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souvenirs

Pour nous les enfants, ce jour avait une importance toute particulière. Avant le coucher du soleil, vêtus de nos plus beaux atours, nos parents nous menaient à la synagogue équipés d’une bougie géante parée de multiples petites fleurs, positionnée sur un échafaudage des plus compliqués, lui octroyant l’apparence majestueuse d’un énorme essaim de lumière.

C’est à Mogador, que mon arrière-grand-père, Moses Corcos  était connu comme le seul exportateur d'Etrogs marocains (1845-1904), bien qu'il soit probable qu'il y en avait d'autres dans différentes régions du pays.

Cette histoire s'est passée au Maroc, Meknès, un jour de Kippour. Les magasins tenus par des Juifs étaient fermés et toute la communauté était rassemblée dans les différentes synagogues de la ville. En plein milieu de la prière du matin, l'un des gardes du gouverneur entra dans une synagogue, afin de chercher une personne.

Le mercedi 11 janvier 1961, le bateau Egoz etait sur le point de faire pour la treizieme fois la traversee clandestine vers Gibraltar. C’etait un vieux bateau qui avait servi pendant la  2eme guerre mondiale, une ancienne vedette de l’armee britanique reconvertie en bateau de contrebande.

Une fois n’est pas coutume : Mireille Hadas-Lebel, historienne réputée, spécialiste de l’Antiquité, nous propose un très agréable ouvrage composé de 21 récits destinés à la jeunesse : à partir de dix ans, nous annonce l’éditeur.

Peut-on bâtir un pont entre la génération des ordinateurs et celle des porte-plumes et encriers? La réponse est positive, grâce au Buvard !!

« J’avais 7 ans quand Orson Welles a filmé Othello ici », se souvient André Azoulay. « Vous pouvez me voir dans le film. Je me sentais comme une célébrité. C’était en 1950.

Ah ! Mes’ouda ! la Bienheureuse ! de mémoire bénie, celle-là même qui tenait l’Atlantic Hôtel ! Dans l’impasse de l’ancienne église franciscaine, en vieille casbah, du côté de la scala, dans les années 50 et 60, à une époque où un riad passait pour un palace et où l’on en comptait une petite poignée. 

Je comprends ce que l’homme dit quand il parle de l’amour. Si je me permets, j’ajouterais quelques mots à ce sujet. Tout d’abord l’amour que nous connaissons tous entre homme et femme est un résidu du vrai amour.

Combien de fois avez vous entendu vos parents ou grand-parents vanter les vertues incroyables de l'eau de fleur d'oranger ? Eh ben vous serez surpris de savoir qu'ils avaient bien raison.

Demandez bonbons, caramels, esquimaux, chocolats glacés, criait la vendeuse avec sa corbeille en osier tandis que sur l’écran défilaient des films publicitaires pour : Les esquimaux MIKO la vedette de l’entracte ; les bonbons KREMA avec le chef d’orchestre ; NOCHOLINI de BAHLSEN

Le Shamash (Concierge, Bedeau, Gardien) de notre synagogue a démissionné.
Il ne vient même plus prier. Il s'est trouvé une autre synagogue... Il y en a plein dans le quartier. (Une d'entre elles a été attaquée récemment.)

La dafina est le plat typique du samedi. Elle doit cuire pendant près de 24 heures dans un four pour ainsi respecter le shabbat. Le four se trouvait dans un recoin de la rue Lusitania, il ne fallait pas que les voitures perturbent le va et vient incessant des centaines de dafina du four jusqu’aux maisons. 

Léon Azoulay était un employé modèle, ponctuel, travailleur, net, précis, honnête et intègre. Un père et un mari exemplaire. Petit, énergique, toujours de bonne humeur, cheveux frisés, yeux noirs brillant. Une dentition parfaite rehaussée de deux dents d'or qui brillaient chaque fois qu'il souriait.

Lorsque nous étions enfants, nous nous promenions en voiture sans ceinture de sécurité ou d'airbags pour nous protéger.

Une collection de vieilles photos representant la vie des Juifs au Maroc.

Ce jour-là, au 114 Boulevard de Montmartre, l’ascenseur était en panne, et Edmond Amran El Maleh m’attendait en haut de la rampe d’escalier. Il me parut alors si vieux et sage que je ne l’imaginais pas quittant son domicile et remontant tous ces étages. 

Le mellah désigne au Maroc le quartier où habitaient les résidents juifs de la ville. De hautes murailles entouraient celui-ci afin de séparer populations musulmanes et juives.

Pendant plus de mille deux cents ans, juifs et musulmans ont cohabité au Maroc et coopéré à l'épanouissement de ses richesses culturelles et artistiques. Cet ouvrage témoigne des imbrications et des sensibilités qui, en terre marocaine, se reflètent dans la culture et l'art juif

Nous habitions à l’habitat marocain à Jnan el Afia. Chaque matin pour me rendre au bureau de la Province, où j’étais employée au secrétariat du gouverneur Tahar Ou Assou, je devais traverser une longue rue qui relie l’habitat marocain au Palais Al Badia et se termine à la place des Ferblantiers.

La mahia est un spiritueux puisant son origine dans les traditions judéo-marocaines. Exclusivement fabriquée et consommée par les juifs, dans un premier temps, elle est associée par essence à la religion, à la spiritualité et au caractère secret de sa préparation artisanale.

Sigmund Freud considérait le rêve, perçu comme l’accomplissement déguisé d’un désir, comme la voie royale qui mène à l’inconscient.

Marcos Elbaz est né en 1927 à El Jadida dans une famille originaire de la même ville. Après son certificat d’études primaires, il choisit le métier de tailleur-coupeur qu’il exerça pendant toute sa vie active à El Jadida, Casablanca et à Ivry-sur-Seine en France. Pendant les moments difficiles de la Deuxième Guerre mondiale, Marcos Elbaz se souvient du rôle primordial du Roi Mohammed V dans la protection des Marocains de confession juive. Marcos a bien voulu témoigner sur cet épisode.

Fondée en 1926, la revue L’Avenir Illustré a sondé onze années durant la vie de la communauté israélite au Maroc. Lumière sur le premier organe de presse juif du royaume.  

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