions du joueur du cornemuse était d’aller donner manger aux kangourous du zoo du palais (Animalerie Royale) le photographe royal et officiel faisait de pâtissier Le jardinier (un belge ,je crois) avait reçu l’ordre et mission de confiance d’apprend a parler (en arabe) aux perroquets.

Ainsi. Ya ves, ese escapado de mal de dentiste espagnol devint de la nuit au lendemain négociant acheteur de lions.

Cela arriva a cause de ce menloco de médecin espagnol plutôt astrologue Ay que meno! qui poussa le Sultan Moulay Haffid d’envoyer « Al Alamanni » (Hambourg) le pauvre dentiste avec la mission d’acheter waje lion pour l’animalerie du palais de Fès.

Mais la bas, le dentiste commis une erreur , il devait acheter le lion au zoo ( je suppose) et amener le fauve immédiatement au Maroc.

Bien sur le Docteur stomatologiste n’était habitué acheter des lions, ensuite il s’amuse dans les villes allemandes ( Peut être décida de visiter un Eros Center, mais cela est une supposition de ce coquin de Fuentenueva … ( No hacer caso)

Et quand a la fin il retourne a Fès quelques semaines plus tard. Le Sultan avait changé d’idée et son caprice take away; les charmes des lions sauvage n’était plus a la mode…
Le accueil que reçu le dentiste avec son lion (Payée de sa poche…de su bolsillo ) ne fut pas très enthousiasmée.

Moulay Haffid avait découvert que maintenir ces fauves mangeuses des moutons c’était pas donnée et les tribus autours de Fès menaçaient de se révolter refusant de fournir des moutons au palais il y avait le tertib et puis quoi encore?

Bon en deux mot le Sultan avait assez et ne voulait pas payer ce dernier lion …

… mais il y avait encore autre complication le Sultan s’était émerveillé un jour en admirant le fauteuil du dentiste. Ce charmant asiento mecanico qui comme chez le coiffeur tu peux te balancer de coté reposer la tête de plusieurs façon...

la vérité c’est que le fauteuil professionnel du dentiste charmait le sultan et alors il avait commandée (et payé) un trône sur le même modèle. Mais ce fauteuil spécial jamais avait été envoyé au Palais ni a Tanger et alors cela donnait droit a une contre réclamation envers la maison allemande qui le fabriquait.
Le sultan prétendait que jamais avait arrivé et confondait les deux dettes provenant d’Allemagne

D’ailleurs selon lui le lion il l’avait payé ou bien si ne l’avait payée c’est parce que c’était une dette de l’état. il n’était pas responsable des dettes du Makhzen.
... et puis quand est-ce que va arriver le fauteuil mécanique? Na!
La question était sans solution quand le contrat de travail du dentiste vint à expiration, le sultan informe le dentiste que Walou! Safi! Baraka! et il est pas question de renouveler le contrat de travail.
( A mon avis cette histoire se passe après la abdication et cédant sa place au Sultan Moulay Youssef L’ex-sultan Haffid s’exile à Tanger où il fait construire un palais mais loin de la Fuente Nueva…Vaya…)

Pourtant le dentiste avait un atout, un motif de triomphe et cela était que le ex-sultan lui avait fait loger gratuitement dans une de ses propriétés sur la calle Naceria.

Le doctor ex-dientes refuse de partir, de quitter la ville, et les autorités consulaire espagnoles lui soutint, parce que Tanger c’est pas Fès et en vertus des lois capitulaires chaque puissance protèges ses respectif citoyens.

Les autorités françaises qu’avaient placé le ex-sultan à Tanger demande dans cette affaire preuve de modération (S’il vous plait) pour la bonne réputation de la ville.

Moulay Haffid ni une ni deux, il envoya une bande de noirs (de son ex-gardes ?) Les esclavos encontraron la casa barricada et ils furent reçu avec tirs de fusil lebel et les pauvres n’arrivaient pas à chasser le dentiste.

L’affaire devint sérieux et prenait un caractère international puisque à Tanger les journaux de tendances israélite avaient une liberté de ton que..Ya ya..

