SEFROU .......... 2

Une des mémoires de ce quartier des forgerons.
Pièces jointes:

Un atelier de soudure de théières, un des métiers des juifs de sefrou, toujours dans ce quartier des forgerons.
Pièces jointes:

Bonsoir Sefroubis , merci pour ton attention, voici une photo que j'ai trouvé dans mes archives,c'est bien la prise que tu veux?.
Pièces jointes:

Excusez moi d'insérer une deuxième fois cette photo du quartier el haddadine en 1916, pour voir la différence.
Pièces jointes:

très bon réflexe abdloum ,maintenant on peut comparer , l'arbre est toujours là.
excellentes aussi les photos de ces artisans ,ils devaient être là sans doute de père en fils ,c'est un patrimoine qu'il faut conserver,et des curiosités pour le tourisme.
le monsieur forgeron de la 1ere photo doit avoir beaucoup à raconter sur son métier et sefrou.
la famille sefriouie Hssain avait un bon nombre de ses membres de bons artisans de cette place.

Bonsoir à tous,

Bonsoir Abdellatif et Lamgaz...je me joins à Abdoulm pour vous remercier d'avoir mis en ligne sur Dafina ces intéressantes coupures de presse relatives aux dramatiques inondations de SEFROU du 25 septembre 1950...

Je trouve dommage que nous n'ayons pas quelques témoignages concernant ce drame...la montée des eaux a t elle eu lieu de jour ou de nuit?

Bonsoir cher ami Abdoulm...tes photographies sont toujours aussi belles...

En voyant la photographie du "Souk des forgerons" datée de 1916...je n'ai pas résisté à l'envie de la comparer à celle de ma collection que j'ai déja mis en ligne sur Dafina...un cliché de Maîtrejean édité sous forme de carte postale par le commerçant safraoui Monsieur Faure...

Logiquement la photographie de Maîtrejean éditée par Monsieur FAURE est postérieure à 1916...
Pièces jointes:

BONSOIR TOUT LE MONDE

Merci bien Majid de ces photos anciennes et récentes du quartier des forgerons de SEFROU.

La majorité de ces boutiques se sont transformées à la vente de la harira , de tagines,de cages à oiseaux etc...

voici une photo du coins où il y avait des boutiques d'artisants juifs de Sefrou.
Pièces jointes:

Bonsoir a tous ...Merci ABDOULM c'est une trés belle photo c'etait le moment de djelaba et (fassa);bravo pour cette photoMABROUK AIDE MAOULOUDa toi et a touts nos amis de ce forums de dafina merci

Merci mes amis,Cigalou ,Sefroubis et Abdellatif du compliment.
Je pense que l'arbre dans la photo de Cigalou est plus jeune que celle dans ma photo,ce qui veut dire qu'elle a été prise quelques années avant.

Je joins une photo toujours dans ce quartier,des métiers qui disparaissent petit à petit.
Pièces jointes:

Bonsoir et merci cher ami Lamgaz,

Pour souhaiter AID MOUBARAK SAID ,à tous, je joins cette photo d'une boutique multicolore, ce sont des connes de soie pour faire les boutons des caftans, Sefrou et ça région reste la première ville du Maroc qui a pu conserver ce métier,les bouton de Sefrou sont partout au Maroc.
Pièces jointes:

Bonsoir Abdoulm,

Concernant la comparaison des deux photographies...j'ai des doutes...

C'est vrai que l'arbre visible sur le cliché de Maîtrejean est manifestement plus jeune que celui qui apparait sur la photographie datée de 1916...mais s'agit il du même arbre?...je n'en suis pas sûr du tout...il parait beaucoup plus proche de la boutique avec le numéro "30"...
La végétation grimpante(glycine?) parait plus développée(donc plus récente) sur le cliché de Maîtrejean...et il me semble peu probable que le commerçant FAURE fut déja installé à SEFROU avant 1916...en tout cas pas sur l'avenue de France...

La numérotation de boutiques visible sur le cliché de Maîtrejean peut aussi laisser penser qu'il est plus récent que celui pris en 1916...

