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Souvenirs

L’été s’annonçait régulièrement quelques semaines après Shavouot, avec ses rayons de soleil qui tapent très fort sur nos têtes, tandis qu’au sein d’un tapi de glaïeuls  ornant les allées de nos écoles, surgissaient soudain des vers de terre poilus que nous prenions aisément pour des vers à soie et que nous tentions d’élever comme tels.

Le mellah est le quartier juif de la ville. Si la majorité des Juifs se sont installés, au cours de la seconde guerre mondiale, dans le Mellah; Arabes et Juifs vivent en bonne harmonie. 

Quelques clichés d'un Passé des Juifs du Maroc en photos.
Ils marquent une présence millénaires en terre Marocaine.

Haim ben Esther, je ne lirai plus les psaumes destinés à ta guérison .

Mon pilier vient de basculer ,tout chavire autour de moi .

Fils unique
Parti de rien
Il a bâti avec sa femme une famille magnifique et prolifique dont il était fier à juste titre
Une entreprise de haut niveau
Des amis sur les cinq continents

Un jour le célèbre chanteur Shlomo Carlebach s’est retrouvé dans une synagogue en Afrique du Sud à l’heure de la prière. La voix de l’officiant mettait ses oreilles à dure épreuve, tant il chantait faux et avalait ses mots. 

Retour emotionnel au Maroc par un groupe d'Israeliens d'origine Marocaine qui debarquent a Oujda. 

L’illustre penseur franco-tunisien est décédé ce jeudi 6 novembre. Jusqu’au bout, il a milité pour la laïcité et la démocratie en Tunisie. Il était très lié au Maroc où il compte de nombreux amis. Il était une sorte de Voltaire arabe.

Juriste, écrivain, philosophe, homme politique, André Chouraqui était avant tout un penseur dont l’oeuvre magistrale demeure la traduction des trois textes sacrés : l’Ancien et le Nouveau Testament et le Coran.

Après avoir rempli la fiche de police, il l’a tendue, avec son passeport, au réceptionniste qui n’a même pas relevé qu’il est né à Mogador. Ensuite, le garçon, qui a porté ses bagages dans la chambre, a pris son pourboire en disant "merci m’sieur". 

 La séparation, la mort et la solitude sont difficiles; si elles tombent sur la montagne, elle s'écroule ! .. et tu veux que les gens ne s'effondrent pas ! " réplique avec pleine nostalgie une dame Berbère Juive originaire de Tinghir

Ô ma mère, De combien de mots d’amour, de combien de tendresse, de combien d’affection suis-je, sommes-nous tous, tes fils et moi, en retard ?

Mon père est décédé il y a quelques semaines. Il m’a appris à tenir en haute estime l’héritage juif du Maroc. A ses yeux, il allait de soi que le judaïsme illuminait d’une manière singulière l’identité marocaine.

C'était une époque beaucoup plus humaine qu'aujourd'hui ! On parlait avec le "pompiste" qui nous mettait l'essence dans la voiture,on lui glissait une petite pièce,un petit mot de sympathie ,quelquefois  

« Quelle trace voulez-vous laisser dans l’histoire ? » A la question de PPDA, Hassan II use de son sens de la formule habituel : « Je sais pas ! D’être un bon rameur de kayak. 

Debdou est une des rares villes du monde arabo-musulman qui selon beaucoup d’historiens où la majorité de la,population était juive. Pendant plusieurs siècles les deux populations arabes et juives ont vécu harmonieusement, jusqu’au milieu du siècle dernier. 

IL était une fois un riche commerçant qui se nommait Henri. Il vivait avec sa jeune femme dans une somptueuse villa. Un jour il ne se sentit pas à l'aise et rentra à la maison plus tôt que d'habitude. A sa surprise il trouva sa femme allongée sur son lit avec un autre homme. 

Il suffit parfois d’une initiative candide pour intercepter  les trésors enfouis dans nos mémoires. Par un pur hasard, j’ai découvert dans mon grand album familial une photo de la quatrième B

Invité du dîner, Michel Galabru a vu son portrait dressé par sa fille et est revenu sur ses souvenirs heureux de son enfance au Maroc.

Le jour où tu trouveras que j'ai vieilli, aie de la patience envers moi
et essaie surtout de comprendre ce que je traverse, de me comprendre.

Le Mellah est une sorte de petite ville entourée de remparts et disposant de ses services propres comme la "Miâra" le cimetière juif près des remparts, ses ruelles étroites et ses derbs (impasses). 

Au début des années 60, j'ai eu l'occasion de visiter un oncle qui habitait la rue des anglais, ruelle non éloignée du Mellah, et dont la majorité des habitants était constituée de juifs. 

Notre habitation à Casablanca, était juste simple, sans grand confort ni intimité, mais nous disposions d'un jardin fleuri et arboré, agrémenté d'un petit jet d'eau surmontant un bassin.

Le boom du caoutchouc en Amazonie a attiré de nombreux juifs marocains dont mon grand-père, David S Amiel. Parti chercher fortune vers 1905 et revenu 20 ans plus tard, son histoire a plané sur mon enfance. A partir de la seule photo restée dans ma famille, j'ai enquêté…

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