Il arriva même un anglais un tel Walter Burton Harris
( Si, si mi bueno ese de la villa) pour servir de médiateur et cela fut un comble…

Le ex-sultan, les autorités françaises, le dentiste espagnol, Les esclaves noirs, l’anglais (Sans compter avec le lion qui était allemand) ..et puis il y a que a Dieu ne plaise, les administrateurs de Dafina-net qui vont trouver que ce envoi au forum c’est long et puis n’a pas ni pied ni tête…

Mes amis, mes frères, j’ai marre de cette histoire ancienne..
Arrangez vous avec cet affaire
..Je vais prend una copita de Oporto y hacer la siesta.
A la semaine prochaine…
Y besitos a las niñas.
FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
17 septembre 2008, 00:40
Bonjour Fuentenueva ! de longues histoires ! j'ai retenu "la Fin" triste de celle qui m'a appris a lire et a etre disciplinee, Melle Pinto qui s'appelait Estrella et non Esther. Merci.
Re: LES PAS DE NOS PERES
20 septembre 2008, 13:22
Jean- François… Lo bueno moi de mis ojos.. Porqui dise tu que yo escribo lo bueno? Es afnear…Cuando va comprendre que solo leo besef (Je lis beaucoup) et mis habrear (o dar la lata) no es que lo que sé porque tengo sahtalah (mémoire) de las cozas que pazo. Wo que yo soy atortuchado y no mas.
O la Isla de la Belleza y las mujeres del Sol y del Mar.
( A Guilam ) Tu doit d’avoir raison, mi Buena : Estrella plutôt que Esther. Moi pour ma part j’ai prénommé ma fille Estelle…
Cuantas estrella hay en el cielo?

UNA ARTISTA VALIENTE ( 1934 )

Au port cette journée de 1934 fut de grand réjouissance; la colonie juive de Tanger avait loué des petites embarcation et canoë a rames ainsi que petites lanchas(Canots) pour recevoir la célèbre chanteuse et comédienne Rachel Meller.
Et oui c’était une belle et courageuse artiste catalane qui avait déjà été reçue aux USA et dans beaucoup des capitales de la vieille Europe Des gens de la Fuente Nueva qui entendaient dans les postes radio à galène les chanson " La Violetera" et de cette cantaora de couplets aimaient la voir « in vivo »
Heureusement on avait préparé un dîner en hommage dans les salon du Lido Kursaal dans la terrasse Renchaussen. Mais déjà au port et dans la baie les admirateurs séfarades tangérois ont fait cortège au bateau de la compagnie Paquet provenant de Marseille et au port on jetais des fleurs (particulièrement des petit bouquet de violettes) a Raquel Meller pour son sympathie envers les juifs.
L’artiste osa prend le rôle de Léa la juive dans « La Terre Promise » le film de Henry Roussel, films muet ( 1925 ) Des autres femmes artistes avaient méprisé ce papier car selon disait trop sioniste, trop pro-juif (?)
C’est normal que partout elle avait été reçue en « odeur de sainteté » par les israélites des grandes capitales tant européennes que américaines.
Tanger se mis sur son trente et un pour recevoir celle qui avait dit:
- Pour moi ce sera un honneur d’interpréter ce rôle.( de Léa la juive) N’oubliez pas qu’en Espagne ce serait étonnant de ne pas trouver quelque un qui n’a pas quelques gouttes du sang juif
…et moi la première !- Ainsi parlait la jolie Raquel laquelle avait été admirée et applaudie même par la grande tragédienne Sarah Bernhardt!
Ce fut, je le répète au Kursaal Français, rue de Portugal
( alors géré par un tel Onofre Zapata et dont la direction artistique fut confié a autre nez découvreur de talent; M. Louis Casteran, un ancien policier tangérois que la population juive par ses représentants lui offrirent un hommage mérité à la interpretatrice des films tel que Violetas Imperiales. El Alma que Canta et La gitana Blanca.
A ce propos, elle raconte au Kursaal une anecdotes qui mettait en scène
Le ex-roi de l’Espagne; exilé alors depuis trois ans (1931)
« Le roi Alfonso XIII m’avait fait demandé de aller jouer en privé à son palais de Madrid. Je faisait alors mes représentation au théâtre alors je répondit (fièrement) au émissaire: - «  Dite au Roi que la distance est la même du palais au théâtre que du théâtre au palais… S’il veut vraiment me voir, qu’il vienne. »
Alfonso XII vint lui-même…

Le séjour de Raquel Meller fut court à Tanger. Après sa représentation au Kursaal Français avec sa voix mélodieuse et son style unique, triompha sur la scène. Ensuite elle partit suivie de ses admirateurs sefardites et chrétiens.
Elle avait 46 ans et était au top de toute sa beauté quand elle vint a Tanger.
Les habitants de la médina étaient heureux et flattés. Le bakal (Alimentation) de Mohamed Ben Amar El Kamal au n°7 de la Fuente Nueva n’avait pas sa photo recoupée d’un journal et collé sur le mur? Les israélites tangérois furent honoré de recevoir cette star internationale espagnole des « années folles »
Ne fit pas elle, son portrait l’une du Times (couverture) en avril 1926 ?

