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Litterature

Depuis de nombreuses années, l'universitaire montpelliérain, Guy Dugas, consacre une grande partie de ses recherches à l'étude de la production littéraire des Juifs d'Afrique du Nord. 

Emmanuel Levinas est devenu un mythe.  Aujourd’hui, il est de bon ton de s’inscrire dans sa pensée, de le citer, de rappeler avoir assisté à ses cours à la Sorbonne, ainsi qu’à ses conférences prononcées lors du Colloque des intellectuels juifs de langue française ou lors des discussions ...

L'auteur, archéologue, tente de répondre, de manière scientifique, en se référant aux fouilles effectuées par les spécialistes les plus confirmés et en faisant appel aux techniques les plus modernes et les plus élaborées, à une question qui taraude les esprits depuis des siècles : quelle est la part de vérité contenue dans la Bible ?

Patrick Petit-Ohayon développe sept voies pour atteindre l'objectif proposé : étudier pour devenir, questionner pour se construire, distinguer pour créer, partager pour exister, positiver pour aimer, parler pour être humain et agir pour diffuser. 

Raphaël Devico publie aux Editions Biblieurope, un livre qui va faire date dans l’histoire de la communauté juive marocaine et au-delà, tant à l’intérieur du Royaume qu’à l’étranger, sous le titre : «Juifs du Maroc, des racines ou des ailes ?». 

Puisant dans son expérience de praticien et mettant à profit des situations réelles auxquelles il a été lui-même confronté, Paul Zeïtoun nous prodigue des conseils de bon sens.

Pauvre est la Critique – mais puissante. N’était sa puissance (sans doute, la plus grande de toutes les puissances qui s’exerce sur l’esprit, aujourd’hui ; si bien que ses ravages, etc.), tous connaîtraient sa pauvreté – pauvreté des réputations qu’elle dessine

Quel est le vrai visage de ces Français de confession musulmane dont nous parlons tant ? Sont-ils plus proches de leur croyance que les fidèles d'autres religions ? Et pourquoi en parlons-nous tant ?

Etre ne ailleurs, c’est s’assoir et repasser le film, le temps d’evaluer son lieu d’attache. L’auteur nous rappelle que la transmission ne saurait se reduire a creer de l’appartenance , mais plutot un discours, travaille clandestinement, comme en contrebande par ce qui est offert en heritage.

Pour nous raconter le Messie, Mireille Hadas-Lebel traverse le temps et les contrées. Pour notre plus grand plaisir. Voici d'abord la Bible des Hébreux. Mashiah, nous dit l'auteur, c'est un participe passif du verbe Mashah, oindre. Étaient oints à l'époque, c'est-à-dire enduits d'huile d'olive, prêtres, rois et prophètes. 

Dans les années 1298-1300, Jafouda Bonsenyor rédige sur commande de Jacques II ce livre, recueil de 764 proverbes et sentences. L’auteur nous transmet, avec amour, les beaux fruits d’une culture qui a mûri au fil des siècles. C’est le seul témoignage de prose catalane écrite par un juif qui nous soit parvenu

Né en 1021, au sein d'une famille originaire de Cordoue, Salomon Ibn Gabirol, en arabe Abu Ayyub Sulaiman Ibn Yahia Ibn Jabirul, fut l'un des plus grands érudits juifs du Moyen Âge. 

Il faut vivre la vie - Avec ses joies et ses soucis - La sentir à tout instant

Ainsi, « Le perroquet juif » qui raconte les aventures d'un psittacidé portant kippa, priant et chantant en hébreu, a été recueilli en 1996 par Madilda Coen-Sarano auprès du Rabbin Avraam Palti d'Istanbul, qui officie désormais à Mexico. 

Si l’école judéo-algérienne de musique est considérablement connue, par le large public comme par les spécialistes, la littérature judéo-algérienne, quant à elle, demeure totalement méconnue ou tabou.

Ce livre évoque la mémoire de ce qui fut (et reste) la plus importante communauté juive du monde arabe. La nouvelle édition a été mise à jour et augmentée d’une postface remplaçant l’épilogue des éditions précédentes.

Né à Prague en 1883, au sein d’une famille juive en voie d’assimilation, Franz Kafka, l’aîné de quatre enfants, n’aura vécu que 41 ans. Et cependant, son bref passage sur terre aura marqué de son empreinte la littérature du début du vingtième siècle et, sans l’esquisse d’un doute sensé, pour l’éternité des générations d’écrivains.

La petite Louise n'a que sept mois quand sa mère est emportée par une fière intestinale. Dès lors, elle sera confiée à une nourrice arabe, Fatima, puis à sa tante paternelle, Raymonde. 

Jamais la journaliste Sylvie Perez ne pensait arriver au bout de sa promesse : écrire ce livre à la demande pressante de son amie, Pauline. Plus qu’une demande d’ailleurs : un cri de désespoir ! Pour Pauline, ce livre est une question de vie ou de mort. 

Qui de mieux que Léon Tolstoi pour démarrer un sujet aussi impressionnant que celui-ci. Il nous a rappelé que 'L’amour donne un sens à la vie humaine. Ceci, nous le savons depuis l’antiquité. Mais qu’est ce que l’amour? Plusieurs sages à travers les siècles ont essayé de résoudre cette question'.

Le train de vie journalier et les mœurs de cette communauté sous deux régimes - d’abord le protectorat français et subséquemment la monarchie déterminée par la réinstallation au trône du roi Mohamed V - sont dépeints de façon impartiale dans leur incertitude individuelle sans toutefois les dénuer d'un certain charme qui enveloppait cette période dramatique.

Madame quel est votre mot Et sur le mot et sur la chose On vous a dit souvent le mot On vous a fait souvent la chose

Pour raconter sa vie, qui n'est pas celle de tout le monde, Sylvie Ohayon choisit le roman autobiographique. Tombé du sein de sa mère, fruit pourri venu du fruit défendu, Sylvie Ohayon attaque la falaise avec des mots qui percutent comme des uppercut.

Tout y part d’un « cours de bonheur » créé à Harvard par un certain Tal Ben-Shahar, et débouche sur un manuel qui enseigne l’art d’être heureux sans devoir virer gaga, mais en apprenant à entrer dans « la spirale du positif » ou à « optimiser son optimisme ».

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