En revanche le bâtiment à gauche en arrière-fond peut laisser penser le contraire...surtout avec la fenêtre apparente...mais,peut être,est elle masquée sur le cliché rapproché de Maîtrejean

AID AL MAWLIDSAID
pour tous les musulmans./.

MR Cigalou,bonsoir ,d'après mes souvenirs d'enfance (5 ans) j'ai vécu cette journée en assistant à un torrent qui s'abattait sur Sefrou et sa région depuis l'après -midi de cette journée du 25 septembre 1950 jusqu'au petit matin .Les eaux sont vite montées la nuit à presque 3 mètres .

Voici un document de l'époque :(Ref./.: journal: LE PETIT MAROCAIN
Pièces jointes:

Erreur d'inattention : le document est de LA VIGIE MAROCAINE de 1950 au lieu du PETIT MAROCAIN, comme je l'ai écris ,merci!

Bonjour et merci Abdellatif pour la transmission de ces coupures de presse d'un grand intérêt historique...

A la lecture on comprend bien que la catastrophe s'est produit en fin de journée...à la tombée de la nuit...ce qui explique probablement,en partie,le bilan trés lourd en pertes humaines...d'autant que la centrale électrique ne fonctionnait plus...

Bonjour à vous tous amis Sefriouis et Bonne Aid du Mawlid.
En parlant toujours de cette crue catastrophique de 1950, je ne peux que féliciter pour toutes ces contributions riches et variées qu'apportent tous les membres qui animent notre forum Sefriou. Je ne vais pas être en reste et j'y met mon petit grain. En cherchant dans le Net j'ai déniché une importante étude qui parle et qui traite des causes de cette crue ramenées somme toutes à la déforestation en amont du Oued Agaï et qui propose bien sur comme solution entre autres , le reboisement de la région . Je poste juste une partie parlant de la crue et de ses dégâts et je joindrai le lien (utile) pour toute lecture approfondie .


Un problème de politique forestière au Maroc :
LA RESTAURATION
DU BASSIN DE L'OUED AGAI
(Région de Fès)


Il est vraisemblable que les quelques entrefilets consacrés, vers la fin du mois de septembre 1950, par la presse française aux inondations dont avait souffert la Région de Fes n'ont point retenu l'attention de beaucoup de lecteurs ; pourtant la vieille capitale mérinide,si riche en souvenirs, avec sa structure médiévale encore vivante en plein xxe siècle, fut à deux doigts de sa perte et ne dut d'échapper à la catastrophe qu'à un remblai providentiel. Il n'en fut malheureusement pas ainsi ailleurs et le petit centre de Sefrou, notamment, situé à quelque 30 kilomètres plus au Sud, eut lourdement à pâtir du cataclysme: dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 septembre, lOued Agaî, qui traverse en son milieu la vieille ville et qui se présente ordinairement comme un inoffensif ruisseau aux eaux vives, soudain gonflé d'une énorme masse d'eau,
de terre et de rochers, détruisit sur son passage, en quelques instants,les maisons 'accrochées à ses pentes. Plus de cent victimes,soit noyées et entraînées par le flot, soit écrasées sous la chute des habitations, furent finalement dénombrées. Les dégâts matériels furent évalués à 500 millions de francs. Comme récrivait le
quotidien local : « Les éléments déchaînés ont causé un véritable « désastre. On ne peut, poursuit-il, avoir visité Sefrou hier sans« conserver dans son souvenir le spectacle de ces centaines de Musulmans et d'Israélites, hébétés et muets, comme frappés par un« mal inhumain, réunis en un point où se poursuivent les recherches, rassemblés auprès de leurs boutiques ravagées, de leurs« stocks détruits et dispersés, »
Etait-ce la première fois que l'attention du public était ainsi attirée sur la ville de Sefrou? Etait-ce le premier désastre dont cette cité avait eu à souffrir du fait d'être traversée par l'Oued Agaï?
Non certes, et déjà, en juin 1945 et en septembre 1949, ce cours d'eau s'était brutalement gonflé et avait fait subir aux immeubles riverains des dégâts importants. Ce qui a rendu plus dramatiques les inondations de septembre 1950, c'est le nombre élevé des victimes,alors que les précédentes avaient, par un hasard quasi-miraculeux,épargné les vies humaines. Sans doute, il faut imputer la violence du dernier phénomène à la hauteur d'eau extraordinaire enregistrée : 108millimètres en 4 heures (contre 56 mm en 24 heures en 1949) mais il faut y voir aussi les résultats d'errements antérieurs, dont les conséquences néfastes, s'il n'y est remédié, ne peuvent aller qu'en augmentant : alors que des crues comme celles
des 17 et 25 juin 1945 n'avaient pas été observées depuis 20 ans,en 5 ans, c'est par trois fois que les inondations de l'Oued Agaï ont ravagé la ville.
Avant d'examiner dans quelles conditions les services techniques,alertés dès 1945, avaient étudié le problème qui leur était posé, il nous paraît nécessaire de situer rapidement dans le paysage marocain la victime de ces cataclysmes successifs : Sefrou.
Située, comme nous l'avons dit, à 3Q kilomètres au sud de Fes,la ville de Sefrou qui compte environ 20.000 habitants (dont 60 % de Musulmans, 30 % d'Israélites et 600 Européens) est doublement placée dans une zone de transition : géographiquement, d'abord,elle se trouve au pied du causse secondaire moyen-atlantique dont les argiles décalcifiées, accumulées au cours des siècles, fertiles et profondes, portent ce que l'on nomme l'oasis de Sefrou, riches jardins où poussent vigoureusement noyers, micocouliers, oliviers et cerisiers; ethniquement ensuite, puisque Sefrou est en contact
au Sud, à l'Est et à l'Ouest avec le groupe berbère des Ait Youssi ou d'origine berbère des Beni-Yazhra, au Nord, avec la
tribu arabe des Bahlouliyn dont le centre, le pittoresque petit village d'El-Bahlil, est accroché aux deux flancs d'un ravin à 6 km environ de Sefrou.