Le grand chroniqueur tangérois qui fut I. J. Assayag raconte que sa popularité est telle que le jour qu’elle quitte la ville la joie du départ dépasse celle de l’arrivée. Il semblait en effet que le départ de Raquel Meller laisse un grand vide à Tanger.

LA BATAILLE DU DETROIT (1940)

Tous n’était pas saftarray y fiesta en Tanger. Aussi momentos de craintes y tristesse. Pardon mes amis de Dafina de vous guider vers une angoissante nuit du temps de guerre cette nuit du lundi 16 décembre 1940.
Venez par l’Avenida de España. Como todo esta cambiado..
il y a sept mois que Tanger est plutôt en pouvoir des troupes de la Mehal‘la Khalifienne de Tétouan, amie de Franco.. Même se dit a la Fuente Nueva que le Comité du Control sera mis « en quarantaine » et remplacé par une sorte d’ « interventor » ou alcalde. Un tel Juan Poutu.. Ay ma que la calle Naceria beaucoup des israélites rasent les mur…
Mais quand est-ce qu’arrivera le Messiah?
Kuando viene… cuando viene?
-Et pourquoi ce menloco de Fuentenueva nous mènes par le front de mer? Como se terminara esto ?

Le Rif Hotel, quadrilatère ou cube décoré d’un plâtre de couleur ocre planté là presque dans le fond de l’avenue d’Espagne.. et les clients de l’hôtel furent aussi témoins de cette bataille.

Andres C. est un cousin à moi, il a 19 ans (1940) il a les cheveux entre paille et platine travaille comme extra cuisinier dans l’ Hôtel où plus tard Maria P. aurait un travail comme réceptionniste au téléphone. Il travaillait avant dans un bien connu restaurant de la terrasse Renschaussen mais il a obtenu un contrat plus avantageux dans le prestigieux Hôtel Rif.

Cet hôtel est moins cher que le Minzah. C’est pourquoi il y a plus de clients (malgré la guerre) J’ai lu partout que les sympathies politique partageais Tanger neutre en zones de affinité et que si les Anglais qui en tant qu’officiers de la base de Gibraltar passaient des fin de semaine à Tanger séjournaient chez le Minzah les allemands (en civil) venant de Tétouan ou ceux employé en civil de la Mendudiah aimaient plutôt le Rif Hôtel mais d’après mon cousin il n’y voyait pas des teutons au Rif ( peut-être qu’ils étaient déguisés en courant d’air)
Notre invraisemblable histoire commence quand Andrés C. terminait son travail d’extra et allait se mettre la gabardine pour rentrer au 24 la Fuente Nueva. « Pues hacia mucho frio ese mes de diciembre de 1940 a las neuves de la noche »
Après un bref « hasta mañana » con el Chief cuisinier, Andres trouva étonné le fait qu’ Abdelkader le « groom » ou Botones de l’hôtel frappait a toutes portes et disait au client qui ouvrait:
- Arreba (Là haut) Sir ..You can look the naval battle from terrace.
-Ashi Abdelkader… Pourquoi ces bruits? Orage?..Que passa arriba?
-Falta que soba la zotea..Barcos hace la guerra…

Andrés regarda le groom et mettant son doigt index prés de la tempe il tourne le doigt comme un petit moulin.
-Entina Majara?

En ce moment autre porte qui Abdelkader frappe s’ouvre et une jeune femme se montre curieuse et souriante. Plus tard Andrés appris qu’elle était française. Ella vestida de esa ropa que los franceses llaman Chemise de nuit. Et on y voyait (en se penchant un peu) les jolis et pigeonnante poitrine.
Le groom qui comme tous les tanwadjih parlait mal cinq langues (mais pas très bien aucune) lui dit :
- Man’zelle.. Montez vite a la terrasse … ça bouge…
Bien sûr Abdelkader faisait allusion au mouvement de la bataille navale et pas aux seins de la chica.

