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souvenirs

Mbarek Abouzia était plus qu’un maâlem d’arar ou un menuisier, c’était un homme magique. Comme pour les boîtes magiques qu’il fabriquait et dont il ne dévoilait pas toujours le secret même à leurs acquéreurs, nul ne savait où trouver la clé de son personnage qu’il cachait derrière une dissipation délurée qui intriguait et amusait. 

Il fallait voir la tête de cette femme assise à mes côtés dans le bus d’Egged qui nous menait vers notre nouvelle demeure en Eretz Israël, pour comprendre l’idée préconçue des vétérans israéliens concernant les juifs du Maroc.

Jusqu’en 1950, et en dépit de notre grande maison et de son luxe, nous n’avions pas de salle de bain pour la simple cause que très peu d’entre les habitants du Mellah avaient pris connaissance de cet élément indispensable. Tous employaient de grandes bassines en aluminium qu’ils remplissaient d’eau chaude et plongeaient dedans.

Le jasmin est un arbrisseau dont la tige sarmenteuse de plusieurs mètres se divise en rameaux longs, arrondis, vert foncé. Les feuilles, opposées, compte 5 ou 7 folioles ovales, elles sont aiguës, dentées, vert très foncé dessus. 

Cette vidéo nous expose en photos, à travers le Maroc et à travers le temps des visages, des personnages, ces gens qui furent notre passé, notre présence judéo - marocaine.

Lors de mon enfance, j’attendais avec une envie intense et un désir impatient, la venue de certains jours spécifiques de l’année : la Soirée du Seder*, Rosh Hashana*, le Repas d’Interruption*, mon anniversaire et le « Jour du Couscous ».

Dans une interview, la chanteuse française d’origine marocaine Larusso se remémore ses vacances d’été au Maroc.

Les larmes de ma maman ressemblent à des perles fines qui roulent doucement sur ses joues parcheminées. Les années de dur labeur et de solitude ont eu raison de sa forte personnalité, de son caractère et surtout de sa détermination. 

Cette vidéo nous expose en photos, à travers le Maroc et à travers le temps des visages, des personnages, ces gens qui furent notre passé, notre présence judéo - marocaine. Par George Sebat

J’habite au Maroc après un demi-siècle d’absence à Los Angeles. Pourquoi ? Le soleil, la menthe, la Loubia ? Oui.

Le Maroc a abrité autrefois la plus importante communauté juive du monde arabe, avec près de 265.000 personnes au milieu du XXe siècle. Aujourd’hui, cette communauté s’est considérablement réduite, ne regroupant plus qu’environ 2.000 membres. Le parcours de Paul Dahan, cet enfant du Maroc aux racines juives profondes, illustre cette histoire riche et complexe

Une des plus belle vidéo que j'ai jamais vu de Casablanca, et j'ai galéré pour l'avoir. Mais ça vaut la peine ;) Enjoy

Tu vas nous manquer ! Nous ne sommes plus nombreux comme nous l’avions été lors de notre première rencontre dans ta jolie maison, perchée sur une colline d’un moshav, dans la banlieue de Jérusalem, avec ta femme, toujours à ton écoute.

Comme à l’accoutumée, à mon retour de l’école, mes camarades et moi, traversions la grande avenue qui divisait le cimetière du quartier juif – le Mellah, avant que chacune d’entre nous ne prenne la direction de sa demeure.

Depuis Mogador, je n’ai cessé de croiser la Qendisha. En général, elle devinait mes talents exorcistes et gardait ses distances. Quand j’ai connu Ronit Elkabetz, elle se doutait vaguement qu’elle l’était. Elle n’est pas née à Mogador à proprement parler, elle est née d’elle. De ses décors qui séduisent tant les cinéastes, de ses pénombres et de ses éclaircies, de ses ébouriffements et de ses accalmies.

Dans la cour de la « Caserne », à la Rue Caporal Beaux, là où en ce temps-là, habitait toute la famille de Elias Azoulay, jouaient Jacky et les enfants de la « Caserne ». 

Pour cette communauté dont la riche histoire s’est brutalement interrompue, le souci de conserver des traces pérennes des lieux et des modes de vie pourtant séculaires ne s’est pas imposé.

Ancien radioélectricien, Isidore Partouche, décédé ce mercredi à 94 ans, est devenu en quelques décennies le patriarche d’un empire familial du casino en surfant sur la vague des machines à sous.

Hier seulement nous avions chanté les rengaines habituelles, avions ri de la frimousse de notre voisin de classe, avions couru sous la grêle, sous les torrents de pluie, la tête nue et sans parapluie.

C’était du temps où l’on trouvait encore des objets intéressants au souk des Vieilleries. Toutes sortes de vestiges des présences juive et chrétienne dans la ville. Un mobilier d’exil déglingué qui conservait dans ses tiroirs des boules de naphtaline ; un mobilier des colonies grandiloquent qui conservait son air de villégiature.

Les voyages que Guy de Maupassant (1850-1893) entreprend en Afrique vers la fin du 19e siècle lui inspirent une série de textes qui témoignent de ses efforts pour comprendre le monde colonial mais aussi de sa propre fascination pour l'Orient. 

Un hammam se compose généralement de trois pièces, plus ou moins chaudes. La tradition, qui permet de se laver en profondeur, exige de rester un moment dans la pièce la plus chaude, afin d'ouvrir les pores de la peau, de transpirer et d'évacuer les toxines. Ensuite, on se lave dans la pièce à chaleur intermédiaire. 

On y voit sur le côté le fil du télégraphe. De longs plans au Kotel, le tombeau de Rabbi Shimon, le tombeau d’Absalon. La mosquée d’Omar qui n’avait pas encore de coupole dorée. Une procession des enfants des écoles juives de Jérusalem. L’école d’art Betzalel.

Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n’abandonnent jamais.

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