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Souvenirs

Dans les années quarante du siècle dernier, sur 3 000 habitants de la ville le tiers était juif. Le mellah, les deux saints, Rabi David Draa et Sidi Mhasser, le cimetière hébraïque... la ville a été marquée par la culture juive.

Maroc, Afrique du Nord. Film amateur à la nudité surprenante (en pays islamique). Les points importants à garder à l’esprit ici sont le regard détaillé sur l’architecture mauresque et  les bazars du marché, qui ont tous deux une place de choix. Un homme au chapeau de fez répare la chaussure d'un âne.

Natif d’Essaouira -Mogador-, Nissim-Samuel Kakon nous parle de son premier livre « Itinéraire d’un juif franco-marocain » Tome 1, paru aux éditions Auteurs du monde. Un ouvrage autobiographique où l’humour est omniprésent, et où l’auteur profondément attaché à son pays d’origine, apporte un témoignage d’émigration et d’intégration réussies d’un Juif marocain parti de sa ville natale au Maroc, pour la France dans les années 1960.

Une première mondiale. L’Institut du Monde Arabe (IMA) proposera, pour l’automne prochain, une exposition inédite sur l’histoire des juifs d’Orient et dans le monde arabe. Le Maroc y occupera « une place éminente », selon le Président de l’IMA, Jack Lang.

Issu d’une famille de juifs marocains, Maxi Librati ignore tout des menaces pesant sur les juifs, lorsqu’il est arrêté en juillet 1943. Déporté à Birkenau, il est ensuite affecté au Todkommando du ghetto de Varsovie, chargé de brûler les morts…

Issu d’une famille de juifs marocains, Maxi Librati ignore tout des menaces pesant sur les juifs, lorsqu’il est arrêté en juillet 1943. Déporté à Birkenau, il est ensuite affecté au Todkommando du ghetto de Varsovie, chargé de brûler les morts… 

Trente-huit ans, Marrakchi depuis vingt-cinq générations, il est  brun de peau et de cheveux, mince, nez droit, lèvres ourlées, porte  des lunettes de soleil en serre-tête sur le haut du crâne, des  bermudas écossais, un polo rose et des mocassins sans chaussettes.

Lorsqu’un de ses fils ou sa fille l‘appelait autrefois, elle laissait tout tomber pour écouter la voix de l’enfant chéri, pour avoir des nouvelles de chacun de nous, pour se sentir soutenue, protégée par notre force, notre amour, pour nous rassurer, nous bénir, nous complimenter, nous rabrouer aussi au besoin !

De Tanger à Rabat, de Casablanca à Marrakech un voyage dans le passé ! 

Mon père l’adorait Elle ressemblait trait pour trait à sa mère dont elle portait le prénom: “Myriam” en hébreu.

Lorsqu’elle rencontre en 1984 le photographe Jean Besancenot (1902-1992), Hannah Assouline tombe par hasard sur un portrait de son père, le rabbin Messaoud Assouline, photographié par Besancenot lorsqu’il était enfant dans l’oasis d’Erfoud, au Maroc. Aujourd’hui co-commissaire de l’exposition « Juifs du Maroc, 1934-1937 », elle raconte l’histoire de cette image oubliée et de sa réappropriation par son père, né à Tinghir en 1920, élève du rabbin Baba Salé, qui devint à son arrivée en France rabbin de la rue du Bourg Tibourg (Paris 4e)…

La haine ou les violences antijuives en Afrique du Nord provenaient généralement d'une population de colons européens plutôt que des communautés musulmanes. Les racines de l'antisémitisme ont un lien avec le décret Crémieux de 1870, par lequel la France accordait la citoyenneté aux Juifs d'Algérie. L’antisémitisme se manifestait dans la publication de journaux antisémites, la création de partis antisémites et les rassemblements de rue, surtout en période électorale.

A part sa beaute legendaire, la biodiversité de la mer est unique. Elle regorge de ressources explorées par la cosmétique, pour le plus grand bonheur de notre peau.

Gisèle Halimi naît en 1927 à La Goulette, port de pêche situé à quelques kilomètres de Tunis, dans une famille juive. Son père ne voulait pas de fille, sa mère en aurait souhaité une un peu plus docile. Dès son plus jeune âge, Gisèle Halimi, se bat pour sa liberté, entamant même une grève de la faim à l'âge de 10 ans pour ne pas faire les tâches ménagères de son frère.

Depuis le mardi 30 juin 2020, le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme présente sa nouvelle exposition intitulée "Juifs du Maroc (1934-1937)". Hier, je suis allée la visiter ! Et vous ?

La première exposition du musée depuis la crise sanitaire est un témoignage direct sur un monde aujourd’hui disparu, celui des communautés juives rurales du sud du Maroc

Datant des années 1934-1937, les photographies de Jean Besancenot offrent un témoignage exceptionnel sur les communautés juives rurales du Maroc, aujourd’hui disparues.

Cette histoire "L'épidémie" est inspirée d'écrits portant sur la vie de la Hara, l'ancien quartier juif de Tunis et sur l'épidémie de choléra survenue dans la ville en 1867. Les mots étranges et étrangers que j'emploie se rapportent, selon le contexte, à la religion juive ou au monde arabo-tunisien.

Décédée le 19 Février à la suite d’un terrible accident qui a vu la voiture dans laquelle elle était passagère et qui était sur le pont d’un Ferry boat, plonger dans l’océan et couler à pic.. il est difficile d’imaginer les dernières minutes mais j’aimerai penser que si elle le pouvait elle nous enverrait ce message.

Parmi sa clientèle, figurait un juif de la ville de Sefrou. Ce client assidu et bon payeur, venait régulièrement s'approvisionner a dar sel3a de Haj Boubker. Il honorait régulièrement et sans délais ses approvisionnements et Haj Boubker lui témoignait son entière confiance. 

J’ai décidé enfin de mettre en partage mon film « Entre Paradis Perdu et Terre Promise », diffusé en 1997 sur ARTE dans « Les mercredis de l’histoire ». Il raconte l’histoire contemporaine des juifs du Maroc à travers celle de ceux de Sefrou où je suis né il y a 60 ans, leur vie ancestrale commune avec les berbères et arabes, puis leur exode.

C'est une rue coincée entre le palais Longchamp et l'avenue des Chartreux. La rue Lacépède (4e). Où l'on passe sans savoir qu'un des plus célèbres Marseillais du siècle passé y a vécu. Elie Kakou ou Madame Sarfati pour les connaisseurs. L'artiste méritait bien que son nom soit immortalisé, à un moment où on commémore le 20e anniversaire de sa mort

L’automne est là me dis-je en observant les oiseaux dans leurs nids, se démenant pour le grand départ... Leurs petits ont déjà appris à voler et ils s’élancent aussi loin que possible dans les cieux suivant les sillions majestueux de leurs parents.

C’était l’époque de Tutti Frutti de Little Richard, d’Only You des Platters, de «Diana» de Paul Anka, des robes sacs et des chignons pièces montées. Celles des baisers et des pommes volées dans le jardin, près de la place Bel Air où nous nous retrouvions toute la bande. Celle des amis maintenant oubliés, éparpillés, diasporisés encore une fois aux quatre coins du monde. Charlie Amiel qui sortait avec Suzie. Tu sais de qui je veux parler, son père avait la villa Boulevard de Bordeaux, ingénieur à Beauvais. Jojo Benzaquine, à Paris.

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