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litterature

Parce qu’il est un rescapé de la déportation, Aharon Appelfeld – décédé en janvier dernier, à 86 ans – est la voix la plus tourmentée des lettres israéliennes. Hantée par la Shoah, cette voix-là met en scène la barbarie des uns et le martyr des autres, tout en célébrant les mystères de la vie

C’est le récit de différentes expériences autant sociologiques qu’affectives, succès et échecs mêlés, vécues par une personne de confession Juive issue de l’émigration des années 60 à travers son parcours et qui essaye de manière compulsive d’accéder au standard de la réussite socio-économique française, sans toutefois y parvenir de façon sereine.

On peut dire de la honte que c’est un sentiment universel partagé par tout un chacun en diverses l’occasions. Boris Cyrulnik ne manque pas de rappeler que « seuls les pervers ne ressentent jamais de honte, car ils n’accèdent pas à la représentation mentale du monde de l’autre ».

Au lendemain de la Shoah, le monde juif né de l’émancipation, ainsi que le paysage des Lumières dans lequel une époque entière de la condition juive s’était déployée, s’effondraient. Le retour des Juifs dans la citoyenneté et la modernité posait alors un certain nombre de questions vitales pour leur identité

Il y a plus de trente ans, Patrick Timsit a ouvert un livre qu'il n'a jamais refermé depuis : un chant d'amour et de deuil à la gloire de la mère perdue, un monument de mots élevé par l'un des plus grands stylistes français.

« Il y a deux ans, Sa Majesté Felipe VI m’a dit : “Comme vous nous avez manqué !”. En fait, il s’adressait à l’ensemble des séfarades à travers le monde, ces descendants des Juifs expulsés d’Espagne en 1492 par le duo infernal, les rois catholiques Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille. 

Lauréat du Prix Israël, il était considéré comme le dernier grand écrivain israélien témoin de la Shoah

Voici quelques mots sur "Zarim" ("Étrangers") ma troisième publication d'une trilogie sur l'amour de Jonathan Marciano, un nouvel immigrant du Maroc, ET LA SABRA Nurit Stav.

Défenseur de la cause des déportés juifs de France, l'avocat et historien a demandé mercredi dans L'Obs l'interdiction de la réédition des textes polémiques de l'auteur de Voyage au bout de la nuit.

En feuilletant le beau-livre « L’Oriental marocain: Des siècles d’art culinaire juif », paru en novembre dernier aux éditions « La Croisée des Chemins », à l’initiative de l’Agence de l’Oriental, on se laisse emporter par la magie de ces recettes transmises de génération en génération, et précieusement retranscrites par Maguy Kakon. 

Voici l'histoire de Solika, la fille du marchand de fèves, celle de Moshiko qui ne mange pas de borekas et celle du rabbin et du batelier. Voici encore une disputation entre le pape et un boucher juif et les tribulations d'un roi à la recherche du bonheur.

Dénonçant l’illusion rassurante que la vérité a été donnée une fois pour toute, les auteurs  montrent que la Tradition des deux religions ici concernées a connu de multiples changements dans l’histoire. Y-a-t-il donc une seule façon de se définir comme juif ou comme musulman hier et maintenant?

1946. La guerre est finie depuis quelques mois lorsqu’Alice, huit ans, rencontre pour la première fois sa mère. Après des années à vivre cachée dans une ferme auprès de sa nourrice, la petite fille doit tout quitter pour suivre cette femme dont elle ne sait rien et qui lui fait peur, avec son drôle de tatouage sur le bras. 

La disparition de Josef Mengele" raconte l'histoire vraie de la fuite de Josef Mengele un médecin tortionnaire nazi. Arrivé en Argentine en 1949 et caché derrière de divers pseudonymes, l'ancien médecin à Auschwitz croit pouvoir s'inventer une nouvelle vie à Buenos Aires.

Si Claude Lévi-Strauss a profondément marqué la pensée de son temps, jamais ce dernier n'a recueilli le moindre éloge de la part du grand ethnologue, qui lui a toujours préféré la compagnie des mythes bororo, des opéras de Wagner ou de la prose dix-huitiémiste de Rousseau, le seul maître-penseur qu'il se reconnut vraiment, à l'exception peut-être de l'auteur des «Mémoires d'outre-tombe».

Ces lignes, messieurs, vous sont donc dédiées. Elles sont un hommage à tout ce que peut être un homme. Elles sont un hommage à la virilité, cette qualité tant décriée, et qui n’est rien d’autre que la confiance qu’un homme peut avoir dans son appartenance à son sexe. 

Lundi 19 mars 2012, deux enfants sont tués par balle devant leur école à Toulouse.
Pour David, un médecin parisien, c’est le début d’un long et violent questionnement : qu’est-il advenu de l’Humanité ? Pourquoi tant de haine, tant de haine envers sa patrie, la France, et envers sa religion, le judaïsme ? Peut-on toujours être heureux lorsque l’on est né juif ?

Depuis plusieurs années, grâce à Remi Huppert, on a pu redécouvrir avec plaisir un judaïsme du bout du monde, celui de la lointaine et mystérieuse Chine (1). C’est d’un tout autre sujet qu’il nous parle dans son nouveau roman en brossant le portrait et en racontant la vie extraordinaire d’un compositeur de talent, aujourd’hui un peu oublié : Alexandre Tansman.

Á la question de plus en plus soulevée dans notre pays : « Faut-il avantager certaines catégories de la population française pour permettre une véritable égalité des chances ? », Keslassy répond positivement mais à condition que cette discrimination ne se fasse pas sur la base d’un caractère inné comme la couleur de peau, le sexe, l’ethnie ou encore la religion.

Les relations entre les Juifs et l'argent sont vécues depuis des siècles comme une sorte de boîte noire, dans laquelle tout le monde pense qu'il y a un serpent et que personne ne veut ouvrir. Parce qu'on sait que ces relations ont été l'occasion et le prétexte d'un antisémitisme source de malheur. 

C’est dans le quartier juif de la capitale égyptienne, et plus précisément dans la ruelle aux Juifs, « ‘Haret El Yahoud », que sa mère, Esther, épouse de l’aveugle Mordechaï Zohar,calculateur de génie, dit Motty, préparait ses délicieuses fèves à l’huile d’olive et aux œufs durs.

Albert Camus, né il y a exactement 100 ans, restera comme une figure singulière dans la culture et l'histoire : immense écrivain, penseur à la fois engagé et en rupture avec son époque et, fait rare, homme d'exception, à la hauteur d'une oeuvre lumineuse et nécessaire. 

La romancière et l’illustrateur Benjamin Lacombe ont publié ensemble L’ombre du Golem, un message qui nous apprend à lutter contre le désespoir de la réalité

Les parents ne parlent pas assez à leurs enfants. J'ai décidé d'écrire ce livre quand je me suis aperçu que mon neveu ne savait pas ce que son père avait fait pendant la guerre... 

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