Share |

Litterature

Un véritable interrogatoire autant pour se rassurer d'avoir été une bonne mère que pour vérifier sa théorie en forme de jugement sévère à l'encontre de ces mères qui avaient infantilisé leur rejeton en leur refusant toute autonomie.

En parlant des mères qui ne font plus l’amour après la naissance de leur bébé, le pédiatre retraité évoque une consultation où il intima à un père devant sa femme : « Violez-la ! »

J’ai été heureux de découvrir un autre son de cloche sur les Juifs orthodoxes, que l’on dit fermés et austères. J’ai été étonné aussi de leur ouverture, étonné qu’ils aient accueilli et accepté l’auteure  - une étrangère après tout - dans l’intimité de leurs foyers

Née dans une famille juive du Sud, Sylvie a grandi à la Cité des 4000. Vous ne connaissez sans doute pas. Il s’agit d’une des agglomérations composant La Courneuve, tout au bout d’une ligne de métro. Chômage. Violence. Délinquance. Le lieu jouit d’une fort mauvaise réputation.

Les ouvrages qui traitent de la position du judaïsme par rapport au monde animal et à la nature sont assez rares pour que ne soit pas saluée avec enthousiasme la sortie de ce travail très fouillé de Jacques Goldberg, professeur émérite d'éthologie à la Sorbonne Université René Descartes

La bande est faite de juifs, de chrétiens et de musulmans. Un détail peu important, mais la séparation de plus de 25 ans a forcément changé, chez eux, la vision des choses. Que ce soit à travers Internet ou sur le sol du pays natal, le débat, sur certaines questions, s’est ouvert avant même les retrouvailles officielles. 

Deux étrangers débute par le coup de fil d'un père demandant à sa fille de venir le voir d'urgence à Marrakech. Elise, qui a coupé les ponts depuis sept ans, déteste ce potentat domestique qui a tyrannisé sa mère, son frère, elle-même.

La judaïcité forme d’ailleurs le trait d’union entre la plupart des personnages. Un trait constant chez Yasmina Réza. L’auteur d’«Adam Haberberg» sait cependant éviter l’impression de ghetto caractérisant les fictions d’une Eliette Abecassis.

Cette juive orthodoxe est violée par un Noir et se retrouve enceinte. Quel sort sera-t-il réservé à l'enfant à venir ? Quels bouleversements la famille va-t-elle connaître, aujourd'hui comme demain ?

Ce père, Maurice Maman est étudiant en gynécologie à Bordeaux lorsqu'il rencontre Monique Chabrerie, alors âgée de dix-sept ans. De leur amour naît Éric, mais la famille ultra-catholique de Monique s'oppose à leur mariage

Une autre traduction de la Bible que celle de Luther a notoirement eu un impact encore plus considérable dans un univers culturel différent. Il s’agit du monde anglo-saxon, et de la traduction anglaise de l’ouvrage, plus particulièrement l’édition connue comme sous le nom de « King James Bible » (ou « King James Version »), appelée parfois aussi en Grande-Bretagne « Authorized Version ». Cette année, on célèbre le 400e anniversaire de cette édition historique.

Installée à Jérusalem pour étudier, une jeune femme, Sara, juive par son père et musulmane par sa mère, disparaît mystérieusement. Son père Daniel, qui vit à Montréal, décide de partir à sa recherche lorsqu'il constate que l'enquête n'avance pas.

Une conscience toujours en éveil. Un arbitre dont les avis pèsent lourd aux yeux de l'opinion internationale. Un romancier de haut vol qui, dans ses livres, prend ses distances avec ses engagements politiques pour devenir un musicien de l'intime, un symphoniste du monde intérieur.

Après le magnifique « Personne », prix Femina 2009, Gwenaëlle Aubry donne la parole à deux adolescentes, l’une arabe et l’autre juive, dans la Jérusalem d’aujourd’hui.

Le psychiatre et romancier américain Irvin Yalom entrelace les époques et les vies du philosophe Baruch Spinoza et de l’idéologue nazi Alfred Rosenberg.

Imaginez un instant là scène : un ami vous rejoint au café. Dans ses mains il tient un livre dont le titre est : « la Norvège doit-être exister ? ». En le voyant, le type à la table d’à côté interpelle votre ami : « tiens, c’est amusant, je viens de lire un livre presque pareil : « la France doit-elle exister ? » et franchement, j’hésite encore. »

Issu d'une famille d'immigrants juifs-polonais, Maurice Sendak grandit à Brooklyn, New York. Enfant à la santé fragile, il décide de devenir un illustrateur pour enfants sous l'influence du film de Walt Disney Fantasia, à l'âge de douze ans.

L'écrivain dunkerquois Jean-Marc Alcalay, psychologue clinicien de profession, publie ce mois-ci « M. D. la Juive. Les Écritures juives de Marguerite Duras ». Il y met en scène la romancière, disparue en 1996, en proie à un questionnement sur le « peuplement juif de son oeuvre ».

Au départ, j’ai écrit ce livre en réponse à celui de Stéphane Hessel « Indignez-vous », paru en décembre 2011 et édité à plus de 1.900.000 exemplaires, ce qui est un succès stupéfiant vu la vacuité de l’ouvrage.

En Occident, la détestation médiatique et intellectuelle de tout État-nation occidental en général et de l'État juif, occidentalissime par sa pugnacité et ses prouesses techniques, laisse augurer un abandon que toute prochaine crise accentuera.

S’il est tout à fait exact d’écrire "pas de juifs à El Aqsa", il est faux de dire que le Séder de Pessah, la Pâque juive, est fermé aux non-juifs. Combien de chrétiens ou de musulmans, ou de libres penseurs, ne furent-ils invités depuis des décennies à une table de juif observant ou orthodoxe ?

Née en 1958 à Casablanca, Nicole Elgrissy est fille unique. Originaire d'Essaouira, elle a reçu une éducation marocaine traditionnelle en totale opposition avec les écoles de la mission française où elle a étudié de la garderie à la terminale tout en apprenant l’arabe classique. Nicole exploite la franchise internationale Fun Science tout en dispensant des ateliers pédagogiques dans les écoles du Maroc. Elle produit l'émission Bghit Naaraf inspirée du concept "C’est pas sorcier".

L'Institut Français d'El Jadida a organisé une rencontre littéraire avec le romancier Jacob Cohen autour de son nouveau roman "Le destin des soeurs Bennani-Smirès" à El Jadida le 25 janvier 2012. Cette rencontre a été animée par le professeur Abdelali Errhouni.

Une exposition inédite est à découvrir au Centre culturel André Neher à Nantes. Elle esquisse les liens entre identité juive et bande dessinée. On y retrouve, présentée de manière ludique, la production d'auteurs juifs, mais aussi les oeuvres de toute une série de dessinateurs qui parlent de judéité, pour certains avec précision historique, pour d'autres avec humour ou dérision.

Contenu Correspondant