La recolte des dattes au Maroc
La plante
Une plante de la famille des palmiers (palmae).
Ce palmier est originaire du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.
Il possède un feuillage persistant épineux.
Sa taille varie suivant le climat et peut croître jusqu'à 30 mètres .
Ce palmier est assez rustique au gel (-12°C en pointe).
On l'utilise en sujet isolé, par deux (entrée, portail, allée) par 3 en massifs.
La fleur
Elle apparaît sur les sujets âgés d'au moins 15 ans, c'est une grappe de couleur blanc crème.
Les fruits
Ils apparaissent sur les sujets femelles et demandent des températures très élevées pour produire les dattes.
Une des principales zones de culture est dans les oasis du Sud-Est marocain (Ouarzazate).
Plantation et multiplication
Il aime un sol humifère et bien drainé même calcaire.
Se plante en Avril-Mai.
Ce palmier affectionne le plein soleil à l'abri des vents froids.
La multiplication s'effectue par graines (semis de noyaux); la croissance est assez lente les premières années.
Il faut une dizaine d'années pour avoir un tronc de 30 cm.
On pratique aussi la division par rejets qui est plus rapide.
Culture et entretien
La taille des feuilles se fera en coupant la totalité des feuilles abimées en Avril.
Pour les jeunes sujets de 4/5 feuilles, on taille juste l'extrémité des feuilles jaunies.
En pot, on prévoira des soucoupes l'été avec une fertilisation mensuelle d'Avril à Septembre.
Les palmiers en pot devront être protégés les premières années.
Un palmier ayant déja un tronc épais comme une soucoupe pourra résister jusqu'à -10°C.
Vous pouvez le placer dehors dans un endroit abrité de l'humidité.
Ennemis et maladies
Palmier assez rustique aux maladies et prédateurs lorsqu'il n'est pas trop arrosé l'hiver.
En milieu natif, on y rencontre la pyrale des palmiers dattiers.
C'est un papillon que l'on combat en détruisant les palmiers infestés et en replantant des jeunes palmiers issus de culture in-vitro plus résistant aux maladies et insectes.
Plantes, décoration de jardin, outillage...
LE PALMIER DATTIER AU MAROC
Symbole de fertilité et de prospérité le palmier dattier est l'arbre providence des zones sahariennes et présahariennes. Implanté principalement le long des vallées du Ziz et du Drâa, il est considéré comme l'une des plus vieilles espèces fruitières du pays.
La culture du palmier dattier qui occupait, il y a plus d'un siècle, une importante superficie avec plus de 15 millions de pieds, plaçait le Maroc au 3ème rang mondial en matière de production de dattes.
Actuellement, la palmeraie couvre à peine une superficie d'environ 44.000 ha correspondant à environ 4.430.000 palmiers, soit une densité moyenne de 100 pieds à l'hectare, ce qui place le royaume à la 8-ème place au niveau mondial loin derrière l'Iraq (21,5 millions de palmiers), l'Arabie Saoudite (12 millions de palmiers), l'Egypte (11 millions), le Sultanat d'Oman (8 millions), l'Algérie (7,5 millions), la Libye (7 millions) et le Soudan (4,7 millions).
Quant à la production mondiale de dattes, elle est évaluée à 3,7 millions de tonnes, dont environ 70 pc proviennent de pays arabes. De surcroît, sa répartition entre pays producteurs révèle que plus de 40 pc du tonnage global est assuré par l'Egypte (15,6 pc), l'Arabie Saoudite (14,5 pc) et l'Iraq (13,4 pc). Le Maroc vient au 8ème rang avec environ 3 pc de la production moyenne mondiale de dattes, selon un document du ministère de l'Agriculture.
Au niveau national, la répartition régionale du patrimoine phoenicicole révèle sa concentration au niveau de trois principales régions, à savoir Ouarzazate (41 pc), Tafilalet (28 pc) et Tata (20 pc). Toutefois, il y a lieu de signaler que les zones à vocation phoenicicole couvrent une superficie totale de 471 .000 km2 représentant ainsi près des deux tiers du territoire national. Elles sont constituées de 12 provinces, à savoir Figuig, Errachidia, Ouarzazate, Zagora, Tata, Agadir, Tiznit, Guelmim, Tan-Tan, Laâyoune, Smara et Oued Eddahab.
