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Litterature

Pierre Mamou directeur de l’Institut Europeen d’études et de recherches Marranes a publié ce livre qui relate en 15 épisodes la fantastique histoire des Marranes, ces Juifs Espagnols et Portugais obligés de se convertir au christianisme tout en continuant pour beaucoup d’entre eux à continuer à pratiquer clandestinement le judaisme.

C’est à Jérusalem que naît, en l’an 37 de l’ère vulgaire et sous le règne de l’empereur romain Caligula, Yosef ben Mattitiaou, fils de Matthias, membre d’une grande famille sacerdotale. Il aurait dû devenir prêtre mais, comme on le sait, il deviendra, au fil des ans, un courtisan romain, général en Galilée puis historien protégé par Vespasien, produira une œuvre monumentale et, devenu Titus Flavius Josephus, mourra à Rome en l’an 100.

Minuit moins cinq est le parcours d’un homme né à Casablanca en 1949 et qui n’aurait jamais imaginé les sillons que la vie allait lui tracer et lui faire découvrir alors que tout enfant il sentait que son monde allait être bouleversé.

Balagan(e), avec ou sans e final, c’est, en hébreu, le foutoir, le b…l, quoi ! Quand un groupe disparate d’amis occasionnels se constitue fortuitement, c’est forcément le balagan. A fortiori quand la génétique s’en mêle. Ils viennent des quatre coins du monde avec un même objectif : étudier à l’Université Hébraïque de Jérusalem.

Les enlèvements crapuleux d’enfants en bas-âge et revendus à des couples souvent sans scrupules, font régulièrement la Une de l’actualité : au Chili, en Argentine, en Espagne, à La Réunion… Le monde juif n’est pas épargné par ce terrible fléau. C’est ainsi, que dans les années 1990, une affaire pénible a secoué Israël : des familles juives ont accusé les autorités d’avoir kidnappé des milliers d’enfants juifs yéménites

“ Le kaddish, explique-t-elle (1), est une prière de deuil que l’on récite aux enterrements, mais, contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle n’évoque jamais la mort, elle glorifie la vie. J’ai donc imaginé un kaddish pour un amour, une sorte de prière de deuil, écrit et adressé par une femme à l’homme dont elle est séparée.

Ses liens avec son frère Gad Elmaleh, sa famille, son Maroc d’aujourd’hui et son amour pour Essaouira, une ville où elle aimerait mourir, Judith Elmaleh se confie et revient sur son premier roman «Une Reine»

Tout commence à Essaouira, l’ancienne Mogador. Désireux d’exaucer le vœu que tous les Juifs formulent chaque année au cours du Seder de Pessah : « L’an prochain à Jérusalem », Simon décide d’entreprendre le long voyage qui doit le mener à la capitale de l’ancien Israël. Un voyage qui n’est pas sans risques pour un jeune Juif car il va falloir traverser des territoires soumis au statut infâmant de la dhimma.

À 49 ans, cloué au lit par la Covid-19, Joann Sfar se penche sur son passé. Il évoque son enfance, à Nice, sa mère trop tôt disparue, sa famille, ses amis. Pour ce qui est de la synagogue, il avoue qu’il n’aime pas trop assister aux offices avec son père et qu’au lieu de lire son livre de prières, il préfère jouer avec son Schtroumpf.

Voilà une belle histoire d’amour, profonde, durable et généreuse entre deux êtres que tout oppose… Elle, elle est très belle ; lui est amoindri et enlaidi à cause de la thalidomide prise par sa mère, et beaucoup plus âgé qu’elle.

Celle qui va, un jour, devenir la « Juive de Shanghai, c’est, au début de ce roman palpitant, une Juive de Berlin, la jolie et dynamique Ruth Rotstein, dite Ruttie Rott, fille d’Abraham Rotstein, remarié avec Yenté dont il a une fille, Sarah, couturière de talent, originaire de Pologne,  qui officie dans la boutique huppée et recherchée de Hannah Opel, une Protestante farouchement opposée au nazisme.

