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Litterature

La Bible a légué à l’humanité le principe que tout pouvoir politique doit être limité, parce que la tendance de la nature humaine à faire le mal interdit de trouver une solution satisfaisante à la question politique

L’auteur, Ismaël Ibn El Khalil, explore les différentes pistes de la réconciliation et de la résolution du conflit au Proche-Orient. Il puise dans les enseignements millénaires de son pays, le Maroc, terre de symbiose des cultures juive et musulmane, pour ériger une nouvelle posture intellectuelle : La Posture d’Abraham.

Mais si ! Ils sont fous ces Juifs joue d’abord la carte de l’ironie en nous faisant croire qu’il s’agit ici d’un peuple entier alors qu’il ne s’agit que l’un d’entre eux, en version autobiographique.

Comme aurait dit Coluche, c'est l'histoire d'un mec qui cherche ses clés sous un lampadaire. Question : pourquoi sous un lampadaire ? Réponse : pas parce qu'il les a perdues là, mais parce que c'est le seul endroit éclairé de la rue.

Thérèse Zrihen-Dvir, née à Marrakech, Maroc, est la petite-fille du président de la communauté juive de Marrakech, feu Rabbi Moshé Zrihen, Rabbin-juge. Après la guerre des Six Jours, elle quitte le Maroc et s'installe en Israël avec sa famille. 

C'est tout le propos du livre de renverser complètement l'approche habituelle. Je me suis rendu compte que l'apport du peuple juif, la Bible, les Textes, etc., avait eu sa "réponse" chaque fois par les religions, le christianisme, l'islam, et la religion juive, mais qu'à côté, il y avait une expérience de ce petit peuple qui est une expérience existentielle, qu'on peut résumer ainsi: exister envers et contre tout, quitte à ce que l'identité de départ se gondole - y compris au sens de rigole.

Le personnage principal, Élie Benarous, Juif marocain qui végète à Paris, survivant grâce à une galerie de peinture et quelques droits d'auteur, se voit proposer par un dirigeant de chaîne alimentaire aussi riche que mégalomane, de diriger une maison d'édition qu'on créerait de toutes pièces.

On a lu, entendu de nombreux récits de femmes racontant tout de leur cancer du sein. Des blogs, des livres, des films. Les hommes, si peu. Leur maladie n’est pas un domaine familier. Comparez un peu pour voir sur votre moteur de recherche « blog cancer du sein » et « blog cancer de la prostate ».

C’est quoi, être juif ? Voilà une question à laquelle Julian Treslove, 49 ans, est bien incapable de répondre autrement que par la litanie des clichés habituels et une bonne dose de jalousie envers Samuel Finkler, son ancien camarade d’école parvenu au faîte de la gloire en signant des manuels de développement personnel à base de philosophie prémâchée.

Être « arabo-oriental » en France, quel que soit le pays, l'empire, la culture, la colonie ou le département d'où l'on vient ou la religion qui est la sienne (chrétien, musulman ou juif), c'est s'inscrire dans un récit peuplé de héros, de lieux de mémoire, de mythes, de combats, de violences, de rêves et d'échecs. 

Très attachée à l'histoire de la communauté juive au Maroc, c'est dans ce cadre que Thérèse Zrihen-Dvir nous conte une magnifique épopée amoureuse, touchante et pleine de poésie

Et si, par delà les conflits d’intérêt, toutes les violences qui ensanglantent notre planète n’étaient déclenchées ou en tous cas entretenues que par des conflits d’identités ? Telle est la thèse d’Amin Maalouf dans les Identités meurtrières

Nous sommes en 1901, à Marrakech, dans le quartier juif de la ville, quand débute cette saga. L'auteur nous décrit la vie des Juifs marocains sous la férule de la dhimma qui, en terre d'islam, en fait des citoyens de seconde zone. 

Certaines familles sont arrivées en Palestine bien avant le sionisme. C’est le cas de mes ancêtres côté paternel qui sont venus de Salonique au milieu du XIXe siècle. Ils ne se sont pas installés à Jérusalem dans le but de créer un Etat, mais simplement pour retourner à la terre sacrée. Ma mère, elle, a quitté le Maroc dans les années 30 déjà

« Le Thé des Ecrivains » offre un magnifique écrin au Marais. On peut y déguster des lectures, se délecter de bons petits plats, s’abreuver de couleurs et de savoirs. Un art de recevoir qui ressemble à son proprio, amoureux des mots. 

Un regard circulaire a suffi au rabbin pour trouver l'élue. Il choisit Yudah pour son nom, une contraction de Yahuda, et pour ses yeux baissés lorsqu'il l'a regardée. Toute femme est belle pour le rabbin du moment qu'elle n'est ni manchote ni borgne.

Des mystères d’Eleusis au nombre Pi, de l’élite savante aux jésuites d’un obscur monastère de Judée, un formidable thriller historique et ésotérique.

Un véritable interrogatoire autant pour se rassurer d'avoir été une bonne mère que pour vérifier sa théorie en forme de jugement sévère à l'encontre de ces mères qui avaient infantilisé leur rejeton en leur refusant toute autonomie.

En parlant des mères qui ne font plus l’amour après la naissance de leur bébé, le pédiatre retraité évoque une consultation où il intima à un père devant sa femme : « Violez-la ! »

J’ai été heureux de découvrir un autre son de cloche sur les Juifs orthodoxes, que l’on dit fermés et austères. J’ai été étonné aussi de leur ouverture, étonné qu’ils aient accueilli et accepté l’auteure  - une étrangère après tout - dans l’intimité de leurs foyers

Née dans une famille juive du Sud, Sylvie a grandi à la Cité des 4000. Vous ne connaissez sans doute pas. Il s’agit d’une des agglomérations composant La Courneuve, tout au bout d’une ligne de métro. Chômage. Violence. Délinquance. Le lieu jouit d’une fort mauvaise réputation.

Les ouvrages qui traitent de la position du judaïsme par rapport au monde animal et à la nature sont assez rares pour que ne soit pas saluée avec enthousiasme la sortie de ce travail très fouillé de Jacques Goldberg, professeur émérite d'éthologie à la Sorbonne Université René Descartes

La bande est faite de juifs, de chrétiens et de musulmans. Un détail peu important, mais la séparation de plus de 25 ans a forcément changé, chez eux, la vision des choses. Que ce soit à travers Internet ou sur le sol du pays natal, le débat, sur certaines questions, s’est ouvert avant même les retrouvailles officielles. 

Deux étrangers débute par le coup de fil d'un père demandant à sa fille de venir le voir d'urgence à Marrakech. Elise, qui a coupé les ponts depuis sept ans, déteste ce potentat domestique qui a tyrannisé sa mère, son frère, elle-même.

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