La petite française souris au groom mais quand elle leva les yeux et vit Andrés avec les yeux de tourtes et bouche ouverte fit un geste pour emmitoufler sa chemise de nuit et dit a Abdelkader:
- Merci Hamido J’y vais voir - et jetant un regard féroce a mon dégingandé de cousin elle ferma la porte d‘un geste sec.

Andrés nous raconte que il commence a comprendre que quelque chose de grave se passe dans la mer et pour les allées
et venues des touristes et clients de l’hôtel qui montaient au roof c’était sans doute un bon poste d’observation; il décide de monter aussi. Bon, il se dit on monte plus vite par l’écalier de service, .
Mais a moitié des étages on entendit soudain une forte détonation en provenance sans doute du cote de la mer. Une dame assez grosse qu’Andrés avait vu plusieurs fois sur le couloir se disputais avec son mari et voulait empêcher celui-ci de monter l’escalier vers la haut.

Elle semblait une maman juive et criait et son mari un monsieur aussi corpulent et demi chauve la repoussait doucement …la pauvre femme visiblement émue criait:
-Ay que me lo matan, Por Dios Bendito.. que lo matan a mon pauvre mari…
Benjamin pour Dieu retournons à notre chambre.. que c’est dangereux là haut. Les avions, Benjamin, les avions ..Ne vois pas comme mon cœur bats? Si ils t’atteint avec une bombe…

Alegrina, mi buena - répondait celui-ci essayant de la calmer: - « Mi candil, no te ponga asi… que nos estan mirandos; mañana, te digo Mañana mismito, on ira au port, nous appareillons y nous serons à Lisboa sans danger loin d’ici et de la guerre …

Andrés quizo intervenir Mais le mari le fit un rapide clin d’œil murmurant bas: - » Cosas de mujeres »
Et il retourne vers sa femme pour la rassurer: - Toma una Taza de tila (Tilleuls) et mets toi au lit…Tu dormira tranquille.. Anda mi reina..

Andrés monta l’écalier laissant le couple s’arranger. Il arrive au top, dernier étage sur le toit de l’immeuble.
Le hôtel compte x La terrasse était pleine du monde..Touristes et client de l’ hôtel mais aussi serveurs valets et toutes les regards étaient tournée vers la mer.
Au bord du parapet un anglais gros de unes soixante années d’âge avec des prismatiques et a son coté une femme âgée avec des cheveux blond ou blanc et visage ingrat.
-C’est là - lui dit à Andres - Il lui connaissait de vue dans l’hôtel - et l’anglais signale la silhouette du cap Malabata.

-Look, that way..- En réalité le british signalait au fond la découpe du rocher de Gibraltar. C’était visible cette nuit merci au jeux de lumière lunaire qui permettait de situer la masse impressionnant dans le lointain.

Le Rocher Gibraltar le dos de l’Europe, cet carrefour pathétique du monde en guerre d’alors. Code du passage sur le Détroit, ce couloir stratégique qui se disputaient Allemagne, l’Angleterre et l’Italie et que le général du Tercio Franco soulevé contre la République Espagnole et marre de voir cet « Mégot » ce bout de l’Espagne occupée par les anglais préparait en secret ce plan d’invasion (On appris plus tard) portait le nom en code « Félix »

Mais cette nuit du lundi 16 décembre 1940 cette « bataille du Detroit » se faisait sans l’Espagne nationaliste La stratégie navale consistait en un groupe de bateaux anglais qui se battaient contre un ennemi invisible et cela se voyait depuis la terrasse de l’ hôtel Rif.

Des canons tonnaient après qu’un éclair de feu montrait le siège d’un bateau inconnu…La lumière rapide des obus tirés par les bâtiments de guerre laissaient des séries de reflex sur les froides eaux du détroit…
Un spectacle bien « pyrotechnique » pour les spectateurs de l’haut de l’hôtel tangérois.

Andrés remarque parmi le groupe de la terrasse un espagnol par son aspect maigre avec des moustache a la Clark Gable, habillé avec une chemise a carreaux et un gros pull-over lui protégeait de la fraîcheur du soir, cette personne regarde l’horizon marin avec déception, selon il raconte plus tard c’était un républicain ou communiste espagnol qui se trouvait d’incognito dans l’hôtel attendant une filière qui le permettrait de passer a la zone française via Souck El Arba.