Voilà comme vous l'avez remarqué c'est un document très riche en données. Il y a même des photos et une carte , donc pour d'amples lecture je vous file le lien . Lisez vous verrez il est intéressant, le lien :

[documents.irevues.inist.fr]

Je complète les informations sur la crue de Sefrou par des faits intéressant spécifiquement l'installation électrique. Il s'agit de notes prises par mon père et destinées à rédiger un rapport sur la crue à l'usine. Je n'ai pas le rapport

" La pluie tombant avec violence et sans interruption notable durant tout l'après-midi et intéressant le cours supérieur de l'oued, vers 18h celui-ci charriait déjà plusieurs fois son volume d'eau. A partir de cette heure et jusque vers 20h l'eau ne cessera de monter avec rapidité.

A 19h l'eau passe par dessus le pont de l'usine en vagues violentes et celui-ci commence à vibrer sur ses assises.
19H10 double disjonction coïncidant à peu près avec l'effondrement du pont et la première vague qui pénètre dans l'usine noyaux caniveaux et câbles. Les diesels sont arrêtés ainsi que la turbine 2. Les départs Bahlil et Sefrou sont coupés, la turbine 1 restant en service sur les services généraux.

Une sorte de digue est établie avec les fûts disponibles permettant d'enrayer un peu la montée de l'eau dans l'usine, mais bientôt il est impossible de maintenir ce rempart et les fûts même pleins sont emportés, certains restant coincés devant la porte. Il est alors 19H30.

Le mur de soutènement devant l'usine semble emporté et il devient difficile de se rendre compte de la distance qui sépare le lit de l'oued du mur de l'usine. Il n'est plus possible de tenir devant l'usine à cause des épaves qui passent avec rapidité et seule la ligne d'arbres encore debout permet de juger que le remblai devant l'usine n'est pas encore parti, mais les arbres tombent un à un.

Tout d'un coup l'eau jaillit à 0,80 m de hauteur par la trappe de visite derrière la turbine 1 et autour du tuyau de fuite de la turbine 2 et en quelques secondes arrive aux bornes de la turbine 1, pénètre dans les alternateurs des diesels et gagne rapidement du côté des cellules.
On se demande si l'oued ne passe pas sous l'usine.

