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Souvenirs

Ceci est un extrait du film israélien "Prendre Femme" de Ronit Elkabetz dans lequel on entends le dialecte judeo-marocain, la variété de dialecte arabe parlée par les juifs marocains.

Assis sur un banc dans la solitude et sérénité d’un parc, le vieillard observait d’un œil distrait une bande de garçons qui venait de se déverser dans les allées ombragées du parc. Leurs bruits, leurs rires et leur tumulte intriguaient le vieil homme qui à travers ce défilé hétéroclite se reconnaissait enfant.

Un jour, il trouva une mouche entre ses murs. Il ne comprenait pas comment elle était entrée. Il n’ouvrait jamais la fenêtre et il entrebâillait à peine la porte. Le premier soir, il tenta vainement de la chasser avec un torchon.

Une pelouse cramée, trois arbres faméliques aux feuilles rouillées.
Dans cet enclos aux pieds des barres, pompeusement baptisé : “ Square André Malraux “ Du nom du gogol à la bloblote, grave gâteux, qu’il a vu dans un doc des années 60. 

Synonyme de ghetto pour juifs marocains pour les uns, de tolérance et de dialogue interreligieux pour d’autres, ces quartiers très riches par l’histoire et les leçons de vie sont de plus en plus délaissés, à en croire les témoignages de leurs anciens et actuels habitants.

Tmima quittait son mellah tous les jours, de son pas nonchalant, un panier en osier qu'elle balançait d'une main pour récolter son salaire, l'équivalent d'une théière remplie de blé, tandis que de l'autre, elle tenait son petit dernier. Elle ondoyait son corps altier aux seins lourds, la tête couverte, drapée dans son izaar retenu par un losange en argent parfaitement ciselé, une ceinture épaisse à la taille enserrant une large jupe qui claquait au vent dans ces petites ruelles poussiéreuses des villages marocains.

La calèche, connue dans la ville de Marrakech, a une longue histoire, raison pour laquelle elle n’a pas perdu son attrait et son charme avec le temps qui passe, et a réussi à résister au développement et au changement, restant le moyen préféré de transport pour les touristes, qui tiennent à y monter lors de leur visite à la Ville Ocre.

Dans le temps, avant la caisse à merveilles (c’est ainsi qu’on nommait la télé qui n’était alors qu’en noir et blanc), avant ses premières cocasseries théâtrales temtiliennes, on n’avait que des diables en boîte ou diables à ressort.

1- Le gros est toujours le gardien

2- Le match se termine uniquement si tous les joueurs sont fatigués (sauf règle 6)

3- Peu importe le score, l'équipe qui marque le dernier but remporte le match

De 1971 à nos jours, traces d'une communauté juive marocaine, entre absence et présence, entre exode et retour.

Aux premières lueurs du jour, l’incessant va et vient, le bruit de l’eau coulant du robinet, les casseroles, les verres qui s’entrechoquent m’empêchaient de poursuivre mes rêves de fillette de Marrakech, dans ma sphère imaginaire peuplée de petites fées…

J’empruntais l’impasse Bouhenna et marchais bien au milieu de la ruelle puisqu’il n’y avait pas de trottoir, esquivais pierres et quolibets de quelques arabes, aidais à freiner quelques forcenés à bicyclette, essuyais des remarques dans le style de “ sale porc” et “ sale juif ” et débouchais gaiement sur le boulevard Moulay Youssef

Le vagabond a repris son balluchon… Il semble encore plus vieux qu’avant, et sa cane tremble dans sa main. Son pas est hésitant, mais ses yeux refusent de lancer une prière. « Inutile de tourner la tête et observer le mal en pleine action. Je dois m’en aller car on ne me veut plus…

Avec la venue du printemps, le mouvement scout organisa un gymkhana pour tous ses adeptes juifs du Maroc. Le camp, situé aux environs de Casablanca, s’étendait sur un vaste terrain sauvage, dépourvu de végétation et coupé par une rivière. Ce rassemblement massif ralliait tous les scouts juifs du Maroc, garçons et filles, jeunes et vieux. 

Un hammam se compose généralement de trois pièces, plus ou moins chaudes. La tradition, qui permet de se laver en profondeur, exige de rester un moment dans la pièce la plus chaude, afin d'ouvrir les pores de la peau, de transpirer et d'évacuer les toxines. Ensuite, on se lave dans la pièce à chaleur intermédiaire. 

Pour une raison que je ne m’explique pas, j’ai toujours caressé le projet d’en recomposer une en mélangeant les deux langues qui font partie de ma culture, le Français et l’Arabe. 

On y voit sur le côté le fil du télégraphe. De longs plans au Kotel, le tombeau de Rabbi Shimon, le tombeau d’Absalon. La mosquée d’Omar qui n’avait pas encore de coupole dorée. Une procession des enfants des écoles juives de Jérusalem. L’école d’art Betzalel.

Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais.

Peut-on bâtir un pont entre la génération des ordinateurs et celle des porte-plumes et encriers?  La réponse est positive, grâce au Buvard !!

Est-ce la disparition de ton regard qui me prend au dépourvu ? Un mois déjà sans le son de ta voix , privée de tes ‘’r’’redoubles et de tes qualificatifs  chaleureux en Arabe dialectal .

Qui d’entre vous n’a jamais galéré en cherchant le nom d’un poisson en français ou son équivalent en arabe, notamment quand il s’agit de l’expliquer à son invité étranger ?

Je déambulais sur les Champs Elysées, quand je l'ai aperçue dans la vitrine, mon sang n'a alors fait qu'un tour ...

Cette institution fut créée à Paris par dix-sept Français israélites parmi lesquels l’homme d’affaires Charles Netter, le poète Eugène Manuel, l’avocat Narcisse Leven, le rabbin Aristide Astruc et l’homme politique Adolphe Crémieux.

Les voyages que Guy de Maupassant (1850-1893) entreprend en Afrique vers la fin du 19e siècle lui inspirent une série de textes qui témoignent de ses efforts pour comprendre le monde colonial mais aussi de sa propre fascination pour l'Orient. 

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