Quant à l'évolution de la superficie phoenicicole, elle est passée de 85.000 ha en 1947/48 à environ 44.000 ha actuellement. Cette régression est essentiellement due à plusieurs facteurs, dont la maladie du bayoud qui est à l'origine de la destruction de plus des deux tiers du patrimoine phoenicicole ainsi que l'effet des sécheresses prolongées qui ont entraîné le dessèchement partiel ou total de plus de 500.000 palmiers.
Durant les années 80, près de 350.000 palmiers ont été desséchés dans les seules palmeraies d'Ouarzazate et d'Errachidia. Outre le phénomène de l'ensablement des palmeraies, l'intérêt des populations pour d'autres activités plus rémunératrices a privé l'activité phoenicicole de la main d'£uvre nécessaire à l'exécution des travaux requis pour l'entretien de la culture.
La composition variétale du patrimoine phoenicicole national est caractérisée par l'existence d'une multitude de variétés dont une forte proportion est constituée de khalts (47,5 pc : variétés non identifiées).
Parmi les variétés les plus intéressantes on cite particulièrement le Mejhoul (0,3 pc), Boufeggous (12,2 pc), Bouskri (2 pc) et Jihel (12 pc).
En année normale, la production nationale des dattes s'élève à plus de 100.000 tonnes. Quant à la consommation, elle s'élève à 3 kgs/habitant au niveau national contre 15 kgs/habitant au niveau des zones de production. Il convient de signaler, par ailleurs, que les régions d'Ouarzazate et d'Errachidia contribuent à elles seules à hauteur d'environ 90 PC de la production nationale de dattes.
La foire nationale des dattes, organisée cette année du 26 au 28 octobre à Erfoud à l'initiative de l'Office régional de mise en valeur agricole du Tafilalet (ORMVA/TF), va donner l'occasion aux parties concernées de mettre en valeur la phoeniciculture au Maroc, dont l'importance socio-économique et environnementale est loin d'être négligeable.
En effet, les palmeraies, exploitées en général en culture mixte, permettent la subsistance de nombreuses familles dont les moyens d'existence reposent sur l'exploitation du dattier, des cultures sous-jacentes et des sous-produits que cet arbre prodigue dans un milieu aux ressources particulièrement limitées. En outre, la datte, que beaucoup considèrent comme un fruit-dessert, est l'aliment de base pour plus d'un million d'habitants et peut servir à l'élaboration de produits alimentaires de grande valeur énergétique et diététique.
Quant au rôle écologique et environnemental du palmier dattier, il y a lieu de souligner que cette espèce constitue la structure de base de l'agronomie des oasis marocaines notamment par la création d'un microclimat indispensable au bon développement des cultures sous jacentes allant jusqu'à trois étages de végétation (les cultures saisonnières annuelles ou pluriannuelles, les arbres fruitiers et le palmier dattier).
Un autre intérêt non moins important, d'ordre agro-touristique, mérite d'être signalé eu égard au rôle primordial du palmier dattier dans le maintien de l'identité écologique de son environnement (cas de la palmeraie de Marrakech et du tourisme oasien).
Autant qu'il est synonyme de prospérité, le palmier dattier doit être au centre d'intérêt des parties concernées pour la réhabilitation, la revalorisation et le développement du secteur phoenicicole au Maroc, à travers l'adoption d'un plan d'action urgent, dont les principales composantes s'articulerait autour de plusieurs actions, à savoir la poursuite et le renforcement des travaux de recherche et de transfert de technologie, la mobilisation des potentialités et amélioration du contexte de production et la valorisation de la production et amélioration des conditions de commercialisation des dattes.
Commentaires
La commercialisation des dattes et sa valorisation = clé de développement durable de ce secteur
Les dattes marocaines ne sont pas mises en valeurs pour être commercialiser et m^me les dattes non consommées ne sont pas bien utiliser pour la consommation des animaux.
L'usage des palmiers dattiers de A à Z n'est pas motivé
Même pour le plan Maroc Vert certains points méritent une mise en valeur =assister, contrôler et conseiller, facteurs pour la réussite de ce plan
Le bilan et le pourcentage de la réussite de ce projet et surtout le plafond qu'un agriculteur peut atteindre en ce qui concerne les aides pour aider surtout les petits agriculteurs à se développer et non à vendre leur terre aux grands agriculteurs, ce qui pousse au chômage et exode rurale avec tout un impact négatif sur le développement citoyen.
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