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Souvenirs

A MEKNES, ville impériale du Maroc, le quotidien des femmes juives était calqué sur le rythme familial au sens large du terme. De grands bouleversements géo-politiques vinrent rompre la fragile harmonie qui régnait. Lysette HASSINE MAMANE nous détaille , le charme de cette communauté, qui fut confrontée dans les années 50 ,à de grands chambardements.

Ce livre écrit à 4 mains par Sophie COHEN BEN-DOR, et Valérie PEREZ-ENNOUCHI, retrace au travers de déclarations et documents exclusifs, la vie d'Elie COHEN, ce héros du Mossad, pendu sur la place publique à DAMAS, le 18 mai 1965. Dans ces entretiens, Sophie, sa fille aimée, nous fait découvrir le père aimant et dévoué.

Dans le sens ou Peguy écrit plaisamment que si un homme de 40 ans doit être appelé quadragénaire, celui de 50 ans peut être dit « historien »...dans ce sens, tout Israélite du Sud mérite cette appellation

Je me trouvais à Paris lors d’un salon du prêt-à-porter lorsque je reçus un message urgent de ma chère mère. Elle se trouvait en Israël, à Jérusalem, et elle m’implorait de venir la rejoindre pour me faire bénir, me protéger du mauvais oeil, faire retomber le mal sur mes ennemis et autres délicatesses du même genre.

Je ne vous le cache pas, j’aurais aimé être grand, six pieds et des poussières, marcher d’un pas nonchalant et tranquille, l’œil allègre, la main légère, le sourire en coin, un petit cigare aux lèvres, la chemise blanche ouverte sur un corps bronzé (retour d’un voyage aux îles) athlétique, sûr de moi: beau et grand, quoi

Il fallait voir la tête de cette femme assise à mes côtés dans le bus d’Egged qui nous menait vers notre nouvelle demeure en Eretz Israël, pour comprendre l’idée préconçue des vétérans israéliens concernant les juifs du Maroc.

Wahd elnhar, mrat Isso hbto bass isri kswa zdida el'id dizaye. Isso dzbad, ofbalo bass imsi elSok zdid ysri jelabiya ofSmata bas isri serbil.

Mbarek Abouzia était plus qu’un maâlem d’arar ou un menuisier, c’était un homme magique. Comme pour les boîtes magiques qu’il fabriquait et dont il ne dévoilait pas toujours le secret même à leurs acquéreurs, nul ne savait où trouver la clé de son personnage qu’il cachait derrière une dissipation délurée qui intriguait et amusait. 

De son ouverture en 1899 à sa fermeture en 2000, le 9 rue Guy Patin a servi de refuge à toute la misère du XXème siècle. Créé pour accueillir des jeunes femmes juives en détresse, il a abrité des enfants orphelins pendant la guerre, des intellectuels et artistes survivants de la Shoah juste après, et enfin de jeunes Juifs de diverses nationalités venus étudier à Paris

Cette vidéo nous expose en photos, à travers le Maroc et à travers le temps des visages, des personnages, ces gens qui furent notre passé, notre présence judéo - marocaine.

Un vieux mendiant aveugle était assis tous les jours à la même place, pas loin du chemin qui menait au palais du roi. Ainsi il espérait être vu par les riches qui se rendaient souvent au palais. 

Tu étais né le 20 janvier 1924 à Marrakech dans une famille bourgeoise de propriétaires terriens et tu étais le cinquième d’une fratrie de neuf enfants dont deux sœurs.

Lors de mon enfance, j’attendais avec une envie intense et un désir impatient, la venue de certains jours spécifiques de l’année : la Soirée du Seder*, Rosh Hashana*, le Repas d’Interruption*, mon anniversaire et le « Jour du Couscous ».

Les portes de Mogador sont conçues pour conserver des secrets qu’elles ne dévoilent que si on les honore de ses recherches. On passe devant elles sans entendre qu’elles susurrent : « Vous êtes de passage sur terre, nous conserverons le souvenir de votre passage. »

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement français de Vichy avait donné l’ordre d’arrêter les populations juives dans toutes les villes marocaines et de les transférer dans des camps de concentration nazis en Europe. La sélection des mâles juifs avait débuté dans les écoles et s’était étendue aux adultes.

Comme à l’accoutumée, à mon retour de l’école, mes camarades et moi, traversions la grande avenue qui divisait le cimetière du quartier juif – le Mellah, avant que chacune d’entre nous ne prenne la direction de sa demeure.

Une chanson de l'Album La poésie à fleur de mots

Mon père, le très honorable Fils-de-Serpent, priait dans une synagogue relativement mineure qui veillait à terminer son service du vendredi soir – veille du shabbat qui passe pour soir d'accouplement du Saint, béni soit-Il, avec sa Présence – avant les autres synagogues pour permettre à ses fidèles de se rendre dans les hauts lieux liturgiques de la ville. 

Dès 1920, la bourgeoisie et la classe moyenne française qui s’installent définitivement à Casablanca réclament une plage équipée, sûre et proche de la ville.

A Marrakech, l'espace des terrasses était réservé aux femmes. Elles s'y retrouvaient entre elles. Complices et si peu rivales, comme au Hammam, réunies autour de divers dominateurs communs,

Cheveux en bataille, la jeunesse danse au rythme des juke-boxes

Les traces d'une présence phénicienne (Tyriens) au Maroc et d'une présence juive dans le comptoir phénicien de Liksos (Larache) remonteraient au XIIe siècle avant J.-C.

Ma mère avait une manière singulière  de nous éduquer. Elle nous frappait  tous systématiquement  sans exception à la babouche que nous soyons fautifs ou pas!

Parti en France à l’âge de 15 ans en 1967, Simon Haim Skira est actuellement le secrétaire général de la Fédération française du judaïsme marocain. En parlant de Casablanca, il éprouve beaucoup de nostalgie pour cette ville dont il garde les meilleurs souvenirs.

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