En voyant, pour la première fois, une automobile, dans les rues de Mogador, David Kakon, âgé d’à peine treize ans, avait ressenti le «ce sera ça ou rien » qui a chamboulé tant de destins. Quelques jours plus tard il cessait de fréquenter l’école de l’Alliance Israélite Universelle et, quelques pièces d’argent cousues par ma grand-mère dans sa ceinture, il quittait Mogador à dos de mule pour Marrakech.