C’était extraordinaire que malgré la présence des « pontes » allemands venue de la zone espagnole ( a Tétouan il y avait officine et bientôt les espagnol autoriseraient l’implantation d’un consul à Tanger dans la Medoudiah après chasser le représentante du Sultan Moulay Ben Youssef.
Cette personne espagnole de gauche se passe les doigts sur les moustaches lisant ne pouvant plus supporter le spectacle..
-Que « jaleo » (Raffut) Cela ne servira de rien ..des que Franco prendra Gibraltar ..Nous serons isolés.

Prudent mon cousin Andrés le salua mais ne répond pas , en cette époque il vaut mieux ne pas frayer avec des innconnu La Seguridad Militar était partout mise en éveil par le Colonel Juste…et puis on dit qu’il y a des espion allemand dans l’hôtel..
Andrés se mit au parapeto ( rambarde) du toit a coté d’une femme habillée de noir. Doña Ramona, andalouse qu’avait un fils de 12 ans. Doña Ramona de 40 ans était la blanchisseuse a l’hôtel et a son mari, républicain, les autorités occupant (Les Nacionales) l’avait déporté a Ceuta (Monte Hacho)
Depuis cela elle n’avait pas des nouvelles de lui.. Doña Ramona se considérait veuve. Son fils avec l’insouciance de son age s’amusait de l’ambiance de guerre.
-Antoñito - lui disait sa mère - Vete a dormir (Va au lit) ceci c’est pas du cinéma - Mais le garçon ne lui faisait pas cas.

Soudain, un très grand éclair dans le détroit suivi d’une horrible détonation qui laissa muet le groupe de spectateurs.

Seulement le juif commente philosophiquement- Seguro que a chocado contra una mina ( A dû heurter une mine flottant )

- Ne soyez pas « pesado » ( assommant) - répondit l’ homme aux moustaches - Le courant c’est très forte dans cet endroit du détroit, près de coté espagnole pour mettre des mines flottants…

L’ambiance s’anime sur la terrasse, chacun commentait l’affaire a sa façon; puis on commence a dire que la bataille est finie et qu’il est temps d’aller se coucher..
-Et alors soudain le ciel dans le détroit semble s’illuminer comme la nuit du 14 juillet ..des lumières au fond de l’horizon qui se voit refléter sur la mer et quelques seconds après une série de coups de cannons venant du large la lumières intermittentes des coup de feu permis de voir les silhouettes de plusieurs bâtiment de guerres au loin tant..
-My God- s’exclame l’anglais qui regardait avec ses jumelles- Mais ils sont plusieurs cuirassés … semblent sortir du cote de Gibraltar ..es un cortejo (convoy)..
- Maybe french navy ?… demande la vieille lady.

-Non ne peuvent être français…repondit Andrés - Desde el bombardeo de Mazalquivir ( Mer el Kebir) il ne restent plus de bateaux de guerre français.

Les deux civil allemand qui s’appuient sur le mur du fond un peu en retraite semblaient connaître l’espagnol puisque firent une sourire ironique.
L’espagnol d’extrême gauche qui se lissait ses moustache regarde mon cousin et lui dit méprisant - Tu lée mucho el « España » non? No haga caso a ese periodico de m…« Adelante » que disait davantage des vérités mais à été supprimé…
Les tirs se succèdent sans répit, des fois on voyait des noires colonnes de fumées qui montaient. C’était une nuit sans levant mais froide un léger rayon de lune permettait de voir les fumées plus noire que le ciel
L’anglais crie de nouveau en sa langue; cette fois s‘adressait a la vieille femme au visage ingrat: - But it is our boy..!!
They are British warships…Royal navy!! Look.. look my dear..- et il donne les jumelles a son épouse.

Les coups de canon semblaient de plus en plus proche …a croire que la bataille se faisait en plein baie. En regardant en bas vers l’avenue d’Espagne (Front de Mer) des groupes contemplant la mer Andrés se rend compte que beaucoup des tangerinos se croyait en une salle de cinéma où des spectateurs auraient entrés sans payer leurs places.

On dirait que le tout Zoco Chico se donnait rendez vous en bas de l’hôtel Rif.

Ce qu’était curieux c’est le décalage entre la lumière des explosions et les détonations c’était évident que la distance était longue pour l’entendre simultanément, le petit Antoñito qui accompagnait a sa maman en la terrasse le commenta a sa manière:
-Maman;parece que tirant fuego y despues tocan el tambor!
Sa mère, avec angoisse, dispute a son fils:

- Antoñito, tu devrait aller au lit - Mais l’enfant protestait:
-Non ..maman c’est joli ça…Sa mère allait répliquer quand soudain se fit une puissante lumière depuis le coté de Malabata…
les présentes dans la terrasse furent tressailli par la vibration de l’air en haut et l’assourdissant explosion dans la nuit.

