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Souvenirs

Fondée en 1926, la revue L’Avenir Illustré a sondé onze années durant la vie de la communauté israélite au Maroc. Lumière sur le premier organe de presse juif du royaume.  

Les filles de Tonton Simon, le frère de ma mère, étaient belles. Mes sœurs aussi. Mais les plus belles étaient, sans conteste, les filles de Tata Simi, la sœur de ma mère. Solange, qui ressemblait à Elizabeth Taylor, Suzanne, Jacqueline, Viviane, Stella.

En ce mois de janvier 2020, je suis attablé dans un petit restaurant sans prétention à bavarder avec le propriétaire, un amoureux du surf, et voici qu’un jeune homme m’aborde avec délicatesse car il m’a entendu parler de surf et voudrait m’interviewer. Tout ce qui touche ce sport de roi m’enchante, j’accepte donc avec plaisir.

Ce jour-là, au 114 Boulevard de Montmartre, l’ascenseur était en panne, et Edmond Amran El Maleh m’attendait en haut de la rampe d’escalier. Il me parut alors si vieux et sage que je ne l’imaginais pas quittant son domicile et remontant tous ces étages. 

Le petit ours de KIM est, avec le petit mineur, un des personnages emblématiques de l'entracte au cinéma. Ce film, qui passait "hors circuit de pub", était accompagné de la venue dans la salle des "ouvreuses" équipées de leurs paniers d'osiers remplis de friandises et de crèmes glacées. Il y avait souvent une joyeuse bousculade dans les allées pour  acheter glaces et caramels (vous savez... les Dupont d' Isigny !)

Les démons étaient partout. Dans les bâtisses en ruines bien sûr. Les maisons malheureuses qui avaient été le théâtre de drames et qui en étaient désormais les monuments. Les abords des fontaines et des égouts. Ils s’insinuaient partout. 

L'antésite est un concentré à base de réglisse, créé en 1898 par Noël Perrot-Berton, apothicaire à Voiron (Isère), qui entendait ainsi lutter contre l'alcoolisme chez les cheminots et sur les chantiers. 

Natif de Casablanca, où sa famille est installée depuis cinq siècles suite à sa fuite d’Andalousie, Sydney Toledano a effectué la majorité de sa carrière au sein des grandes enseignes de mode. 

Pour nous les enfants, ce jour avait une importance toute particulière. Avant le coucher du soleil, vêtus de nos plus beaux atours, nos parents nous menaient à la synagogue équipés d’une bougie géante parée de multiples petites fleurs, positionnée sur un échafaudage des plus compliqués, lui octroyant l’apparence majestueuse d’un énorme essaim de lumière.

C’est à Mogador, que mon arrière-grand-père, Moses Corcos  était connu comme le seul exportateur d'Etrogs marocains (1845-1904), bien qu'il soit probable qu'il y en avait d'autres dans différentes régions du pays.

Cette histoire s'est passée au Maroc, Meknès, un jour de Kippour. Les magasins tenus par des Juifs étaient fermés et toute la communauté était rassemblée dans les différentes synagogues de la ville. En plein milieu de la prière du matin, l'un des gardes du gouverneur entra dans une synagogue, afin de chercher une personne.

Le mercedi 11 janvier 1961, le bateau Egoz etait sur le point de faire pour la treizieme fois la traversee clandestine vers Gibraltar. C’etait un vieux bateau qui avait servi pendant la  2eme guerre mondiale, une ancienne vedette de l’armee britanique reconvertie en bateau de contrebande.

Une fois n’est pas coutume : Mireille Hadas-Lebel, historienne réputée, spécialiste de l’Antiquité, nous propose un très agréable ouvrage composé de 21 récits destinés à la jeunesse : à partir de dix ans, nous annonce l’éditeur.

Peut-on bâtir un pont entre la génération des ordinateurs et celle des porte-plumes et encriers? La réponse est positive, grâce au Buvard !!

« J’avais 7 ans quand Orson Welles a filmé Othello ici », se souvient André Azoulay. « Vous pouvez me voir dans le film. Je me sentais comme une célébrité. C’était en 1950.

Ah ! Mes’ouda ! la Bienheureuse ! de mémoire bénie, celle-là même qui tenait l’Atlantic Hôtel ! Dans l’impasse de l’ancienne église franciscaine, en vieille casbah, du côté de la scala, dans les années 50 et 60, à une époque où un riad passait pour un palace et où l’on en comptait une petite poignée. 

Je comprends ce que l’homme dit quand il parle de l’amour. Si je me permets, j’ajouterais quelques mots à ce sujet. Tout d’abord l’amour que nous connaissons tous entre homme et femme est un résidu du vrai amour.

Combien de fois avez vous entendu vos parents ou grand-parents vanter les vertues incroyables de l'eau de fleur d'oranger ? Eh ben vous serez surpris de savoir qu'ils avaient bien raison.

Demandez bonbons, caramels, esquimaux, chocolats glacés, criait la vendeuse avec sa corbeille en osier tandis que sur l’écran défilaient des films publicitaires pour : Les esquimaux MIKO la vedette de l’entracte ; les bonbons KREMA avec le chef d’orchestre ; NOCHOLINI de BAHLSEN

Le Shamash (Concierge, Bedeau, Gardien) de notre synagogue a démissionné.
Il ne vient même plus prier. Il s'est trouvé une autre synagogue... Il y en a plein dans le quartier. (Une d'entre elles a été attaquée récemment.)

La dafina est le plat typique du samedi. Elle doit cuire pendant près de 24 heures dans un four pour ainsi respecter le shabbat. Le four se trouvait dans un recoin de la rue Lusitania, il ne fallait pas que les voitures perturbent le va et vient incessant des centaines de dafina du four jusqu’aux maisons. 

Léon Azoulay était un employé modèle, ponctuel, travailleur, net, précis, honnête et intègre. Un père et un mari exemplaire. Petit, énergique, toujours de bonne humeur, cheveux frisés, yeux noirs brillant. Une dentition parfaite rehaussée de deux dents d'or qui brillaient chaque fois qu'il souriait.

Lorsque nous étions enfants, nous nous promenions en voiture sans ceinture de sécurité ou d'airbags pour nous protéger.

Une collection de vieilles photos representant la vie des Juifs au Maroc.

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