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litterature

Carol et Michaël Iancu, le père et le fils. Deux intellectuels de qualité conjuguent leur savoir et leurs efforts pour nous présenter ce travail de qualité.

« Zakhor. Souviens-toi », la pièce de théâtre qu’il nous propose à présent, se veut un hommage à la mémoire de la cousine germaine de sa mère, Fernande Lévy et à celle de son mari, Charles Benyamine, tous deux arrêtés par la police française, aux heures sombres de la Shoah, transférés à Drancy et gazés à Dachau.

Les juifs de France se trouvent aujourd’hui dans une situation inédite : à la fois hyper-reconnus en raison de l’aveu permanent et réitéré par l’Europe de la faute d’avoir laissé se produire la Shoah, et contraints au départ (70 000 depuis dix ans) en raison de la stigmatisation qu’ils endurent désormais de la part des populations d’origine musulmane qui voient en eux les « bourreaux » de leurs frères arabes en Israël

Si la Shoah est le prisme de la modernité, elle n’aura pas dit l’essentiel d’elle-même si elle ne cherche pas à penser ce qui se joue dans la chambre à gaz, jouer au sens d’avoir lieu et de se jouer de nous, de tromper, de duper sur son être

Une plongée inédite et saisissante dans le monde de la chirurgie de pointe. Mais surtout une méditation bouleversante sur la vie, ses ressacs et son unité.

L’assassinat, en 1926, à Paris, de l’ataman ukrainien, Simon Petlioura par un horloger juif, Samuel Sholem Schwartzbard, , est, on le sait, à l’origine de la création de la LICRA.

Grande figure du XXe siècle, la romancière et philosophe Simone de Beauvoir témoigne à travers son œuvre de la vie et du monde tel que le voyaient les grands intellectuels qui ont traversé ce siècle marqué par les deux guerres mondiales, le nazisme, le fascisme le communisme, l'émancipation des femmes.

Quand déferle un flot d'ouvrages sur une même thématique, comme c'est le cas aujourd'hui avec la révolution numérique, il est toujours salutaire de pouvoir se raccrocher à celui qui, telle une bouée de sauvetage, vous maintiendra la tête hors de l'eau et l'esprit clair sur les tendances à l'oeuvre et les enjeux à comprendre. Le livre de Guy Mamou-Mani est de ceux-là. 

Lorsque André Chouraqui a entrepris la traduction de la Thora, des Évangiles et du Coran, il sortait d’une guerre épouvantable durant laquelle le peuple juif, son peuple, faillit disparaître. Il fut un fils de la Shoah.

A entendre les oiseaux de mauvais augure, la fin du monde va être précipitée par le numérique.  Or il faudra toujours former des développeurs et des informaticiens, notamment pour construire des robots. La révolution numérique serait synonyme de déshumanisation et de déstabilisation économique ? Au contraire

En allant à la rencontre de soi-même pour tenter de comprendre sa part de judéité, l'auteur nous présente ce qu'il faut savoir du judaïsme, en éclairant cette religion du Livre. 

Ainsi, raconte l'auteur, la marquise de Villars, de passage à Madrid, annonce à son amie, Madame de Coulanges une belle attraction à venir : « Il y aura une autre fête le 30 de ce mois, dont je vous ferai écrire une ample relation. Vous la trouverez bien extraordinaire. On y brûle beaucoup de Juifs ; et il y aura d'autres supplices pour des hérétiques et des athées. 

Interview de Raphaël Devico à l'occasion de la sortie de son livre "Juifs du Maroc, Des racines ou des ailes", par Karine Dachy journaliste et co-fondatrice de l'émission culture 2M Mag pour 2Mtv

J'ai découvert Amos Oz en lisant Entre amis. Une fresque d'une poésie sans pareille de la vie au Kibboutz. Le lecteur se perd au milieu des histoires des kibboutzniks et de leurs états d'âme. 

À travers la destinée de la poétesse Rachel Bluwstein, « Rahel Ha-Meshoreret », c’est toute l’épopée des premiers pionniers bâtisseurs du futur État juif que nous raconte, avec brio, Martine Gozlan.

Oui, malgré la paix qui tarde à venir, malgré la mauvaise foi de nombreuses nations qui ne voient, pour asseoir leur politique, que leurs intérêts financiers, malgré la hargne de nombre de journalistes, notamment en France, Israël, par l’exemple que sa résurrection représente et par les réalisations inouïes - Israël sera bientôt présent sur la Lune !- qui sont à porter à son actif depuis 70 ans

L’auteur évoque la vie juive, la synagogue de Kénadsa, rue du lieutenant Ferrand, la préparation à la bar-mitzva , les fêtes juives, Pessah avec une immense table où se retrouvaient une quarantaine de convives, le couscous qui précède la cure d’azymes, Souccot et ses tentes, les fiançailles et les épousailles , la vie de famille au quotidien ou encore les visites au cimetière de « Moula Béchar » où sa mère, qui, par ailleurs, considérait les rouleaux de la Torah comme des poupées,  allumait des bougies dans la crypte d’un saint vénéré.

Marie Vidal, fervente catholique, admiratrice convaincue du peuple juif, s’est révélée au grand public, en 1996, avec son ouvrage précurseur « Un Juif nommé Jésus »

Les conversations imaginaires rapportées dans ce livre disent à quel point la pensée et l’action de Shimon Pérès (1923-2016) ont marqué l’histoire tout entière de la terre d’Israël, et à quel point il manque aujourd’hui à celles et ceux qui se soucient de l’avenir de ce pays qu’il a contribué à fonder.

Une fracture politique s’est creusée entre le haut (« les élites ») et le reste de la population en France ; et cette fracture commence à être sérieusement documentée.

Il y a du pied nickelé dans la vie de Jean-Pierre Kalfon, acteur générationnel des années 60, avec la bande Pierre Clémenti, Bulle Ogier, Bernadette Lafont, Jean-Pierre Léaud,  Valérie Lagrange, Brigitte Fontaine… Les idoles underground d’avant 68 !

La commémoration des 70 ans d’existence de l’Etat d’Israël moderne a inspiré, en France et ailleurs, de nombreux auteurs. Grand reporter et rédactrice en chef de l’hebdomadaire Marianne, Martine Gozlan a choisi comme angle d’approche sept clés qui sont autant de pistes de réflexion.

À la soirée du henné qui précède le grand jour, Aïda trône resplendissante dans son costume d'apparat, elksoua elkbira. Le costume familial dont se revêtent les futures épouses depuis plusieurs générations dans la famille d'Alain fait le tour du monde.

L’essentiel de la trame vient de la réalité, sans être fortuit. Enfant adopté par un pied-noir de Tunisie, qui s’est suicidé (L’homme qui m’aimait tout bas, 2009), il est le fils naturel d’un juif marocain qui lui a inspiré Questions à mon père (2010)

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