- Haaaa ! Exclamèrent le groupe des spectateurs. les yeux illuminées par le reflex de l’explosion…Une femme soudain se mit a crier tandis que la lavadora se mis a genou en priant et Antoñito éclate en pleurs.

(Fuentenueva le tympan crevé (re-sic) continuera cette histoire dans le prochain envoi, merci.
Y un abrazo para los los Dafineros.. Uno! FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
25 septembre 2008, 01:55
Mes cher amis de Dafina-Net Le ciel m’est témoins que j’aime pas laisser en haleine des miens amis.. Tanger a mal commencé une bataille mais n’a pas perdu la Guerre…Que la Fête ou Saftarray navale commence …

LA BATAILLE DU DETROIT ( dec. 1940) Suite et fin.

Après le stupeur dû à l’horrible explosion chacun se demandait quel bâtiment de guerre avait été la cible.
Andrés amusa la galerie en disant: - Tocado, tocado (Touché touché..) Mais personne se disposait a rire C’était évident qu’une tragédie venait d’avoir lieu sur le détroit …

La porte de la terrasse qui communiquait avec l’escalier s’ouvre encore et des autres personnes montent aussi attiré par les explosions. Et aussi on vit arriver une jeune espagnole très jolie que je crois était réceptionniste.
On voyait autres dames touristes étrangères d’un certain âgé elles sans doute avaient été sorties du lit parce que certaines portaient des gabardinas sur leur chemise de nuit… Jeunes insouciant blaguaient sans se rendre compte de la tragédie que montrait la vue sur la mer.

Nouvelles lumières clignotaient et des fracas encore…
-Mais qu’est-ce qu’ils font ? -se demande mon cousin regardant par les prismatique que lui prête un français.. - -Parait que les bateaux ses écartent entre eux , Sûrement vient de couler un cargo.. anglais sans doute…
Peu a peu la lune fit son apparition parmi les nuages nocturnes et on voyais un peu mieux malgré la distance que les bâtiments du convoi maritime se séparaient…
Le juif qui s’avait disputé avec sa femme sorti un mouchoir de sa poche et se nettoie le front… -J’espère dit-t-il -Que demain nous laisseront partir notre bateau vers Portugal…
Car ceci devient mauvais …Me dé un Wo que dans un mois les tirs arriverons sur ce même port a la droite et après même sur la ville… pauvre Tanger…
- Para usted no habra problema- le répond l’espagnol aux moustache- Vous ne traverserez pas le détroit vous irez sur le golfe de Cadiz et ensuite a Portugal…

- Dios te oiga.. mi rey..- et en baisant la voix fit une oeilleade a mon cousin -Nous sommes juifs mon épouse et moi …- Puis lève de nouveau la voix - Je suis citoyen brésilien.. Tengo pasaporte …Lisboa es neutre aussi dans cette guerre ..non?

On allait lui rappeler de ne pas dire a la cantonade sa religion.. quand le petit Antoñito s’écrie: - Un barque se undeeee…Regardez un bateau coule on ne voit que la coque!
Tout le monde s’approchent du bord de la terrasse tandis que l’anglais avait de nouveau réglé ses jumelles pour voir mieux et alors il s’exclame: - But…My God Apparently.. Seem to me not a ship who slow but a underwater…
- Oui, - dit un autre en français c’est pas un bateau qui coule mais le casque d’un sous-marin qui semble endommagé et essaye de s’échapper par la surface …
Ese submarino parece italiano- Commente laconiquement le espagnol avec moustache…
La jolie espagnole de la réception: - Los pobres, van a morir..
Antoñito:- Mama tengo miedo.. (J’ai peur.)
Mais la mere à la surprise de tous se met soudain a genoux et récite La Salve Regina (Prière a la Vierge Marie.)

