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Histoire

Je regrette vivement que l'on ne parle pas du fait que les juifs marocains étaient présents au Maroc des siècles bien avant l'Andalousie et même de l'islamisation du pays.

Alors que les conditions de détention souvent brêves pour ceux qui sont destinés dès leur arrivée au camp aux chambres à gaz, les Juifs ne renoncent pas pour autant à tenter des actions héroïques convaincus qu’ils ont tout à gagner en défiant leur bourreaux

Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, les Juifs d'Afrique du Nord ne constituaient pas une communauté homogène. Cette population d'environ 500 000 personnes était répartie entre les pays du Maghreb actuel (Maroc, Algérie, Tunisie et Libye), et variait selon la classe sociale, le contexte sous-ethnique, la région, et la fracture créée par la vie rurale ou urbaine.

Le 24 janvier 1949, la France finissait par reconnaître l'État d'Israël, plusieurs mois après sa création en 1948. Mais qu’est-ce qui a fait hésiter la France ?

Du 8 au 10 novembre, le débarquement des forces américaines au Maroc tourne mal. Une bataille navale les opposera donc aux forces françaises présentes au Maroc avant un cessez-le-feu. Le Maroc jouera un rôle central à travers notamment la Conférence internationale d’Anfa ayant débuté le 14 janvier 1943. 

A bord de la frégate Dieu le veut, deux jours après le départ, Manuel de Santos, seul maître à bord après Dieu, informa le rabbin Eli ben Zaffran, porte-parole des deux cent cinquante pauvres bougres qu’il transportait, de la décision qu’il venait de prendre : «  Si vous voulez continuer votre route, il faut me payer un supplément. »

L'idée de l'Espagne médiévale comme lieu de coexistence des religions dites du livre - judaïsme, christianisme et islam - a perduré jusqu'à aujourd'hui, devenant un puissant symbole de l'histoire du pays au-delà de ses frontières. La persistance de cette image est démontrée par la vitalité du débat sur les éventuels mythes et stéréotypes entourant le concept même de coexistence et par la prolifération de recherches et d'articles qui tentent d'établir une approximation plus précise du contexte historique.

A la demande du pape François, une partie des archives de la secrétairerie d’Etat concernant l’aide apportée par le pape Pie XII aux Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, vient d’être mise en ligne. Une façon de tordre le cou à la légende noire d’un pape collaborateur, ou indifférent à la souffrance de millions d’hommes et de femmes.

Joseph Maimran est une des figures juives les plus importantes de l’histoire marocaine, du fait qu’il était un marchand riche et connu, chef de la communauté juive au Maroc, et il a été inclus dans les plus hautes fonctions de l’État, sous le règne de Moulay Ismail, jusqu’à ce qu’il assume le poste de Grand Vizir.

Le Vatican a mis en ligne jeudi 23 juin des milliers de lettres adressées au pape Pie XII (1939-1958) par des Juifs d'Europe demandant de l'aide face aux persécutions nazies pendant la Seconde Guerre mondiale.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, l'Afrique du Nord française (départements d'Algérie, protectorats du Maroc et de la Tunisie) s'était placée sous l'autorité du gouvernement de Vichy, lui-même inféodé à l'occupant allemand.

Éminent professeur d'histoire à l'Université du Maryland, Herf a étudié en détail le contexte dans lequel est né l'État d'Israël en mettant l'accent sur ce « moment » situé entre mai 1947 et le début de 1949.

Harmonie et fraternité sont apparents dans cette video et montrent que nos parents vivaient cette cohabitation dans un respect mutuel 

Dans un film qui sort le 8 juin en France, Mizrahim, les oubliés de la terre promise (2022), Michale Boganim revient sur l’histoire de ces juifs orientaux « montés » en Israël et qui se heurteront au mépris et au racisme des élites ashkénazes.

“La vie des Juifs en Palestine en 1913” est un document vidéo exceptionnel ! Il a été filmé dans ce qui était alors la “Palestine” ottomane.

L'ambivalence des dirigeants communautaires juifs envers la France et sa culture dans les premières années de l'indépendance du Maroc (1956-1961) Conférence à la Sorbonne

Le nom, à lui seul, fait rêver. Certains comparent cette région quais-mythique à une Atlantide, un domaine où coulèrent le lait et le miel d’une très haute culture, un espace géographique où les éléments religieux les plus opposés sont parvenus à trouver un point d’équilibre. Un véritable paradis sur terre. Mais l’auteur qui connait bien la question ne cède pas à cet imaginaire occidental qui mêle obscurément le mythe à l’histoire. La réalité est plus complexe.

L'origine de la présence juive à Tanger se perd dans la nuit des temps. Le site se nommait Tinguis dans l'antiquité et il fut occupé successivement par les Phéniciens et les carthaginois. 

Le film évoque la situation du million de juifs expulsés des pays arabes entre 1948 et 1974.

Décrit par l’historiographie du royaume comme le « père de la nation », le « libérateur du pays », le « héros de l’indépendance », Sidi Mohamed Ben Youssef (1909-1961), sultan de l’empire chérifien puis roi sous le nom de Mohamed V a beaucoup fait fantasmer. Il aurait notamment sauvé les juifs du Maroc lorsque ce pays dépendait du régime de Vichy, entre 1940 et 1942.

Le documentaire trace l'histoire de l'indépendance du Maroc, annoncé le 2 mars 1956 par Mohammed V au peuple marocain. Le sultan Sidi Mohammed ben Youssef prend le titre de roi en 1957, son fils Hassan II lui succède en 1961, puis son petit-fils, en 1999, Mohammed VI.

Itinéraire de Paris à Jérusalem est un récit de voyage de François-René de Chateaubriand publié en 1811. Il relate un voyage effectué de juillet 1806 à juin 1807.
Il est divisé en sept parties : la 5eme est  consacrée à Jérusalem

Un documentaire approfondi cible l’intolérance et la persécution à l’égard des Juifs bien avant l’affaire Dreyfus à la Shoah. Il est étayé par les témoignages d’une pléiade d’historiens, de psychanalystes, d’anthropologues et de théologiens. Tous décryptent la construction de la haine des Juifs, ses motivations religieuses, politiques ou économiques.

Le 30 mars 1912, la France imposait la signature du traité de protectorat au sultan Moulay Hafid, representant le Maroc. L'évènement a coincidé avec l'arrivée du célèbre résident général Louis Hubert Lyautey, surnommé Sidi Lyautey. L'historien Daniel Rivet revient sur ce personnage dont le passage continue de fasciner les Marocains un siècle plus tard.

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