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Je ne savais pas qu’il était juif. Je n’avais jamais vu encore un juif en personne. Il était là, couché sur le trottoir, entouré de plusieurs enfants qui l’agressaient à coups de poings et à coups de pied! D’une voix forte et aigüe, l’homme agressé hurlait en jetant son regard au ciel. Entre lui et le ciel, il y avait moi! J’avais 7 ans, 5 mois et 10 jours.

Parmi les travaux et domaines d’études concernant le passé des Juifs marocains, l’histoire des Juifs dans les régions à dominance berbère occupe une très faible place. Cela provient en partie de la nature fragmentaire des sources historiques provenant des zones rurales du pays

Le New York Times, le quotidien américain à grand tirage, a vanté les charmes et les atouts touristiques de Marrakech, une ville qui allie authenticité et modernité et qui est aujourd’hui une destination touristique de renommée mondiale.

«Les trafiquants de haschisch au Maroc ne sont plus disposés à nous vendre leur marchandise, ni directement, ni à travers un intermédiaire», a déclaré à N12 un trafiquant de drogue israélien.

Au Maroc le juif occupait une place bien définie dans le système socio-économique du village berbère: il remplissait généralement la fonction soit d'artisan (orfèvre, cordonnier, ferblantier), soit de commerçant, l'une et l'autre occupation pouvant être ambulantes.

Les Juifs de Fès ne sont plus qu'une petite centaine. Aujourd'hui, ils essaient avant tout de restaurer leur patrimoine. Reportage.

Interview de Raphaël Devico à l'occasion de la sortie de son livre "Juifs du Maroc, Des racines ou des ailes", en 2015 par Karine Dachy journaliste et co-fondatrice de l'émission culture 2M Mag

La ville de Fès, comme un bon nombre d'autres villes marocaines, abrite l'un des plus anciens témoins de la coexistence entre la communauté juive et les musulmans, le quartier du Mellah.

Sa barbe est bien fournie, mais ne cache pas son large sourire et sa vivacité d’esprit. À 70 ans passés, Amram El Maleh, surnommé Joke ou Papa Joke, n’a rien perdu de son dynamisme ni de sa jovialité. L’homme nous a chaleureusement accueilli dans sa ferme, qui se trouve dans la région de Bouskoura, pour nous livrer des bribes de son vécu.

Ceux de descendance juive considèrent le Rabbin Amrane ben Diwan comme le plus important homme religieux qu’il y eut dans la région, et de nombreuses personnes de confession juive font chaque année le pèlerinage jusqu’à sa tombe.

Hier à Casablanca (Maroc), les nombreux manifestants ont envoyé un message clair au gouvernement marocain: "La Palestine n'est pas à vendre"

"Hanin" (nostalgie) est une pièce de théâtre écrite par Hamid Etalbi, qui révèle les relations amicales entre les Juifs marocains et les musulmans avant et après le protectorat français en 1912. Le public y découvre ou redécouvre la manière dont les familles juives et arabes cohabitaient ainsi dans le respect et la tolérance.

Essaouira petite ville, fondée au XVIIIe siècle a eu dans un passe recent une communauté juive présente dans tous les aspects de sa vie. Voici ce qu'il en reste.

Quand j’étais petit -comme c’est loin, tout ça…-, je passais parfois devant l’épicerie de Laredo, à El Jadida. Un de ses petits-enfants était mon condisciple à l’école Charcot. Il m’offrit un jour une boîte de biscuits Henry’s parce que je l’avais aidé à rédiger une rédaction.

Quelque 10 000 personnes participent ce dimanche à l’un des plus grands rassemblements pro-palestiniens au Maroc depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, appelant les autorités à rompre les liens naissants de Rabat avec l’État juif.

Par la plus pure des coïncidences, et, bien sur  par la main de Dieu un petit Riad m'a souri. Pas loin du Lycée Victor Hugo, a Gueliz, et situé entre les casernes et les collines qui abritaient les régiments du protectorat  Français. Ce Riad a loyer modéré , sa fontaine et sa terrasse m'ont séduit.

Malgré la crise mondiale, le royaume continue d'attirer un tourisme haut de gamme, intéressé par son histoire et sa culture, sa cuisine et sa musique, etc.

L’attaque menée par le Hamas le 7 octobre a ravivé l’inquiétude d’une communauté, qui dit se sentir en sécurité au Maroc mais craint les conséquences d’un mouvement populaire opposé à la normalisation avec Israël.

Ceuta (Sebta) est une ville autonome espagnole enclavée sur la côte nord-ouest du Maroc, et se trouve à environ quinze kilomètres des côtes de la province espagnole de Cadiz, en Andalousie. Elle est l’une des deux enclaves de ce pays en Afrique du Nord avec Melilla, sur la Méditerranée.

Connu et reconnu en tant que modèle du vivre-ensemble et du respect mutuel entre les différentes composantes de son identité nationale, le Maroc regorge de monuments qui rappellent, s’il y en a besoin, que sur cette terre, des Hommes de différentes confessions ont vécu côte à côte dans la paix.

Plusieurs dizaines de milliers de Marocains ont manifesté dimanche à Casablanca, la capitale économique du pays, en solidarité avec le peuple palestinien, appelant à un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza et à la suspension des relations établies fin 2020 avec Israël.

L’ancien Premier ministre du Maroc, Abdelilah Benkirane, a exprimé publiquement son soutien à l’organisation terroriste du Hamas et a qualifié les Juifs d' »idiots ». Des commentaires similaires ont été faits par d’autres personnalités marocaines.

Les liens tissés depuis 2020, militaires, sécuritaires et économiques, semblent trop forts pour être rompus même si le soutien à la normalisation a encore baissé

Le conflit qui oppose Israël et le Hamas depuis le 7 octobre enflamme l’opinion, en particulier dans les pays arabes. La longue histoire commune entre les Juifs et le Maroc peut-elle contribuer à apaiser la situation ? Leurs liens, en tout cas, sont aussi anciens qu’étroits.

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