C’est alors que sans fracas le ciel du détroit s’illumine Des marins d’un bateau (sans doute anglais) en ont tirés des sortes de feu de Bengale (fusée) et le ciel s’embrasse sans doute ça devenait très pyrotechnique …ceci afin de pouvoir localiser le sous-marin qui voulait s’échapper en surface …
La chica de la réception demande: - Mais pourquoi ne plongent pas pour leur échapper?
-Ils ont le « roof «  déchiquetée ne peuvent pas plonger.. répond l’anglais… comme pour s’excuser…
-Le quoi?-repris la chica ..qui n’avait pas fait école navale.
-El « Kiosque » la tour de contrôle. .enfin (Andrés)
- Ha, bon..- dit la jeune femme comme si elle aurait compris. (Plus tard elle serait remplacée par une telle Maria Plaza comme standardiste au téléphone)
No peuvent pas plonger sont obligés de naviguer à vue…
(Le juifs brésilien)
-Alors ils vont le couler a coups de canon sûrement (Andrés)
La petite françaises aux jolis nichons frémit d’horreur.
-Même pas -L’espagnol que paraissait connaître tout- Je crois qu’ils cherchent a le casser en deux avec la proues des cuirassiers..
-Pauvres italiens ..ils vont mourir.. ( cette fois en français )
- Santa Maria, Madre de Dios…( La espagnole en noir ) et puis elle change de voix et dit a son fils:- Antoñito, vete a la cama o cojo la zapatilla- (Tu va au lit ou la fessée..)

A présent le mouvement naval était générale sur le détroit; l’illumination des fusées était éteinte mais on pouvait voir quand même les silhouettes des bateaux anglais augmentant de vitesse afin de couper le sillage au sous-marin italien. Celui-ci cherchait a tout prix échapper l’harcèlement afin de pouvoir se réfugier dans les eaux neutres de la zone internationale.. Arrivera? Ne arrivera pas ? Sur la terrasse de l’Hôtel Rif l’émotion était a son comble…

Agence REUTER ( War OFFICE ) SITUATION NAVALE AU DETROIT DE GIBRALTAR.

Prés de la baie de Tanger et presque dans les eaux territoriales international de la zone neutre de Tanger, un sous-marin Italien à livré bataille en Méditerranée a des destroyers Anglais. Touché pouvant encore naviguer mais ne pouvant plus plonger , il essaie encore de gagner l’asile du port neutre de Tanger.
Aux dernières nouvelles les Anglais manoeuvrent pour l’empêcher. Le Comité d Contrôle de la Zone Internationale protestera-t-elle pour cette violation de sa neutralité ?


En haut de l’Hôtel Rif seulement on entendait murmurer les prières de la femme de ménage. Enfin l’espagnol des moustache rompit le feu a sa manière: - Eso va mal para los italianos Finirons pour l’attraper..
- Quand je pense que ces jeunes marins sont là dedans dans sa boite de fer en attendant la mort par asphyxie …(Andrés)
- C’est la guerre- dit avec fatalité le juif au passeport.
Nouveaux coups de canon dans la nuit, le sous-marin « blessé » avançait en faisant zig-zag , il faisait des brusques virages pour semer les anglais les quel tel une meute de chiens allaient derrière et tous ces mouvements laissaient des blanc sillages sur la surface des froides eaux du détroit.
Les coups de canon c’était un des destroyers qui essayait de le abattre mais les obus mal tirés tombaient sur la mer faisant Plouf ! et élevant montagne d’écumes.

- Que le pilla.. que le pilla.. (Va l’attraper) - dit Andrés.
- Si arrivent, c’est foutu pour eux.. ( L’espagnol je-sais-tout )
- Mais on peut rien faire ? -Crie indignée la jeune espagnole-- Ils n’ont pas le droit de venir si prés ces anglais.. Non?…
L’anglais se fit petit tandis qu’on entendait encore prier la maman de Antoñito:- Ave Maria de Miséricordia..
(Andrés) : - Mais… ils sont presque au cap Malabata …No tienen derecho.. ( Ils n’ont pas le droit..)
Les deux allemands: - Verbot..Untersagen..
Une dame française:- Nous ne sommes pas en guerre!
Tanger es neutral ! ( Andrés )

Voyons que la guerre passe du détroit a la terrasse de l’hôtel Rif…les spectateurs étaient divisés. La plupart étaient pour les italiens, l’anglais faisait mine de se retirer, les français disaient qu’il fallait pas porter la guerre au-devant de Malabata (Zone Internationale) les espagnols étaient d’accord en ceci. Le « Brésiliens » lui fermait les yeux comme s’il récitait le Shéma Israél …Un des allemand partit en colère. L’épouse de l’anglais regardait avec étonnement l’espagnole prier a genou…

-Lo malo es - dit l’espagnol sabelotodo - c’est que ce sous-marin n’est pas de poche il y doit avoir un équipage d’une vingtaine au moins. On y voit trois ou quatre en dehors sur le ballast, le reste sont enfermés dedans…
Antoñito s’avait arrêté de jouer et commença a avoir peur il se rapproche de sa mere qui avait fini de prier et se tordrait les mains de désespoir.
Señora - lui dit mon cousin Andrés - Vaut mieux que vous vous retirez, c’est mieux pour vous et l’enfant..
Le juif qui allait partir vers Lisbonne restait silencieux et préoccupé, tandis que l’espagnol regarde avec tristesse l’horizon.

