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Souvenirs

Issu d’une famille de juifs marocains, Maxi Librati ignore tout des menaces pesant sur les juifs, lorsqu’il est arrêté en juillet 1943. Déporté à Birkenau, il est ensuite affecté au Todkommando du ghetto de Varsovie, chargé de brûler les morts…

Issu d’une famille de juifs marocains, Maxi Librati ignore tout des menaces pesant sur les juifs, lorsqu’il est arrêté en juillet 1943. Déporté à Birkenau, il est ensuite affecté au Todkommando du ghetto de Varsovie, chargé de brûler les morts… 

Trente-huit ans, Marrakchi depuis vingt-cinq générations, il est  brun de peau et de cheveux, mince, nez droit, lèvres ourlées, porte  des lunettes de soleil en serre-tête sur le haut du crâne, des  bermudas écossais, un polo rose et des mocassins sans chaussettes.

Un nombre important de Juifs de la ville sont déjà partis et ont immigré vers la Terre Promise. Désormais, tout celui qui part, le fait de son plein gré, contrairement aux fois précédentes, où il partait par nécessité, en raison d'un événement tragique, de dangers encourus ou de menaces diverses. La plupart des juifs de la communauté se sont inscrits à ce voyage et il ne restait plus qu'à coordonner l'heure de départ de chaque groupe de familles.

Lorsqu’un de ses fils ou sa fille l‘appelait autrefois, elle laissait tout tomber pour écouter la voix de l’enfant chéri, pour avoir des nouvelles de chacun de nous, pour se sentir soutenue, protégée par notre force, notre amour, pour nous rassurer, nous bénir, nous complimenter, nous rabrouer aussi au besoin !

De Tanger à Rabat, de Casablanca à Marrakech un voyage dans le passé ! 

Mon père l’adorait Elle ressemblait trait pour trait à sa mère dont elle portait le prénom: “Myriam” en hébreu.

Lorsqu’elle rencontre en 1984 le photographe Jean Besancenot (1902-1992), Hannah Assouline tombe par hasard sur un portrait de son père, le rabbin Messaoud Assouline, photographié par Besancenot lorsqu’il était enfant dans l’oasis d’Erfoud, au Maroc. Aujourd’hui co-commissaire de l’exposition « Juifs du Maroc, 1934-1937 », elle raconte l’histoire de cette image oubliée et de sa réappropriation par son père, né à Tinghir en 1920, élève du rabbin Baba Salé, qui devint à son arrivée en France rabbin de la rue du Bourg Tibourg (Paris 4e)…

La haine ou les violences antijuives en Afrique du Nord provenaient généralement d'une population de colons européens plutôt que des communautés musulmanes. Les racines de l'antisémitisme ont un lien avec le décret Crémieux de 1870, par lequel la France accordait la citoyenneté aux Juifs d'Algérie. L’antisémitisme se manifestait dans la publication de journaux antisémites, la création de partis antisémites et les rassemblements de rue, surtout en période électorale.

A part sa beaute legendaire, la biodiversité de la mer est unique. Elle regorge de ressources explorées par la cosmétique, pour le plus grand bonheur de notre peau.

Gisèle Halimi naît en 1927 à La Goulette, port de pêche situé à quelques kilomètres de Tunis, dans une famille juive. Son père ne voulait pas de fille, sa mère en aurait souhaité une un peu plus docile. Dès son plus jeune âge, Gisèle Halimi, se bat pour sa liberté, entamant même une grève de la faim à l'âge de 10 ans pour ne pas faire les tâches ménagères de son frère.

Depuis le mardi 30 juin 2020, le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme présente sa nouvelle exposition intitulée "Juifs du Maroc (1934-1937)". Hier, je suis allée la visiter ! Et vous ?

La première exposition du musée depuis la crise sanitaire est un témoignage direct sur un monde aujourd’hui disparu, celui des communautés juives rurales du sud du Maroc

Le jasmin est un arbrisseau dont la tige sarmenteuse de plusieurs mètres se divise en rameaux longs, arrondis, vert foncé. Les feuilles, opposées, compte 5 ou 7 folioles ovales, elles sont aiguës, dentées, vert très foncé dessus. 

Le mellah désigne au Maroc le quartier où habitaient les résidents juifs de la ville. De hautes murailles entouraient celui-ci afin de séparer populations musulmanes et juives.

Les larmes de ma maman ressemblent à des perles fines qui roulent doucement sur ses joues parcheminées. Les années de dur labeur et de solitude ont eu raison de sa forte personnalité, de son caractère et surtout de sa détermination. 

Cette vidéo nous expose en photos, à travers le Maroc et à travers le temps des visages, des personnages, ces gens qui furent notre passé, notre présence judéo - marocaine. Par George Sebat

Datant des années 1934-1937, les photographies de Jean Besancenot offrent un témoignage exceptionnel sur les communautés juives rurales du Maroc, aujourd’hui disparues.

Cette histoire "L'épidémie" est inspirée d'écrits portant sur la vie de la Hara, l'ancien quartier juif de Tunis et sur l'épidémie de choléra survenue dans la ville en 1867. Les mots étranges et étrangers que j'emploie se rapportent, selon le contexte, à la religion juive ou au monde arabo-tunisien.

Sigmund Freud considérait le rêve, perçu comme l’accomplissement déguisé d’un désir, comme la voie royale qui mène à l’inconscient.

Je suis née à Casablanca en 1959 , dans l’un des pays les plus fraternels et chaleureux au monde ... le Maroc .

Marcos Elbaz est né en 1927 à El Jadida dans une famille originaire de la même ville. Après son certificat d’études primaires, il choisit le métier de tailleur-coupeur qu’il exerça pendant toute sa vie active à El Jadida, Casablanca et à Ivry-sur-Seine en France. Pendant les moments difficiles de la Deuxième Guerre mondiale, Marcos Elbaz se souvient du rôle primordial du Roi Mohammed V dans la protection des Marocains de confession juive. Marcos a bien voulu témoigner sur cet épisode.

Les filles de Tonton Simon, le frère de ma mère, étaient belles. Mes sœurs aussi. Mais les plus belles étaient, sans conteste, les filles de Tata Simi, la sœur de ma mère. Solange, qui ressemblait à Elizabeth Taylor, Suzanne, Jacqueline, Viviane, Stella.

Décédée le 19 Février à la suite d’un terrible accident qui a vu la voiture dans laquelle elle était passagère et qui était sur le pont d’un Ferry boat, plonger dans l’océan et couler à pic.. il est difficile d’imaginer les dernières minutes mais j’aimerai penser que si elle le pouvait elle nous enverrait ce message.

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