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Les Juifs de la diaspora arabe sous l’effet domino

Les Juifs de la diaspora arabe sous l’effet domino - Par Israel Katzover - Hamodia ( No 166 )

Un million de Juifs vivaient dans les pays arabes ou musulmans avant la création de l’État d'Israël en 1948. Or, dans les années 1970, la plupart sont partis ou ont été forcés de le faire et aujourd'hui, il reste quelques 24 250 Juifs dans ces pays. Comment vivent-ils la tempête ayant débuté en Tunisie et qui secoue de plus en plus de pays arabes sous « l'effet domino » ? Quelles sont leur chance de survie ?

« C'est un monde en voie de disparition ! », fait remarquer l'un des hauts responsables de la sécurité israélienne, dont le travail consiste à suivre les communautés juives des pays arabes ou musulmans. « Sans tenir compte des récents soulèvements arabes, explique-t-il, les Juifs de ces pays sont aujourd'hui à la fin d'un processus démographique inéluctable. Car d'ici quelques années - avec ou sans bouleversements -, la plupart de ces communautés auront disparu d'elles-mêmes : elles s’éteignent, sans relève de la jeune génération. Et donc, les Juifs qui ont la possibilité de fuir le font. Or, si l'on ajoute le facteur des derniers troubles politiques, il est prévisible que ces communautés disparaîtront à terme du monde musulman »…

Une vraie sortie d’Égypte…

L’Égypte, qui se vantait en 1948 de compter 90 000 Juifs, n'en a aujourd'hui que 80 ! Mais le chef de la communauté juive égyptienne, Carmen Weinstein, âgé de 82 ans, prétend qu'il y en a plus : « Environ une centaine… », précise-t-il.

Il s'agit principalement de personnes âgées qui déclarent ne pas avoir la force de « tout recommencer à zéro » ailleurs. Leurs enfants ont quitté le pays depuis longtemps : ils vivent aujourd'hui en Israël, en Europe, au Brésil ou aux États-Unis.

Sur les 29 synagogues et de nombreuses anciennes yéchivot, il ne reste que la synagogue d'Alexandrie et celle du Caire où les offices sont très rares. La synagogue Ben Ezra, dans la vieille ville du Caire, où a vécu et prié Maïmonide et qui fut le creuset de la fameuse « Guenizah du Caire », est devenue un musée.

À Alexandrie, c’est le rav Avraham Dayan, un Israélien dont les parents sont égyptiens, qui est l'actuel rav de la ville. « D'ici quelques années, il ne restera plus aucun Juif ici ! », dit-il tristement. En fait, le rav Dayan vit en Israël. Depuis la chute de Hosni Moubarak, il passe seulement quelques jours par mois en Égypte afin de diriger quelques offices religieux pour les Juifs restés sur place. Son travail consiste à obtenir de la nourriture casher, à surveiller les enterrements et à faire nettoyer les synagogues encore en service. Selon lui, « la situation n'est pas encore très claire en Égypte après la fin du régime Moubarak ».

Plus un seul Juif en Libye !

La situation en Libye est elle aussi bien confuse, d’autant que les protestations ont tourné au bain de sang. Mais aucun danger pour les Juifs : il ne reste plus aucun membre de ces grandes communautés d'autrefois qui remontaient à l'époque de la destruction du Premier temple de Jérusalem ! Or, durant des siècles, toutes les villes de Libye ont abrité une communauté juive et au moins une synagogue.

Après la Seconde guerre mondiale, les Juifs libyens subirent de nombreux pogroms ayant fait 142 morts et des centaines de blessés. Si bien qu’entre 1948 et 1953, la plupart des 38 000 Juifs libyens de l’époque sont partis pour Israël, alors que certains se sont installés en Italie. Jusqu'en 1967, il restait environ 400 Juifs dans le pays. Mais pendant la Guerre des Six-Jours, les Musulmans ont attaqué cette petite communauté, poussant ses membres à fuir. Les derniers ont quitté la Libye en 2005.

Le lien libano-syrien

Une voiture s'est arrêtée voilà quelques semaines devant la synagogue Maguen Avraham de Beyrouth, la capitale du Liban. Une femme est sortie de ce véhicule, a saisi une grosse pierre enfermée dans son sac et l'a jetée sur la fenêtre de ce bâtiment, brisant la vitre. Des témoins l'ont entendu hurler : « Tout ce qui arrive aujourd'hui dans le monde arabe est de votre faute ! », avant de repartir dans sa voiture…

L'effervescence régnant dans le monde arabe génère sans aucun doute des tensions. Il ne reste que quelques Juifs au Liban qui en subissent les conséquences. Alors qu’à la veille de la création de l’État d'Israël, on comptait 22 000 Juifs dans cette florissante communauté, il n’en reste aujourd'hui, que 20 à Beyrouth et encore quelques uns éparpillés dans le pays.

Au début des années 1960, le nombre de Juifs est passé à 9 000, soit 2 % de la population totale du pays. Après la guerre civile de 1958, alors que la Syrie commençait à exercer son influence sur le pays, la situation des Juifs s'est considérablement dégradée, ce qui provoqué un exil de masse vers la France, l'Amérique du Nord, l'Italie et Israël. En 1982, lorsqu'Israël lance la première guerre du Liban (l’opération « Paix en Galilée »), cela provoque au Liban une grosse vague d'attaques contre les Juifs : 11 dirigeants communautaires sont assassinés par des Musulmans. Conséquence : tous les Juifs fuient, sauf les plus âgés !

La communauté juive du Liban a une longue tradition d'hospitalité : lors du blocus britannique sur la Palestine qui empêchait les Juifs d'entrer en Israël, elle a accueilli un grand nombre de Juifs en transit vers d'autres destinations.

La vie juive était concentrée à la synagogue de Maguen Avraham, qui a été récemment rénovée par le gouvernement de Beyrouth avec l'aide des Juifs libanais dans le monde. Si elle fonctionne durant les fêtes, elle sert le reste du temps de musée relatant l'histoire de cette communauté.
Durant de nombreuses années, les communautés libanaise et syrienne s'imbriquaient parce qu'elles dépendaient les deux du protectorat français qui tentait de protéger les Juifs de Beyrouth et de Damas. Or, il ne reste aujourd'hui, qu'une dizaine de Juifs dans la capitale syrienne. Une synagogue fonctionne encore le Chabbat et quelques fois en semaine, mais toutes les anciennes synagogues sont fermées.

En 1948, quelque 32 000 Juifs vivaient en Syrie. La déclaration de l’ONU sur l'établissement de l’État d'Israël a déclenché de nombreuses attaques à Damas et à Alep, ce qui a coûté la vie à beaucoup de Juifs et fait de nombreux blessés, sans parler de tous leurs biens pillés. Suite à quoi, 25 000 Juifs ont quitté le pays, dont seulement 10 % sont allés s'installer en Israël, la majorité ayant préféré l'Amérique du Nord ou du Sud, ainsi que l'Europe. Voilà une vingtaine d’années, le président Hafez el Assad avait permis aux derniers Juifs syriens de quitter le pays après de longues années d'interdiction. Or, la plupart ont saisi l'occasion, abandonnant tous leurs biens sur place…

Une communauté juive yéménite toujours dépendante

Contrairement aux autres diasporas, celle du Yémen est encore active, même si les foules qui défilent maintenant dans tout le pays réclament leur départ… tout comme la démission de leur président.

En 1948, quelque 40 000 Juifs composaient l'une des plus anciennes communautés en dehors d'Israël datant de l'époque du Premier temple. Le Yémen renferme des cimetières datant de plus de 2 300 ans. Ainsi, certains documents révèlent-ils l'existence de Cohanim qui travaillaient dans le Temple et qui vivaient au Yémen. À travers le temps, le Yémen a été le berceau de nombreux centres de Torah, et ce, jusqu'à la conquête musulmane qui a freiné la croissance de cette communauté sans l'éliminer pour autant. Après 1948, des centaines de Yéménites sont partis s'installer en Israël, mais des centaines d'autres sont restés. Or, leur nombre ne fait que diminuer régulièrement…

Ces dernières années, la plupart des Juifs yéménites vivaient dans la ville de Raïda, à environ 70 kilomètres de la capitale, Sanaa. La communauté a été très choquée par le meurtre de Moshé Yaïch commis en décembre 2008, puis - peu après - par les menaces de mort des terroristes d'Al Qaïda adressées à ses 45 membres. Après s'en être plaint auprès du président yéménite, ce dernier les a fait acheminer dans son avion privé vers une « zone protégée » dans la capitale, Sanaa.

En fait, les manifestations actuelles au Yémen effraient beaucoup les Juifs. Bien qu'ils ne portent aucun signe attestant de leur religion - comme par le passé -, ils sentent que leurs jours sont comptés dans ce pays. « Le Yémen n'est plus sûr pour les Juifs !, déclare ainsi le président de la communauté dans un entretien téléphonique. Le président a toujours gardé les Juifs sous sa protection, mais il sera bientôt parti ou forcé à le faire. Il sera alors temps, pour nous aussi, de partir… ».

Partir d’Iran… sans se presser !

Actuellement, la plus grande communauté juive de tous les pays musulmans se trouve en Iran. Certains prétendent qu'il s'agirait de la plus ancienne communauté de diaspora, dont les premiers pionniers auraient appartenu aux Dix tribus de l’Israël biblique.

En 1948, il y avait plus de 120 000 Juifs en Iran. Vingt ans après, 70 000 avaient immigré en Israël, même si 10 000 retourneront plus tard dans leur pays d'origine. Or, depuis la chute du Shah et la Révolution islamique de 1979, quelque 20 000 Juifs supplémentaires ont fui, la plupart vers les États-Unis et l'Europe. Il reste donc aujourd'hui 18 000 Juifs en Iran, qui pourraient quitter le pays mais qui s'y refusent. D’autant qu’ils jouissent d'une certaine indépendance religieuse, avec des offices de prières souvent deux fois par jour. De plus, la constitution iranienne prévoit qu'un membre de la communauté juive doit la représenter au parlement. Lorsque le président Ahmadinedjad avait publiquement nié l'existence de la Shoah au parlement, Maurice Motamed, le député juif, a protesté…

Mais curieusement, les Juifs iraniens prétendent ne pas vivre sous la menace, comme si la déferlante balayant le monde arabe ne les atteignait pas !

Une communauté irakienne jadis glorieuse

L'ancienne Babel biblique - l'Irak d’aujourd’hui - garde une trace de son glorieux passé. Sur les 140 000 Juifs qui y vivaient en 1948, il n’y en a plus que 24 à présent.

Le grand exil a eu lieu entre 1950 et 1951 quand la plupart des Juifs irakiens ont immigré vers Israël, sauf 10 000 d'entre eux. En 1969, ils subissaient de graves attaques, ce qui provoqua le départ de 4 000 d’entre eux vers l'Iran avec l'aide des Kurdes. Avant l’attaque américaine de 2003, seulement 200 Juifs ont réussi à fuir le pays pour s'installer en Angleterre, en Hollande et en Israël.

Tous les Juifs d'Irak sont âgés… à l'exception de trois jeunes gens. « Personne ne nous embête !, fait remarquer l'un des leaders de la communauté irakienne en Israël. Certains vivent à l'intérieur du domaine de la synagogue et d'autres dans leurs propres maisons. La communauté loue des biens lui appartenant, ce qui lui permet d'acheter les produits de première nécessité à ses membres, comme la farine, le sucre et l'huile. Et puis il y a aussi certains Juifs qui travaillent ».

Les autorités irakiennes tentent de préserver les nombreux sites juifs dispersés à travers tout le pays, mais depuis que le tourisme se fait rare en Irak, seuls les soldats américains d'origine juive visitent ces sites…

L'extinction prévisible des communautés juives du monde arabe

Le Dr. 'Haïm Saadoun, un spécialiste israélien des Juifs des pays arabes, explique l’apparition de deux processus propres au monde arabe ayant émergé dans la période où la majorité de leurs Juifs sont partis pour Israël ou ailleurs.

Tout d'abord, la décolonisation par les pays européens : certaines luttes nationales en Afrique du Nord se sont résolues pacifiquement (comme en Tunisie et au Maroc, en 1956) ; mais d'autres ont pris fin dans de grandes violences - comme en Algérie en 1962 ! Résultat : cette période a vu la fin de la domination européenne sur des pays que l'Occident considérait alors comme primitifs et sous-développés.

« Puis, vint le renforcement de l'identité arabe qui a remis au goût du jour la tradition musulmane médiévale de ‘ l'unité arabe ’, explique Saadoun. La conséquence politique immédiate en a été l’union forcenée des pouvoirs arabes pour combattre Israël et - indirectement - l'Occident. Or, ces deux processus ont été directement liés au développement interne de chaque pays qui œuvrait pour promouvoir la ‘ culture arabe ’ en renonçant aux vestiges de la colonisation. Tout cela a débuté avant la création de l’État d'Israël, mais ce double processus s’est accéléré depuis en se trouvant de plus en plus fédéré par le combat contre Israël. Même si l’influence de cette ‘ cause commune ’ à la’ ouma ’ arabe n'a pas été la même sur les Juifs de chaque pays concerné ».

C’est ainsi, souligne encore le Dr Saadoun, que les communautés juives des pays ayant activement combattu contre Israël - comme l’Égypte, le Liban, la Syrie et l'Irak - ont davantage souffert, alors que leurs membres ne pouvaient quitter ces pays que dans la clandestinité. Pour les autres au contraire - comme la Libye, l'Iran, le Yémen et la Turquie -, la situation est restée relativement stable, et les Juifs ont eu le droit d'immigrer sans en être empêchés.

Une coopération tacite pour le début de l’alya vers Israël…

Les Juifs ayant quitté les pays musulmans ont été enthousiasmés en 1948 par la création de l’État d'Israël, même s'ils n'avaient guère le droit d'exprimer leur joie en public. Ils ont vu dans le rétablissement de l’État hébreu « un signe du Ciel » signifiant que le temps était venu pour eux de quitter la diaspora et de partir pour Israël. Cette alya massive des Juifs des pays musulmans a eu lieu entre la fin des années 1940 et la fin des années 1960 jusqu’au début des années 1970.

Ce que l'on ne sait pas jusqu'à aujourd'hui, c'est que plusieurs leaders arabes ont collaboré à cette alya aux côtés des organisations juives et même avec l’État d’Israël - directement ou par des intermédiaires -, pendant que d’autres fermaient souvent les yeux sur ce qui se passait.
Peu après 1948, des bateaux, battant pavillon israélien, ont ainsi accosté au port de Tripoli, alors que des ouvriers portuaires arabes aidaient les Juifs libyens à emmener leurs valises à bord… Il est vrai que la Libye se trouvait encore sous mandat anglais, mais plus tard, ses futurs dirigeants arabes n'empêcheront pas, eux non plus, l'immigration juive.

Au Yémen, les chefs des tribus ont permis aux Juifs de traverser leurs territoires pour rejoindre Aden, souvent moyennant finance… Quant aux responsables britanniques d’Aden, ils n'ont pas non plus entravé le départ des Juifs vers Israël.

Les autorités françaises d’Algérie ont pour leur part aidé les Juifs du Maroc qui passaient par l'Algérie pour rejoindre Marseille, en France. En Tunisie, le nouveau président, Habib Bourguiba, a souvent rappelé qu'il avait donné son accord pour l'alya juive, une politique poursuivie même après l'indépendance du pays. Seule la Syrie devait fermer ses portes, ce qui obligea les Juifs à fuir clandestinement dans des conditions souvent très difficiles.

Cette collaboration, tacite ou non, de bien des dirigeants arabes peut être expliquée à plusieurs niveaux : elle a parfois été fonction de leurs relations avec leur propre communauté juive, mais le plus souvent, elle a été le fruit de l'impulsion donnée dans ce sens par certains organismes politiques et économiques internationaux.

Face aux révoltes de l’effet-domino, les Juifs des pays arabes ressentent une réelle tension…

D’après des responsables israéliens de l'alya et de la Défense en contact permanent avec les communautés juives des pays arabes, les tensions nées de « l'effet domino » frappant actuellement les pays arabes est très palpable.

Certes, affirment-ils, leur vie quotidienne n'a pas changé : le boutiquier juif de Téhéran continue chaque jour à ouvrir son magasin, comme le boucher de Tunis et le vendeur de parfums de Meknès, au Maroc. Pourtant, ils ne dissimulent pas leurs craintes lorsque des groupes de jeunes gens envahissent les rues pour réclamer le départ du despote local au pouvoir…

Même chose au Yémen et en Algérie, en Égypte et en Syrie, au Liban ainsi que dans les États du Golfe. Dans ce genre de périodes d’incertitudes, l'antisémitisme fait rage : des pierres sont jetées contre les synagogues et les Juifs ont peur de sortir de chez eux après leur travail, la nuit en particulier. Beaucoup commencent à se demander si le temps n'est pas venu pour eux de tout emballer et de partir !

Parallèlement, Israël multiplie les efforts pour mener des opérations de sauvetage de certaines de ces communautés, même si la plupart de leurs membres n'arriveront jamais au Pays des Hébreux…

Les minuscules communautés juives du Golfe persique

Le jour où le peuple de Bahreïn a envahi les rues de la capitale Manama, les 36 Juifs qui y vivent ont fermé les volets de leur seule synagogue pour que personne ne voit le portrait du roi - un ami des Juifs de longue date - accroché au mur.

Mais la synagogue de Bahreïn ne fonctionne plus depuis 50 ans : du fait de la diminution constante de la population juive, elle n'ouvre que pour les fêtes.

En 1948, près de 600 Juifs vivaient à Bahreïn, mais dès les années 1960, il n'en restait que 250 qui ont quitté le pays après la Guerre de Six-Jours.

Le Koweït voisin compte 20 Juifs, seuls survivants des 150 grandes familles qui y vivaient avant la création d'Israël. On trouve encore une magnifique synagogue à Koweït City qui n'ouvre ses portes qu'une ou deux fois par an.

Aucun Juif n'habite en Arabie Saoudite, même si certains prétendent qu'il y existe encore une petite communauté. Aujourd'hui, les seuls Juifs locaux sont des soldats américains et leurs aumôniers qui essaient de se procurer de la nourriture casher et d'organiser les offices pour le Chabbat et les fêtes.

Une présence, qui bien que minimale, ne réjouit pas les Saoudiens. Ayant découvert un jour une tente américaine servant de synagogue, un responsable saoudien a demandé à la faire immédiatement transférer sur l’un des bateaux de guerre de l’US. Navy : « Si les Juifs veulent prier, qu'ils le fassent donc sur un bateau et non sur notre sol ! », a-t-il lancé…

Enfin, les quelques Juifs d'Oman - où se déroulent aussi aujourd’hui des manifestations violentes contre le régime - sont les survivants d'une petite communauté ayant existé jusqu'en 1948 : ils se rendent régulièrement sur la tombe de Job, dont ils prétendent qu’il est enterré à Salaalah, une ville au sud du pays.

Source : [www.hamodia.fr]

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