Tant lui comme les autres témoins, comme le groupe de tangérois , mes amis de Dafina-net a l’âme sensible, mon cousin Andrés comme moi- même Fuentenueva et même les cyniques partisan qu’étaient là cette nuit de décembre de 1940 pensaient avec le cœur anxieux à cette vingtaines de jeunes italiens qui allaient couler (Pour les siècles des siècles dans leur cercueil de métal) dans les abysses du détroit…Et les dizaines de milliers de cette guerre déclenchée par la folie humaine…

Nouveaux petit éclat de tirs des fracas lointain, Les italiens se battaient avec désespoir pour survivre et essayaient de s’approcher de la ville le sous-marin tournai a droite et gauche essayant d’éviter les éperons des navires anglais.
- Ils ont dépassée Punta Altares dernier bastion de la zone de Maroc espagnol…- s’écria mon cousin Andrés.

A la terrasse entendant cela tous les monde s’approche comme fantasmes réveille de la déception vers le bords du parapet pour voir mieux.
Un instant angoissant, soudain une dame élégante épouse d’un officier français qui jusqu’à présent avait garde le silence , se mord dans un geste de désespoir ses poings et crie dans sa langue natale:
- Qu’ils passent, Mon Dieu ! Qu’il passent ! !
Ensuite elle regarde autour et honteuse de son cri, se tût.

…ET LE SOUS-MARIN ITALIEN PASSE…

Il ne restaient que quelques brases entre la queue du submersible et l’éperon du dernier cuirassier anglais mais la proue de ce dernier le manque… Et IL PASSE.. En eaux neutre de la zone de Tanger ! !

BRAVOOO-O - O ! ! ! criaient presque unanime sur la terrasse de l’hôtel Rif…La demoiselle espagnole battit des paumes …La dame française sèches des larmes, Tous applaudissent et s’embrassent ..La maman d’Antoñito riait et pleurait au même temps. On la fait lever de son Action de Grâce qu’elle voulu faire a genoux. Le « Brésilien » avec une sourire de soulagement sortit de nouveau son mouchoir pour se sécher le front… Antoñito embrassait a sa mere disant - -- Han pasado, maman han pasado ! !…

Et tous voyaient avec enthousiasme et admiration le sous- marin dépasser cap Malabata avec le roof déchiqueté et le bâtiment qui glissait vers le port, la coque noircie mais on voyait quelques marins debout, deux blessés assis contre le mur d’acier, un qui pleurait de soulagement, autres levaient un grand drapeau blanc avec plus petit le pavillon avec les couleurs vert-blanc-rouge de l’Italie.
Au loin en haute mer ont pouvait voir les bâtiments de la Royal Navy roder de gauche a droite sans oser pénétrer dans les eaux territoriaux international… Les " mirones" (badauds et autres présents se dispersaient en racontant les faits comme si sortaient d’une séance du cinéma Capitol…

Mais où va chercher tout cela ce faratmal de Fuentenueva?

Sources:
Témoignage de mon cousin Andrés C. (Decedé en 1982 à
la Isla de Las Canarias )
Lectures:
Revues de l’époque
Miroir du Monde
Sept Jours (1941)

Journaux de l’époque

La Vigie Marocaine.
La Dépêche Marocaine
España…..et mes archives

Et la semaine prochaine
…Retour a la calle Naceria ....Hélàs !

From Paris with Love FUENTENUEVA
Re: LES PAS DE NOS PERES
25 septembre 2008, 13:56
Bonjour FUENTENUEVA,
Quelle culture historique tangéroise. La mémoir de Tanger.
Que Dieu te garde parmi nous tangérino.
A bientôt pour de nouvelles aventures historiques tangéroises.
harrouch 57
Pièces jointes:
beatrice s 8.jpg
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