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Litterature

Le Cantique des cantiques a captivé lʼimagination des poètes, des exégètes, des féministes, des mystiques et des linguistes.

Dans cet ouvrage très dense et particulièrement bien documenté, l’auteure se propose véritablement de traquer le phénomène nauséabond de l’antisémitisme sous toutes ses formes à travers le temps et l’espace.

Créateur de l'émission "Apostrophes" sur Antenne 2 et président de l'Académie Goncourt, il avait également présenté l'émission "Bouillon de culture" et organisé à partir de 1985, les Dicos d'or, un championnat d'orthographe devenu international.

« Myope comme une taupe», «rusé comme un renard» «serrés comme des sardines»... les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout.

Comment et pourquoi le sionisme a-t-il fait revenir un État juif sur la scène de l’histoire si c’est pour qu’il devienne un État « comme les autres » ? Et pourquoi malgré tout « l’Éternité d’Israël » s’annonce paradoxalement dans cette entreprise ?

Pendant des siècles, dans les villes comme les campagnes, le sens artistique juif s’est épanoui au Maroc : métaux précieux ou non, manuscrits, tissus variés, cuir, bois, etc. Dans bien des occasions il a donné naissance à des pièces exceptionnelles où s’expriment l’originalité et les dons de créateurs d’artisans le plus souvent anonymes.

« Le temps suspendu », c’est un bistro parisien, tenu par Julien et situé dans le quartier de Port-Royal, où se retrouvent, pour partager un café ou une boisson, les « habitués ». Parmi eux, le vieux Salomon, 90 ans en 2013, horloger-rhabilleur à la retraite et la belle Lila, musicienne, férue de Bach, toujours accompagnée de son violoncelle.

Peut-on porter le patronyme d’un maréchal de France, chef d’état-major de l’Armée de terre et avoir des origines juives ? La réponse est oui. Dans ce sympathique roman, Marie De Lattre nous raconte son étonnant parcours à la recherche de ses ancêtres et nous fait part de ses découvertes après des années d’investigation.

Si vous voulez vous détendre, courez vite vous procurer ce roman véritablement déjanté. On y croise des tas de girafes, un lot impressionnant de Sophie et plusieurs policiers juifs. Une délicieuse chakchouka sur fond d’enquête criminelle.

Une chose est sûre : le drame du sauvage assassinat de Sarah Halimi a marqué très profondément  le psychanalyste Michel Gad Wolkowicz.

Voilà Josef, tendre, hérissé, traduisant ses émotions par des rires, des rugissements ou des jurons, comme si les piments si forts qu’il avait l’habitude de croquer, entrecoupés d’eau de vie ressortaient de sa bouche en mots enflammés.

Quelle formidable idée d’avoir écrit ce livre (1) ! Laurent Touil-Tartour a fait une enquête minutieuse et incroyable, sur un sujet qui a passionné tous les intellectuels français, il y a plus de quarante ans. C’est l’histoire d’un débat entre Jean-Paul Sartre et Benny Lévy qui date des années 1980. Un débat qui a eu un énorme retentissement dans les milieux intellectuels de l'époque.

Quinze ans après la mort du Prophète Mahomet, les armées arabes abordaient l’Afrique du Nord. Ce pays, jadis transformé par la civilisation romaine, conquis à la foi judéo-chrétienne, va entrer dans l’ensemble, de jour en jour agrandi du monde musulman. C’est alors, que pour faire face à l’envahisseur, une femme va organiser la résistance berbère, réaliser la difficile unité du Maghreb et infliger aux cavaliers arabes de cuisantes défaites.

C’est ainsi qu’il analyse les origines de plusieurs centaines de vocables français, allemands, anglais, espagnols, italiens et russes. Les exemples se suivent et s’enchaînent sans ordre apparent, étonnant constamment le lecteur qui ne manque pas de se dire: « Bon sang, mais c’est bien sûr ! »

J’écris pour écrire
J’écris pour transmettre ma mémoire
J’écris pour réinventer les mots
Tant que j’aurais la force de ce geste
J’écrirai

À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous.
Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…

Grandeur et décadence. C’est par ces mots que peut se résumer la vie à la fois extraordinaire et finalement tragique de celui qu’on désigna, en son temps, comme le « Tzar du cinéma français ». Dans son enquête magistrale et bien documentée, Dominique Missika ne laisse aucune zone d’ombre dans sa description de la destinée de Bernard Natan, mettant souvent en avant la vilénie de ses détracteurs qui furent, hélas, nombreux, jalousie morbide et antisémitisme forcené se conjuguant parfois pour le pire.

Quel beau livre, même si on ne voit pas très bien où on va quand on en est au tout début. Notez que je reproduis le titre tel qu’il est dans l’original: en majuscules pour VIVRE et en minuscules pour ce qui suit.

Monsieur Ibrahim, de l'avis général, passait pour un sage. Sans doute parce qu'il était depuis au moins quarante ans l'Arabe dans une rue juive.

Dans ce bel ouvrage, l’auteur franco-marocain le plus connu en France et dans l’espace francophone entend partager avec ses lecteurs l’amour qu’il porte à son pays natal, le plus beau pays du monde. C’est un sentiment que je peux comprendre, d’autant que je suis moi-même né dans le royaume chérifien, à Agadir.

Un roman passionnant. Erudit. Écrit par un passionné de tout.  De philosophie, des grands peintres, des voyages, de la poésie, de la musique, des chansons, du théâtre. Et j’en passe ! Pol-Serge Kakon est un touche à tout génial.

Ce livre, édité en 2017 à Casablanca par les "Éditions du Patrimoine", relate les évènements qui se sont produits durant le règne du Sultan Moulay Abd el Hafid. Cette époque charnière durant laquelle le Maroc va s'ouvrir au monde après le siège de Fès en 1911

C’est l’histoire étonnante et attachante d’un adolescent juif marseillais qui a décidé, un beau jour, de rejeter la religion de ses ancêtres et d’envoyer promener au diable sa kippa.

Parmi les nombreux exemples qu’il nous proposait alors, il rapprochait l’hébreu « Qorban » ( Sacrifice) du français « Carbonisation », le mot « Messer » ( Message) au français « Messager » ou encore le patronyme « Tordjman » au « Targoum » biblique et au vocable français 

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