Quelle bonne nouvelle nous apporte Liliane Messika avec son livre sur Zohra Bitan ? C’est une histoire forte, celle d’une fille d’immigrés algériens, pauvres, qui à force de travail, de courage et de curiosité intellectuelle, va se sortir d’un destin programmé.

1492, cette année charnière marque la fin de la « Convivencia », la coexistence entre les trois groupes religieux en Espagne. Les juifs vivaient dans le sud du pays avec le statut de « tolérés » de la Dhimma musulmane, c’est à dire le plus souvent discriminés et humiliés.

Terrifiant ! Épouvantable ! La lecture de cet ouvrage de Bruno Halioua est véritablement éprouvante. On croyait tout savoir, tout avoir lu sur la Shoah et voilà que nous découvrons une autre facette de cette période maudite : l’attitude et l’action des médecins, nazis d’une part, juifs d’autre part, dans le camp de la mort.

Pour lui, qu’elle soit aigüe ou chronique, soulager la douleur est une priorité. Mais il faut nécessairement chercher la cause du mal et prendre en charge le patient dans sa globalité, et non sous le seul angle de sa maladie.

Concernant la Kahéna, il ne s’agit pas là d’un personnage « virtuel » mais ayant bel et bien existé au VIIe siècle (époque de l’invasion arabe) et qu’Ibn-Khaldoun, grand historien arabe, a fait revivre dans ses prolégomènes : « Histoire des Berbères ».

Au fil des centaines de pages de l'ouvrage, Olmert s'apitoie sur son sort, trouve des excuses à ses erreurs, blâme les autres pour ses péchés et évite d'une manière générale d'endosser la responsabilité de sa chute ignominieuse qui l'a conduit du bureau du Premier ministre au bloc cellulaire 10 du pénitencier de Maasiyahu.

J'imagine que vous pensez que je vais vous parler de cet ami que j'ai depuis plus de vingt et avec qui je passe le meilleur de mon temps. Ou que je vais parler de cet ami d'enfance , avec qui j'ai grandi. Ou de ce collègue du bureau qui ne cesse de m'inviter chez lui pour prendre un verre.

SI HERZL REVENAIT AUJOURD’HUI, IL NE SERAIT PAS DÉPAYSÉ CAR IL RETROUVERAIT LES INGRÉDIENTS D’UN PAYS QU’IL AVAIT IMAGINÉ AU PLUS PROFOND DU DÉSESPOIR JUIF. UN ROMAN À DÉCOUVRIR OU À REDÉCOUVRIR

Delphine Horvilleur publie Il n'y a pas de Ajar (à paraître le 14 septembre prochain) pour faire d'Emile Ajar le nom d'une clé d'émancipation : Emile Ajar est le nom que Romain Gary utilisait pour démontrer qu’on n’est pas que ce que l’on dit qu’on est, qu’il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de la fiction et la possibilité qu’offre le texte de se glisser dans la peau d’un autre.

Dans le tableau qu’il nous propose de l’histoire d’Israël et de  la société israélienne, il ne mâche pas ses mots. Les portraits qu’il dresse des politiciens contemporains de l’État juif, de gauche comme de droite, sont pour le moins sévères. On est loin de David Ben Gourion et des pères fondateurs.

La plupart des Juifs de Mogador, ville de judéité affirmée, murs imprégnés d'une atmosphère hébraïque malgré l'abandon et la dispersion, avaient commencé à quitter le Mellah après l'indépendance du Maroc en 1956.

Un panel de contributeurs de talent pour traiter un sujet d’actualité. Parmi eux, le Grand rabbin Haïm Korsia, Pascal Bruckner, Michaël Prazan, Frédéric Encel, Rivon Krygier, Roger Pol-Droit, Daniel Sibony, Denis Charbit, Shmuel Trigano, Marc Cohen, Gérard Garouste ou encore Alain Kleinmann. À l’heure de la pandémie de Covid-19, l’identité juive est examinée sous toutes ses facettes

Je me sens toujours heureux, savez-vous pourquoi? Parce que je n'attends rien de personne; attendre fait toujours mal. Les problèmes ne sont pas éternels, ils ont toujours une solution, la seule chose qui n'a pas de remède est la mort.

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