Un ouvrier est envoyé à la poste (il y a longtemps que la ligne téléphonique est interrompue) porteur d'un message pour M. H.(chef des services municipaux de Sefrou) et M.R. à Fès pour les informer de l'évolution de la situation et proposer les mesures à mettre en oeuvre dès demain) . Le chemin étant impraticable il est nécessaire de passer par la terrasse de l'usine.

La turbine 1 est arrêtée et le matériel léger ayant été placé le plus haut possible nous songeons à évacuer l'usine. Il est 19h45 . Mais l'eau semble avoir atteint son point culminant et vers 19H50 elle a baissé de 2 ou 3 centimètres. La turbine 1 est remise en route. L'eau décroit lentement et à 20h15 a baissé assez pour permettre de passer devant la chambre des adoucisseurs d'eau.

Le niveau d'eau au canal d'amenée ayant baissé légèrement de 19h à 20h10 pour ensuite tomber brusquement à zéro à 22h, il est logique de penser que l'aqueduc fut emporté vers 19h soit au début de la crue, de 19h à 20h10 l'eau de ruissèlement compensant à peu près la faible consommation de la turbine 1 et la pluie cessant expliquerait sa chute plus brutale de 20h10 à 22h.

Le lendemain, la visite des ouvrages permet de faire le bilan suivant:
Barrage pratiquement inutilisable
Souterrain dégradé et presque suspendu sur 20 mètres
Aqueduc emporté
Canal d'amenée complètement ensablé et menacé d'éboulement à 100 mètres de la chambre de mise en charge
Pont emporté

Les dégâts au réseau proprement dit s'avèrent peu importants et consistent surtout en dommages à la ligne Haute Tension au dessus du pont près de l'ancienne usine et à quelques supports Basse Tension écroulés avec les maisons au bord de l'oued au mellah. Cependant les démoloitions nécessaires dans ce quartier aggravent les dégâts de ce côté.
Le matériel entreposé à l'ancienne usine est en partie perdu ou inutilisable l'eau étant monté à 2,50 mètres et la couche de limon laissée est de 1 mètre. Il faut compter également une soixantaine de compteurs perdus ou endommagés et autant à changer parmi ceux qui ont été endommagés.

NB: les heures citées ont été relevées pour l'essentiel sur les appareils enregistreurs de l'usine, certaines ont été évaluées."


Je mets en PJ une photo du pont provisoire de l'usine

J'ajoute que la ligne H.T. endommagée près du pont routier (celui situé sur l'oued à l'entrée de Sefrou ,nous habitions d'ailleurs la maison- qui existe toujours- située à droite du pont et nous étions aux premières loges pour voir monter l'eau) est la conséquence du déracinement des saules, peupliers et grands micocouliers plantés tout au long des berges de l'oued Aggaï . Ces arbres allaient heurter le pont routier, tordaient les deux pylônes électriques qui s'effondraient et endommageaient le parapet métallique du pont.

Le torrent continuait ensuite à dévaler vers le jardin, la piscine et Bab M'kam . Les arbres, les troncs et les lianes, roulés et entassés formaient un bouchon et sous la pression, le vieux rempart, situé au bout de la piscine, finissait par céder, libérant brutalement un véritable mur d'eau limoneuse qui s'abattait sur la médina et le mellah, noyant les rues et ruelles basses sous un flot de plus de 3 mètres par endroit .
Pièces jointes:

BONSOIR TOUT LE MONDE

Merci Mr Cigalou du compliment;

Merci Mrs: Amidou et Georges29 de vos documents historiques concernant les inondations de la ville de SEFROU.

On a oublié de citer la grande crue de 1890 ou les pertes humaines furent considérables parmi les populations musulmanes et juives .

Voici un document de 1950 - Ref/: journal LA VIGIE MAROCAINE n° septembre 1950-.
Pièces jointes:

voici le document
Pièces jointes:

Bonsoir a tous.....merci GEORGES 29 pour les informations sur la crue de sefrou et merci ABDELLATIF pour cette document de 1950.....Voila une photo d'un maitre indigéne avec ses éléves ......merci
Pièces jointes:

Une lettre écrite 1950 du grand RABBIN de sefrou DAVID OBADIA à monsieur le RABBIN de la ville DJERBA TUNISIE...Je me demande qu'il y a dedans???
Pièces jointes: