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Histoire

Regardez la vidéo «La croix gammée et le turban. La tentation nazie du Grand mufti

Avant le Protectorat, les Juifs et le Chrétiens avaient un statut de dhimmis que l’on traduit par protégés ou tolérés. Ils étaient soumis à un impôt spécial, la jiziya.

L'idée de « Justes des Nations » vient du Talmud (traité Baba Batra, 15 b). Au long des générations, il a servi à désigner toute personne non juive ayant manifesté une relation positive et amicale envers les Juifs. Le Mémorial Yad Vashem décerne le titre de Juste des Nations aux non-Juifs qui pendant la Seconde Guerre mondiale et la Shoah ont aidé des Juifs en péril, au risque de leur propre vie

En ce 20 juin, Journée mondiale des réfugiés, n'oublions pas les réfugiés juifs des pays arabo-musulmans.

Comme tu l’as certainement appris à l’école ou au Talmud Thora, il y a eu, dans l’antiquité, de nombreux rois juifs. Par contre, les reines juives sont une exception. Parmi elles, la Kahéna. Née vers l’an 620 aux environs de Bizerte, en Tunisie, elle s’appelait, de son vrai nom, Damia ben Nifak Cohen. On la disait fille d’un prince gouverneur d’une province nord-africaine.

De 1940 à novembre 1942, des milliers de personnes ont été internées en Afrique du Nord, dans des camps civils ou militaires principalement situés au Maroc, dans la région de l’Oriental entre le Rif et la frontière algérienne.

Méconnue, voire occultée, l’histoire des Juifs dans le monde musulman ou/et arabe lors de la Seconde Guerre mondiale, s’avère un enjeu majeur. D’abord en raison du succès de Mein Kampf d’Hitler , du négationnisme et du révisionnisme dans ce vaste espace. 

Si la grande majorité des juifs d'Afrique du Nord et du Maroc sont arrivés à partir de 1492, fuyant l'Espagne et les persécutions d'Isabelle la Catholique, il est attesté que des communautés étaient implantées bien avant : depuis la première diaspora suite à la destruction du premier temple de Jérusalem par Nabucchodonosor

Breve historia de los judíos sefaradies. Desde su expulsión de España, y como vivieron en paz 450 años con musulmanes y católicos. English subtitles

Pessah, fête juive en l’honneur de la libération des Hébreux du joug égyptien aux temps bibliques, sera célébrée dans le village de Galice de Ribadavia. Evènement notable, car cette commune du nord-ouest de l’Espagne de cinq mille cinq cents âmes n’avait pas fêté Pessah depuis… 1492.

Anfa, le nom qui désigne Casablanca à l'origine, signifie “la colline” en arabe : c’est en effet sur une butte dominant la mer que s’implante la première communauté berbère Barghouata. 

Les autorités de Vichy ont rapidement mis en œuvre des décrets antisémites contre les 250 000 juifs vivant au Maroc. Le pays était majoritairement musulman, mais les juifs étaient intégrés dans la société marocaine. Même si l’antisémitisme existait, la communauté juive n’était pas activement persécutée.

Pour les jeunes générations de Marocains, l’image du juif est réduite à celle du soldat israélien arrogant, injuste et brutal. Et pourtant, pendant des siècles les choses étaient différentes. 

Alors que les juifs libyens ont accueilli à bras ouverts l’occupant italien en 1911, espérant en finir avec les discriminations, l’arrivée de Benito Mussolini au pouvoir à Rome a changé la donne. Si au début, ils ont été traités à l’égal des musulmans, et même mieux que leur coreligionnaires italiens, ce répit n’a pas duré. Pas plus que la joie de l’indépendance. Récit d’une éradication.

Substantif et adjectif, l'appellation "séfarade" est appliquée aux Juifs dont les ancêtres vécurent dans l'Espagne médiévale, et plus généralement les membres des communautés juives non ashkénazes.

A la veille de l'indépendance du Maroc en 1956, il existait plusieurs centaines de communautés juives à travers tout le pays, représentant une population totale d'environ 280000 personnes et constituant la plus importante entité juive du monde musulman.

La vie des juifs dans l'Europe médiévale, si riche en aspects exaltants, est jalonnée aussi par des épisodes sanglants qui illustrent abondamment l'épithète de "barbare", si souvent accolée à la société médiévale d'Occident. 

Ils s’appelaient Irena, Klara, Edith, Berthold, Zaïneba, Mary, Thérèse, Vytautas, Niels, Andrée, Salahetlin, René, Jeanne, Charles, Pierre, Marie, Gisèle... Des prénoms parmi bien d’autres encore. Des hommes et des femmes ordinaires au courage sans borne : ils ont sauvé des milliers et des milliers de Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale

Constantine, la ville au pont suspendu et la ville du rabbin Sidi Fredj Halimi pour les uns et pour d’autres, celle qui a subi, le 5 août 1934, une explosion de violence antisémite, un véritable pogrom.

Le Maroc comptait près de 250 000 Juifs à la moitié du vingtième siècle. Ils ne sont aujourd’hui plus que trois mille. Un grand nombre d’entre eux se sont exilés vers Israël après la seconde guerre mondiale, notamment après la guerre des Six Jours, en 1967. La petite communauté juive au Maroc reste toutefois la plus importante du monde arabe.

In 1860, the Alliance Israélite Universelle (AIU) was founded in Paris. As an international Jewish organization, the AIU stressed as its central mission: the emancipation of Middle Eastern and North African Jewries through western and modern education.1 Its European leadership tried to revive the Talmudic belief that Jews are responsible for one another.

Expulsés, poussés au départ, légalement discriminés, spoliés, les Juifs des pays arabes ont, pour 600 000 d’entre eux, trouvé refuge en Israël et, pour 300 000 environ, en Europe de l’Ouest, notamment en France et en Amérique du Nord.

L’ayah des juifs d’Afrique du Nord, un sujet aussi vaste que les étendues du Sahara. Difficile de l’explorer sans guide. Avec la rigueur du  scientifique et la patience du Bédoin, Félix Perez, auteur d’ouvrages historiques et religieux, s’est attelé à explorer ce sujet, à démonter les a priori, à rétablir certaines vérités afin de nous le rendre accessible.

La question des rapports entre l’Europe (l’Occident latin ici) et le monde musulman (l’Islam) continue, plus que jamais, de provoquer des débats. Continue, car ils ne sont en effet pas nouveaux, loin de là. En ne remontant qu’à la première moitié du XXe siècle, il suffit d’évoquer la thèse d’Henri Pirenne dans Mahomet et Charlemagne (1936).

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