La maison familiale des Cohen est située à Ramat Aviv Gimmel, un des quartiers aisés du nord de Tel-Aviv. Riff Cohen, nous ouvre la porte affublée d’une vieille paire de skinny jeans et d’un sweat « over size ».
Fille de juifs de Tinghir, Neta El Kayam n'avait, jusqu'à ce jour, jamais mis les pieds au Maroc. Pourtant, tout en elle, disait, criait celui-ci. Quand, la tête ceinte d'un foulard façon "sbnia" et dans une darija fluide sans l'ombre d'un accent, elle s'est attaqué, le bendir à la main, à des chansons chaabi mythiques, un frisson a parcouru le public.
Bien entendu, ce qui changeait tout pour des buchers [élèves d'une école talmudique] comme nous, c'est que Reed était juif. Il devint notre contre-juif. Le judaïsme de nos rabbins était le judaïsme de l'obéissance aux règles, Reed était un juif qui violait les règles.
Dany Boon est le meilleur acteur que le cinéma français ait connu depuis des décennies. Son jeu est riche, alimenté par des années de scène, tout en nuances, fragile et généreux. Quant à l'article de Vincent Malausa ("5 raisons d'en finir avec l'imposture Dany Boon" !), il déborde de haine gratuite, jamais étayée par aucun fait.
"Amy et sa famille n'étaient pas particulièrement religieux, mais ils ont de très fortes attaches avec la culture juive", explique la commissaire de l'exposition, Elizabeth Selby.
Haïm Botbol, c’est 60 ans de carrière. C’est aussi un parfait exemple de la musique populaire judéo-marocaine. Un long chemin parcouru durant six décennies et pas des moindres. Dans son parcours, cette figure de proue de la pop marocaine a connu des moments forts, certains plus vifs que d’autres, mais il a toujours eu le plaisir tranquille.
Tu as appris l'arabe, toi le juif venu de Grèce, tu t'es mêlé naturellement à ce peuple qui t'avait accueilli et que tu aimais. Ton père tenait la plus grande librairie francophone de la ville. En culottes courtes planqué derrière les rayonnages, tu as dévoré des tonnes de livres.
Maryline Medioni : Dany, comment vous présenteriez vous, qui êtes vous ?
Dany Brillant : Je suis un homme libre, un juif, fier de l’être, un artiste libre !
Un titre sur lequel Carla Bruni-Sarkozy déclare sa flamme à son mari, sans citer son nom, lui préférant le doux surnom de Raymond. Est-on cette fois bien certain que la chanteuse parle effectivement de celui dont elle partage la vie ? "Avec ses yeux de mésanges, avec ses airs de métèque, Hongrois juif de Salonique" est un vers qui ne trompe pas.
Mounira, Khadidja, Elie, Mert, Debbie, Sjimon, Schlomo, Dror, Angelica, Moshe, Ann et Fatiha forment cet ensemble cosmopolite dirigé par Samuel, ethnomusicologue, nourri depuis son plus jeune âge aux mélodies arabo-judéo-andalouses
Après J’aime les moches, Les mythos et En couple, Max Boublil est de retour avec T’es bonne une chanson qui trace le portrait d’une fille bonne mais terriblement conne.
Ah Lili Boniche ! Il en aura fait rêver des jeunes de son époque… Et il en aura fait pleurer, des fans, lorsqu’il a quitté ce monde en mars 2008. Ce célèbre chanteur juif d’Algérie, de musique arabo-andalouse, avait un répertoire qui comprend des styles variés comme le chaâbi, rumba algéroise très populaire.
Lee Ritenour avait seize ans lorsqu'il a joué pour les Mama's And The Papa's. C'est l'âge de Shon Boublil, un gamin de Montréal qui vient d'être repéré par l'immense guitariste. Un conte de fées qui vaut à Shon de figurer aux côtés de quelques uns des plus grands noms de la musique sur le dernier album du Maître, mais aussi de voir ses études financées pour les quatre années à venir!
Paix sur la terre, pour les Hommes de bonne volonté. Que règne la justice et la douceur de vivre, partout où règne la violence et le malheur. Le temps est venu, pour que les hommes de paix imposent leur message d'amour. Le temps est venu pour que la paix soit. Une paix juste et fraternelle. Et que nul ne soit plus jamais broyé par la folie de ceux qui sont ivres de puissance.
Révélée par la comédie «La vérité si je mens 2», l’actrice Elisa Tovati était déjà un plaisir pour les yeux. Avec son troisième album, elle flatte agréablement nos oreilles.
Hakmoun a décrit son enfance à Marrakech, au Maroc en disant « avoir grandi dans une famille des musiciens. Ma mère est guérisseur à travers la musique mystique et j’ai appris les traditions musicales Gnawan dès mon jeune âge. »
Quand le chanteur arrive sur scène, dans son indémodable costume gris, guitare à la main, ça détonne : on siffle, on lance à tue-tête des « Enrico », on applaudit, on est ému.
Mira Awad, artiste d'une trentaine d'années, célèbre au Proche-Orient, fait figure de symbole des difficultés auxquelles font face les Israéliens aux origines arabes, pas assez israélien d'un côté, plus assez arabe de l'autre.
Wagner est toujours un compositeur maudit en Israël. Rien, dans la loi, n'interdit sa musique, mais le boycott est bien réel, et ce depuis la naissance de cet Etat. Car Hitler se serait inspiré de ses écrits pour élaborer son idéologie.
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