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Litterature

J'imagine que vous pensez que je vais vous parler de cet ami que j'ai depuis plus de vingt et avec qui je passe le meilleur de mon temps. Ou que je vais parler de cet ami d'enfance , avec qui j'ai grandi. Ou de ce collègue du bureau qui ne cesse de m'inviter chez lui pour prendre un verre.

SI HERZL REVENAIT AUJOURD’HUI, IL NE SERAIT PAS DÉPAYSÉ CAR IL RETROUVERAIT LES INGRÉDIENTS D’UN PAYS QU’IL AVAIT IMAGINÉ AU PLUS PROFOND DU DÉSESPOIR JUIF. UN ROMAN À DÉCOUVRIR OU À REDÉCOUVRIR

Delphine Horvilleur publie Il n'y a pas de Ajar (à paraître le 14 septembre prochain) pour faire d'Emile Ajar le nom d'une clé d'émancipation : Emile Ajar est le nom que Romain Gary utilisait pour démontrer qu’on n’est pas que ce que l’on dit qu’on est, qu’il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de la fiction et la possibilité qu’offre le texte de se glisser dans la peau d’un autre.

Dans le tableau qu’il nous propose de l’histoire d’Israël et de  la société israélienne, il ne mâche pas ses mots. Les portraits qu’il dresse des politiciens contemporains de l’État juif, de gauche comme de droite, sont pour le moins sévères. On est loin de David Ben Gourion et des pères fondateurs.

La plupart des Juifs de Mogador, ville de judéité affirmée, murs imprégnés d'une atmosphère hébraïque malgré l'abandon et la dispersion, avaient commencé à quitter le Mellah après l'indépendance du Maroc en 1956.

Un panel de contributeurs de talent pour traiter un sujet d’actualité. Parmi eux, le Grand rabbin Haïm Korsia, Pascal Bruckner, Michaël Prazan, Frédéric Encel, Rivon Krygier, Roger Pol-Droit, Daniel Sibony, Denis Charbit, Shmuel Trigano, Marc Cohen, Gérard Garouste ou encore Alain Kleinmann. À l’heure de la pandémie de Covid-19, l’identité juive est examinée sous toutes ses facettes

Je me sens toujours heureux, savez-vous pourquoi? Parce que je n'attends rien de personne; attendre fait toujours mal. Les problèmes ne sont pas éternels, ils ont toujours une solution, la seule chose qui n'a pas de remède est la mort.

L’écrivain israélien A.B. Yeoshoua, mondialement connu et reconnu, s’est éteint à l’âge de 85 ans. Sa carrière littéraire était longue de 60 ans. Plusieurs de ses ouvrages ont été récompensés, portés à l’écran ou fait l’objet de représentations théâtrales.

A travers la fille unique du couple, la malicieuse Rachele, 12 ans, une question qui fâche est posée : que signifie être juif ? par Avraham B. Yehoshua.

Une histoire de frères.. ennemis ? pas si sur.... a lire et a mediter ...

Il fut un temps où les Juifs allemands vivaient bien intégrés dans un pays dont ils avaient volontiers adopté les valeurs, occupant souvent des postes importants dans tous les domaines de la vie politique, économique et culturelle.. La folie hitlérienne, on le sait, a bouleversé cet ordre pourtant bien établi au prix tragique de millions de vies sacrifiées.

Le livre “La mémoire juive dans l’Orient du Royaume”, récemment publié par la maison d’édition La Croisée des Chemins, documente la présence de la communauté juive au Maroc dans la région de l’Orient, et met en exergue les différents espaces qui ont créé la mémoire et la culture communes au Maroc.

Aharon Appelfeld a écrit une œuvre abondante, dont le thème central lui a été inspiré par une vie soumise aux accidents de l’histoire, ceux liés à la Seconde Guerre mondiale. Ses romans s’y réfèrent avec une subjectivité assumée, toute littéraire, et, en les lisant, il faut avoir à l’esprit cette destinée mouvementée.

En France, pour être pleinement citoyens, les individus doivent cantonner leurs particularismes à la sphère privée. Voilà une idée commune du modèle républicain, partagée tant par les pourfendeurs de l’universalisme français que par ses plus ardents promoteurs. Mais cet universalisme est-il foncièrement un assimilationnisme radical ?

Historien réputé, Georges Bensoussan a longtemps été le responsable éditorial  du Mémorial de la Shoah. Son nouvel ouvrage est un véritable cri. Le cri d’un homme blessé qui considère qu’il a été injustement attaqué et qui veut se défendre, arguments imparables à l’appui.

C’est l’histoire d’une vie. Pour ses enfants, pour ses petits-enfants, pour témoigner, Alexandre Mostrel a décidé de coucher par écrit son long et beau parcours. « Aujourd’hui, j’arrive au soir ma vie, au bout du chemin. J’ai fait mon temps et atteint un âge canonique. Je suis vieux et usé ; la vie se retire de moi, petit à petit, irrémédiablement. J’ai heureusement gardé toute ma lucidité »

Albert SOUED s'est intéressé très tôt aux relations entre le "secret et le sacré", ce qui l'a amené à chercher à comprendre les messages reçus et transmis par les premiers hommes "spirituels".

L’écrivain Patrick Mimouni raconte l’influence du Zohar dans l’oeuvre de Proust ainsi que les rapports de l’auteur de «A la recherche du temps perdu» avec le judaïsme.

Médecin psychanalyste-psychothérapeute, Jacob Azeroual, qui pratique la psychologie positive, est spécialisé dans l’anxiodépression, le couple et l’enfant. Après Savoir (s’)aimer (1), il nous propose d’examiner le couple homme-femme sous toutes les coutures possibles.

Après la traduction de son roman  "Le gout des confitures" en langue Arabe, Bob Oré a été reçu triomphalement au Maroc par la Presse locale. Voici les articles qui lui ont été dédiés

Sandrine Szwarc, Docteure en histoire moderne et contemporaine, nous dévoile ce personnage, ce génie aux allures de vagabond qui contribua à la renaissance de la pensée juive aprés la Shoah en France., et redonna aux sources de la tradition juive la place qu'elles méritaient dans le grand débat des cultures.

Juriste, scénariste et actrice, Rachel Khan est véritablement « racée » ou, comme aimait le dire Romain Gary, « additionnée ». En effet, elle est noire, gambienne, d’origine musulmane et catholique par son père. Un brin animiste aussi. Et, par sa mère, blanche, juive et française.

À travers les portraits de 20 « guerrières », Michel Bar-Zohar raconte l’histoire de ces femmes qui sont à l’origine des faits d’armes les plus emblématiques du service : l’enlèvement du nazi Adolf Eichmann en 1960 en Argentine, l’exécution des Palestiniens responsables du massacre de sportifs israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972, le vol des archives du programme nucléaire militaire iranien en 2018 au nez et à la barbe des mollahs

Le monde se retrouve aujourd’hui dans une sorte d’Arche de Noé. Dès lors, on peut se demander : « La crise actuelle, qui affecte chacun de nos actes quotidiens les plus élémentaires, n’est-elle pas ainsi une ‘revanche’ inattendue de la vieille pensée anthropocentrique de Jérusalem sur la vision cosmocentrique, issue des Grecs et de la science moderne, dont le triomphe a été annoncé trop hâtivement ? »

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